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À la minute où je t'ai mise au monde, je savais que tu compterais plus que tout. J'ai même compris que je n'aurais jamais d'autre enfant parce que je ne pourrais pas l'aimer autant que toi. À l'instant où j'ai posé les yeux sur toi, petit être fragile, mais plus brave qu'un guerrier viking, j'ai su que je serai capable de donner ma vie pour toi, que je me battrais jusqu'à la mort pour que tu vives.
Afficher en entier- Tu veux mon avis ?
Elle hoche la tête.
- À moins que tu le fasses pour toi, t'as pas besoin de ça. Vraiment.
Afficher en entierIl m’entraîne avec lui tout près de la rambarde du chalet pour récupérer un drôle de manteau rouge à fourrure. Il l’enfile, l’attache pendant que je fais des yeux ronds, puis il se penche sur un panier en osier tout en hauteur.
– File-moi un coup de main, s’il te plaît, ce truc est super chiant à mettre.
Il le soulève par les sangles accrochées aux extrémités, et je percute. C’est une hotte ! Une hotte avec plein de bidules et de machins dedans.
– Euh… tu te déguises en père Noël ?
– Faut c’qui faut, ma p’tite dame !
Je l’aide à enfiler la hotte.
– Fouille à l’intérieur, j’ai deux ou trois éléments à ajouter.
Je m’exécute et en ressors une ceinture noire qu’Augustin s’attache autour de la taille, une fausse barbe qu’il s’accroche derrière les oreilles, et un bonnet rouge à étoiles clignotantes qu’il s’écrase sur la tête. J’ai du mal à me retenir de rire.
– Fais pas la maligne, mère Noël, il y en a aussi pour toi !
– Hein ? Jamais de la vie !
Il fouille dans la poche de son énorme veste et me fait mettre un bonnet identique au sien. Je suis morte ! Et tellement prise au dépourvu que j’en oublie que je suis stressée.
– Estime-toi heureuse que je ne te prenne pas en photo ! Allons-y !
Arg… dans quoi je me suis embarquée ?
Afficher en entierJe lui rends son baiser, et serre entre mes doigts le précieux cadeau qu’il m’a offert, le plus beau cadeau que je pouvais espérer.
Un cœur pour Noël.
Afficher en entier« — Tu garderas ce cœur toujours sur toi, et chaque fois que tu auras peur, tu te souviendras que tu es plus forte que ça, et surtout que tu as conquis le mien. »
Afficher en entier« Je n’ai plus peur.
Je suis avec lui, plus rien ne m’arrivera jamais. »
Afficher en entier« — Ton cœur ne me fait pas peur, murmure-t-il. J’aimerais que tu me laisses l’apprivoiser, et lorsqu’il t’effraiera, tu te cacheras derrière moi et tu me laisseras m’occuper de lui. »
Afficher en entier« J’écarquille les yeux.
— Tu m’admires ?
— T’es une guerrière.
Je ne peux m’empêcher de pouffer.
— C’est pas comme si j’avais eu le choix. J’ai juste fait le seul truc qui s’offrait à moi : essayer de rester en vie.
— Je suis content que tu l’aies fait. »
Afficher en entier« Mon père se tourne vers la table et regarde l’assiette de sablés posée dessus.
— Dis-moi que ce morfal en a laissé !
— Ah, ah ! Il en reste plein.
— Ahhh, je suis chanceux ! Au fait, tu as réfléchi à ton cadeau de Noël ? demande-t-il en croquant dans un biscuit.
— Pas encore, et toi ? Tu aimerais quoi ?
Mon père me regarde très sérieusement.
L’émotion se lit dans ses yeux, et je sais, je sais que ce qu’il va dire sera important.
— Je veux que tu te remettes à vivre. »
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