Extraits

— L’homme que je connais, l’homme que j’aime, il ressent tout. Il m’a appris à éprouver des choses que je ne me savais même pas

capable d’éprouver.

Alors je vais te reposer la question : est-ce que ça va ?

— T’es affreusement sexy.

Logan leva les yeux au ciel.

— Arrête tes conneries.

Tate éclata bruyamment de rire

— Je suis sérieux. C’est aussi simple que ça. T’es magnifique,

Logan Mitchell.

—Tu ferais ça? Pour moi?

— Tate, je ferais n'importe quoi pour toi.

Ouais... Il me fait toujours cet effet-là quand il est aux commandes.

…

Oh. Pu. Tain.

…

... Merde, qu’est-ce que je l’aime.

— Vas-y, souffla Tate.

Un frisson remonta le long de l’échine de Logan.

— Pose-la-moi.

— Poser quoi ?

— La question que je peux lire dans tes yeux, répondit Tate en encadrant son visage de ses mains pour le forcer à soutenir son regard.

— Et c’est quoi, cette question ?

— Celle que je vois chaque fois que quelqu’un nous remet en question, répondit Tate d’un ton qui défiait Logan de le nier. Pose-la-moi.

Logan dévisagea Tate, et la pure franchise qu’il vit sur ses traits l’incita enfin à baisser sa garde, et il énonça sa plus grande peur:

— Ça t’arrive de regretter ?

— Quand est-ce que tu comprendras que rien de ce qu’on pourra me dire n’aura d’impact sur ce que je ressens pour toi ?

Les yeux bleus de Logan brillèrent, et l’ampleur de sa fragilité incita Tate à baisser la tête pour déposer un baiser sur sa tempe.

— Je t’aime, Logan Mitchell. Ça ne changera jamais.

— Ouais. La routine.

Logan y réfléchit un instant.

— J’imagine que c’est le mot que je cherchais.

— Bien sûr, affirma Cole d’un ton visiblement censé réconforter Logan – ce qui fut un échec. Ça fait partie de la vie à deux. Je sais que ça t’est peut-être inconnu…

— Sans déconner.

— Mais c’est normal. Les gens sont occupés.

— T’es sérieux, là ? C’est tout ce que tu trouves à dire ? s’indigna Logan avant de fermer les yeux et de se laisser aller contre l’appui-tête. Je n’avais jamais été trop occupé par mon travail avant…

— Tu n’avais jamais fréquenté quelqu’un assez longtemps pour te retrouver dans cette situation.