Commentaire de LeRaton-Lecteur

Sous la porte qui chuchote est un immense coup de cœur. "La Maison au milieu de la mer céruléenne" est l’un de mes livres préféré et je n’avais aucun doute en achetant celui-ci. J’étais convaincue que sa lecture allait me bouleverser. Pourtant, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Curieusement, le personnage très antipathique de Wallace m’a tellement rebuté au début que j’ai eu du mal à m’immerger dans le récit. Persuadée qu’un revirement allait s’opérer, je me suis néanmoins accroché et qu’est-ce que j’ai bien fait… à partir de 150 pages à peu près, le récit n’est plus que du bonheur et son protagoniste principal connaît une si belle évolution qu’on ne peut que l’admirer.

J'ai été, une fois de plus, toute retournée par l'histoire adorablement touchante d’Hugo et de Wallace et de ce salon de thé aux habitants si attachants. Je n'ai pu qu'adhérer à la jolie leçon de vie qui nous est servie ici, assortie d'une réflexion sur l'amour, l'amitié et la vie, tout simplement. Comme dans "La Maison au milieu de la mer céruléenne", je conseille à ceux qui aiment les grosses intrigues bien construites avec beaucoup de rebondissements de passer leur chemin. En effet, ce livre n’est absolument pas surprenant. Rien qu’en lisant le résumé, vous pouvez vous imaginer la fin. Mais le but de ce roman n’est pas de nous surprendre. Encore une fois, c’est davantage un format de conte que de roman. Toute l’histoire se déroule dans une douceur aussi agréable que déconcertante, et des émotions bouleversantes emportent le lecteur avec elles.

Si je devais résumer ma lecture, je dirais que c’est un livre qui fait du bien. Il est beau, il est touchant et surtout, il est riche d’une humanité incroyable. Et c’est d’après moi la grande force de ces deux textes. On est profondément touchés par l’humanité de ses protagonistes et par la simplicité des messages pourtant primordiaux qu’ils véhiculent. C’est humain, c’est beau, c’est simple et c’est l’une des plus belles lectures que j’ai jamais faite.