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'Le truc, cest que, quand on perd quelqu'un, on se rend compte qu'on finira par perdre tout le monde.'
Afficher en entier« – Je n’arrive pas à réfléchir normalement, a-t-il soufflé entre deux sanglots. Depuis qu’il est parti, je n’ai plus les idées claires.
Je savais trop bien ce que c’était, je l’avais su toute ma vie. Moi aussi, j’étais incapable de réfléchir normalement, incapable même de finir de formuler une pensée parce qu’elles ne venaient pas les unes derrière les autres mais en boucles pleines de nœuds qui s’enroulaient sur elles-mêmes, ou bien qu’elles étaient des sables mouvants dans lesquels je m’enfonçais, des trous de ver qui avalaient la lumière. »
Afficher en entierQue ça fasse mal ou non n'est pas vraiment la question.
Afficher en entierPlus près de toi, planant au-dessus de ton corps sans formes, un plateau avec de la nourriture. Tu avales. Tu regardes les Cheerios flotter dans le lait. Ton corps te fait mal. Une pensée te traverse l'esprit: Dieu seul sait ce que tu as a inhalé pendant ton sommeil.
Ce n'est pas terminé.
Afficher en entierIl s'efforce d'agir avec toi comme si tu étais normale et, de ton côté, tu joues le même jeu, même si vous avez l'un et l'autre conscience que ce n'est pas le cas. Les gens normaux peuvent embrasser quand ils le veulent. Ils ne transpirent pas comme toi.
Ils choisissent leurs pensées comme ils choisissent un programme à la télé. Toutes les personnes impliquées dans cette conversation savent que tu es dingue.
Afficher en entierPersonne ne dit au revoir à moins d'avoir envie de vous revoir.
Afficher en entierQue ça fasse mal ou non n'est pas vraiment la question.
Afficher en entierThere is hope, even when your brain tells you there isn't.
Afficher en entier" We are about to live the American Dream, which is of course, to benefit from someone else's misfortune "
" What I love about science is that as you learn, you don't really get answers. You just get better questions "
Afficher en entier- Ca me rappelle une histoire que ma mère m'a racontée, a dit Daisy.
- Laquelle?
[...]
- Alors voilà : il y a un scientifique qui donne une conférence sur l'histoire de la Terre devant un public énorme et il explique que notre planète s'est formée des milliards d'années auparavant à partir d'un nuage de poussière cosmique, puis qu'elle a été très chaude pendant un certain temps avant de refroidir; c'est là que les océans sont apparus. Une forme de vie composée d'une seule cellule a alors émergé de ces océans et, des milliards d'années plus tard, elles sont devenues plus nombreuses et plus complexes jusqu'à ce que, il y a deux cent cinquante mille ans environ, l'homme évolue et se mette à utiliser des outils sophistiqués pour construire des vaisseaux spatiaux et tout le reste. Donc, il fait cette présentation de l'histoire de la Terre et de la vie et, à la fin, il demande si les gens ont des questions. Une vieille dame assise dans le fond lève la main et dit : "C'est bien gentil tout ça, monsieur le scientifique, mais la vérité, c'est que la Terre est une surface plane posée sur le dos d'une tortue géante." Le scientifique, qui a envie de se payer la tête de la vieille dame, lui demande alors : " Dans ce cas, sur quoi repose la tortue géante? " Et la femme lui répond : " Eh bien, elle se tient sur la carapace d'une autre tortue géante." Cette fois, le scientifique est agacé et il lui rétorque : "Dans ce cas, sur quoi repose cette tortue-là?" Et la vieille dame lui lance : " Mais monsieur, vous ne comprenez pas. Ce sont des tortues à l'infini." (pp 291-292)
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