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– Ça t’arrive de souhaiter pouvoir arrêter le temps ? demandai-je à Milo.
– C’est le cas aujourd’hui. Je me retournai et vis son regard posé sur moi. Il était si sincère que je faillis en pleurer.
– Es-tu heureux, aujourd’hui ? Son sourire s’élargit encore.
– Je suis heureux aujourd’hui. Et toi, es-tu heureuse aujourd’hui ?
– Je suis heureuse aujourd’hui.
Afficher en entier– Star, la seule promesse que la vie nous fait lorsque nous venons au monde c’est qu’un jour nous le quitterons. La mort est le dernier acte de l’histoire de chacun d’entre nous. Nous le savons tous. Le problème, c’est que trop de gens vivent leur vie comme s’ils étaient déjà morts en se conformant à ce qu’ils croient qu’on attend d’eux au lieu d’écouter leur moi authentique. Je n’attends pas de toi que tu sois parfaite. Je veux que tu sois vraie. Je veux que tu vives. Que tu tombes amoureuse et que tu vives. Que tu te plantes et que tu vives. Que tu te trouves, Star, et que tu vives.
Afficher en entier– Un jour je t’aimerai au grand jour et ce sera le plus beau jour de ma vie.
– Milo…
– Je te le promets, Starlet. Je te le promets.
Et c’est à ce moment-là que naquit mon amour pour Milo Corti.
Afficher en entierTu sais ce que je préfère dans le lever du jour ? me demanda-t-elle.
– Non, quoi ?
– Même quand on ne voit pas le soleil, on le sent. Il est toujours là. Il y a un quelque chose dans l’air, comme une ondulation magique autour de toi. La chaleur du soleil se répand sur ta peau après avoir été enfermée dans la nuit pendant si longtemps. Ta peau peut presque ressentir chaque couleur individuellement. Elle ferma les yeux et leva le visage vers le ciel.
– Les jaunes, les orange, les bleus et les mauves. C’est comme si le soleil explosait pour se répandre sur toi. Elle rouvrit les yeux. Et en se tournant vers moi, elle sourit et dit :
– On n’a pas besoin de voir le soleil se lever pour connaître sa beauté. On la sent sur son âme. J’appuyai mon front contre le sien et l’embrassai doucement.
– C’est toi mon soleil, murmurai-je. C’était elle qui me communiquait sa chaleur. Ses lèvres s’entrouvrirent contre les miennes.
– Je peux revenir ici demain matin avec toi ?
– Et le jour suivant, et le suivant…Et le suivant.
Afficher en entierTu veux bien t’asseoir avec moi encore un moment et me laisser te regarder ? Je veux contempler les choses les plus importantes de ma vie plus souvent à présent. Seulement une dizaine de minutes.
Mon Milo… mon ami secret préféré.
Afficher en entier– Je t’aime, dis-je brusquement. Ce n’était pas la façon dont j’avais prévu de le lui dire. Ce n’était pas venu avec un grand mouvement romantique ni dit sur un ton d’admiration et de révérence. C’était sorti comme ça. Presque avec agressivité. C’était presque physique, comme si mon corps ne pouvait plus contenir ces mots. Comme si mon corps avait besoin d’expulser cette vérité sans plus attendre.
– Je t’aime, répétai-je, plus lentement cette fois, plus doucement. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
Afficher en entier– Est-ce qu’il avait un gros zizi ? Comme zizi-panpan ?Je rigolai en secouant la tête.
– Pourquoi tu dis des trucs comme ça ?
– Je ne sais pas. Mes parents sont bizarres. Je pense qu’ils m’ont transmis le gène. Non, en vrai, c’était comment ?
– C’était…Je fermai les yeux un instant, prête à défaillir.
– Oh la vache ! Le cri étouffé de Whitney me força à ouvrir les yeux. Elle pointa vers moi un index accusateur.
– Il t’a fait grimper aux rideaux !
– Il m’a fait grimper aux rideaux, dis-je en écho, en secouant la tête, incrédule, en repensant à la nuit précédente.
– Yes, génial ! Je suis tellement fière de toi, ma puce. Alors, tu confirmes, maintenant ? John a bien une petite bite ?
– Je crois qu’elle n’entre même plus dans la catégorie des bites. Plutôt des cacahuètes.
– Alors que pour Monsieur Hyper-Sexy, c’était…
– Une trompe d’éléphant.Whitney leva les bras au ciel en signe de victoire.
– Punaise ! Joyeux Anniversaire, Starlet Evans !
Afficher en entierElle ne savait pas en s'éloignant ce soir-là qu'elle emportait une partie de mon cœur avec elle. Cela ne me dérangeait pas. Je savais que s'il y avait une personne avec laquelle il serait en sécurité, c'était elle.
Afficher en entier– Tu peux me promettre quelque chose, demandai-je.
– Tout ce que tu veux.
– Pourrais-tu ne pas rester seul ? Accepte que tes amis et ta famille s’occupent de toi lorsque tu en auras besoin, d’accord ? Lorsque les choses deviendront difficiles, ne les affronte pas seul.
– Je te le promets. Et toi, peux-tu me promettre une chose ?
– Tout ce que tu veux.
– Quand tu auras fini de te chercher…Il posa les lèvres sur mon front et m’embrassa tendrement.
– S’il te plaît, viens me trouver.
Afficher en entierIl y avait quelque chose chez elle qui me semblait si familier - une inconnue avec qui je me sentais chez moi, en quelque sorte.
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