Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 564
Membres
1 017 823

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Souvenirs sur Apollinaire



Description ajoutée par book-princess 2018-11-29T11:14:56+01:00

Résumé

Dans Souvenirs sur Apollinaire, publié pour la première fois aux éditions Grasset en 1945, Louise Faure-Favier revient sur les années passées avec l’auteur d’Alcools. Elle raconte leur rencontre, en 1912, dans les bureaux du Mercure de France : « Un gaillard d’allure élégante et qui semblait fort courroucé ». Elle relate des scènes mémorables, à l’occasion de dîners dans son appartement de l’île Saint-Louis, où Apollinaire charmait les convives par son intelligence, son humour et son brio ; des vacances ensemble; mais après tout, n’était-ce pas toujours des vacances avec Apollinaire ? C’est l’occasion d’apprendre pourquoi, et dans quel contexte, l’écrivain a supprimé la ponctuation d’Alcools, décision qui a eu une influence si décisive sur la poésie française. Et comme Apollinaire, aimable qu’il était, connaissait sa valeur, il a provoqué en duel le romancier Georges Duhamel après que celui-ci s’était moqué de lui dans un article. Et le voici, quelques années plus tard, de retour du champ de bataille, blessé et jovial. Et mourant quelques semaines plus tard. Un témoignage majeur sur Apollinaire, mais aussi sur ses amis, qui n’étaient pas les moindres : Max Jacob, Paul Léautaud, Henri de Régnier.

Afficher en entier

Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par book-princess 2018-11-29T11:18:55+01:00

Je n’avais jamais rencontré Guillaume Apollinaire, avant ce 12 septembre 1912 où le hasard nous mit en présence. Je connaissais, certes, son nom et j’avais lu ses œuvres. Mais, vivant assez retirée dans mon île Saint-Louis, je n’avais pas encore eu l’occasion d’approcher ce poète dont ses amis parlaient avec enthousiasme et que je souhaitais tant connaître.

Or, cet après-midi de fin d’été, j’étais venue au Mercure de France, en quête d’un document que le secrétaire Paul Morisse, toujours affable, recherchait, pour moi, à la librairie du premier étage. J’attendais son retour, seule et debout, dans la salle de rédaction attenante au cabinet directorial d’où me parvenaient, par la porte de communication entrebâillée, les voix alternées d’Alfred Vallette et de Louis Dumur échangeant des considérations, non pas sur la littérature comme on eût pu s’y attendre, mais sur un moteur d’automobile, lorsque la porte de l’escalier, poussée violemment, livra passage à un gaillard d’allure élégante et qui semblait fort courroucé. Mais les sourcils dressés, presque verticaux, les yeux d’un extraordinaire éclat, la bouche contractée, tout le visage crispé changea instantanément d’expression : les sourcils devinrent horizontaux, la lèvre s’amollit, le regard se fît presque caressant, tout le visage s’adoucit dans un sourire si jeune, presque gamin. Le temps de m’adresser un salut non dépourvu de grâce et le personnage était déjà auprès d’Alfred Vallette qui l’appelait :

— Entrez, Apollinaire

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Les chiffres

lecteurs 0
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode