Commentaire de Estelleslibrary

Ayant adoré la maison au milieu de la mer céruléenne, véritable pépite inattendue, j’avais beaucoup d’espoir pour son dernier roman traduit. Celui-ci promettait réconfort, gourmandise, un bon found family et un redemption arc.

Sous la porte qui chuchote aborde un thème fort : celui de la mort, mais surtout ce qui nous attend après. Lire sur ce sujet m’a apporté un sentiment de calme, de justesse, mais m’a aussi rappelé à quel point la patience et la gentillesse pouvaient changer les choses. Comme toujours l’auteur met un point d’honneur à créer des personnages LGBT+, pleins d’empathie, de douceur, avec de fortes histoires et évidemment : avec beaucoup d’émotions. Hugo est devenu mon mentor de vie !

J’ai beaucoup aimé l’humour dans le roman, il y avait une bonne ambiance, on se sentait bien dans ce petit café, plein d’habitués, à observer l’évolution de notre personnage principal. La seconde moitié m’a plus plu, il y avait un côté plus tragique, avec un sentiment d’urgence et de tristesse plus prégnant. L’intrigue était plus rythmée, avec plus de rebondissements, d’actions mais surtout d’émotions. J’ai évidemment lâché ma petite larme à la fin.

Je suis pourtant (comme souvent en ce moment) mitigée par ma lecture. Plusieurs points m’ont frustré, j’ai trouvé la traduction pas très fluide au début, avec quelques longueurs et au milieu du roman on a commencé à tourner un peu en rond avec les mêmes discussions qui revenaient. J’ai trouvé que malgré l’attachement que l’on avait pour les personnages, il y avait une certaine distance entre le lecteur et l’intrigue. J’avais du mal à être 100% investis dans le roman, il aurait mérité 100 pages de moins.