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La vie ne repasse pas les plats. Les occasions perdues le sont pour toujours. La vie ne fait pas de cadeau. La vie est un rouleau compresseur, un despote qui tient son royaume en y faisant régner la terreur par son bras armé : le Temps. Et le Temps gagne toujours à la fin. Le Temps est le plus grand exterminateur de l'histoire.
Afficher en entierLes gens qui veulent des enfants se sentent forcément de taille à les protéger
Afficher en entierJe pense comme Brassens que "sitôt qu'on est plus de quatre, on est une bande de cons"
Afficher en entier"Celui qui combat des monstres doit prendre garde de devenir monstre lui-même.
La maxime nietzschéenne paraissait éculée. Pourtant son constat rebattu était juste. Tant que durait la traque, vous n'étiez pas très différent de celui que vous poursuiviez. Et cette conclusion donnait un goût amer à toutes les victoires. Même quand vous pensiez l'avoir vaincu, le mal restait en germe. En vous. Post coïtum triste.
Afficher en entier- Vous connaissez le mot de Shakespeare : "Même la bête la plus féroce connaît la pitié." Mais l'homme ne connaît pas de pitié. L'homme est le pire des prédateurs. L'homme est une vermine qui, sous couvert d'un vernis de civilisation, ne prend son pied qu'en dominant et en humiliant. Une espèce mégalomaniaque et suicidaire qui hait ses semblables parce qu'elle se déteste elle-même.
Afficher en entier"Un homme intelligent est parfois obligé de boire pour pouvoir passer du temps parmi les imbéciles." Voilà, c'était ça. L'alcool ne résolvait fondamentalement aucun problème, mais il offrait un moyen transitoire de supporter la grande alliance de la médiocrité qui, d'après lui, avait contaminé l'humanité.
Afficher en entierLes artistes, c'est comme les enfants : c'est souvent ingrat.
Afficher en entierEn fait, vous n'arrêtez jamais, Coutances! Vous êtes comme le lapin Duracell: vous frappez comme un sourd sur votre tambour sans vous rendre compte que vous pourrissez la vie des autres!
Afficher en entierSur ta poitrine, un étau. Dans ton ventre, un gouffre. Devant tes yeux, un horizon charbonneux, à jamais barré par le chagrin.
Toi même, tu n'avais pas conscience d'en être là. Ces dernières années, tu t'es un peu perdue, c'est vrai, et depuis longtemps tu sais que la vie et fragile. Mais tu ne t'attendais pas à perdre pied aujourd'hui et à basculer si vite. Surtout, tu ne savais pas que ce torrent de boue coulait en toi. Cette noirceur, ce poison, cette misère. Ce sentiment de solitude perpétuelle qui s'est brusquement réveillé et qui te terrorise.
Afficher en entier"On a qu'une vie et je ne voulais pas passer la mienne en courbant constamment l'échine."
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