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Ce que je voyais de Dimitri à présent ne faisait que me conforter dans ma résolution.

- Non, Rose...

Il y avait de la panique dans sa voix. Si je sautais du pont, il me perdrait pour toujours. Je ne deviendrais jamais une Strigoï. Pour me transformer, il avait besoin de me vider de mon sang avant de me faire boire le sien. Si je sautais, c'était la rivière qui se chargerait de me tuer en non l'exsanguination. Je serais morte depuis longtemps lorsqu'il me retrouverait dans l'eau.

- S'il te plait..., me supplia-t-il.

Son ton plaintif me surprit et me brisa le coeur en me rappelant trop vivement l'ancien Dimitri, celui qui n'était pas un monstre, celui qui se souciait de moi, qui m'aimait, qui croyait en moi et qui m'avait fait l'amour. L'autre Dimitri, celui qui était incapable de toutes ces choses, fit deux pas vers moi, puis s'arrêta encore.

- Nous sommes faits pour être ensemble.

- Pourquoi? murmurais-je.

La brise emporta ma question, mais il m'entendit quand même.

- Parce que je te veux.

Je lui offris un sourire triste en me demandant si nous nous reverrions un jour dans le royaume des morts.

- Mauvaise réponse.

Je lâchai la rambarde.

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Voilà pourquoi je tenais mon pieu de ma main libre.

Je plongeai mon regard dans le sien.

- Je t'aimerai toujours.

Puis je plantai mon pieu dans son torse.

Mon coup ne fus pas aussi précis que je l'aurais voulu, et son habileté à esquiver n'arrangea rien. Je remuai le pieu pour l'enfoncer le plus profondément possible sans être certaine de pouvoir atteindre son coeur sous cet angle. Alors il cessa de se débattre. Il me regarda avec stupeur et ses lèvres frémirent pour esquisser un sourire douloureux.

- C'est la réponse que tu attendais de moi... hoqueta-t-il.

Ce furent ses dernières paroles.

Son mouvement pour tenter d'esquiver le pieu l'avait déséquilibré sur la rambarde. La magie de l'arme qui le paralysait fit le reste.

Dimitri tomba.

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Je n'oublierai jamais Dimitri-pas tant que je vivrai. Et cette fois, je n'oublierai pas ses leçons.

Je plongeai le pieu dans son torse à une vitesse à laquelle il n'était pas préparé. J'eus assez de force pour franchir les côtes et atteindre son coeur.

J'eus l'impression de transpercer le mien en même temps.

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-C'est... C'est l'écharpe d'Ibrahim... C'est un héritage de famille...

-Non, elle appartenait à un mafieux du nom d'Abe...

Je m’interrompis dès que son nom franchit mes lèvres. Abe. Ibrahim. En entendant les deux prénoms prononcés l'un après l'autre, je pris conscience à quel point ils étaient proches. Abe... En anglais, c'était le diminutif d'Abraham. Abraham, Ibrahim. Il n'y avait qu'une petite variation dans les voyelles. Abraham était un prénom assez répandu aux Etat-Unis, mais je n'avais entendu celui d'Ibrahim qu'une seule fois. La reine Tatiana l'avait prononcé sur un ton méprisant en parlant de quelqu'un avec qui ma mère avait eu une liaison.

-Ne me dis pas qu'Abe est mon père ?? Mon dieu ! Je suis le fille de Zmey. Zmey Junior. Zmeyette même.

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Nous achevâmes notre dîner et empilâmes nos assiettes pour faciliter le travail de la femme de ménage. Tandis que je jetais les restes dans la poubelle, je sentis Adrian s'approcher derrière moi.

- Voilà une activité bien domestique pour toi, me taquin-t-il. Mais ça te rend sexy. Je vais me mettre à rêver de toi en tablier en train de passer l'aspirateur.

- Comme tu m'as manqué, Adrian, répliquai-je avec une grimace. J'imagine que tu ne vas pas m'aider ?

- Non. J'ai déjà aidé en finissant mon assiette. Tu as le droit de me remercier.

J'éclatai de rire.

- Heureusement que tu n'as rien dit quand j'ai promis à ma mère que j'allais rester. Tu aurais risqué de me faire changer d'avis.

- Je n'aurais pas pu m'opposer à son désir. Ta mère semble être le genre de femme qui obtient toujours ce qu'elle veut. (Il jeta un coup d'œil vers Lissa et ma mère qui discutaient ensemble de l'autre côté du salon, et baissa la voix.) Ce doit être de famille. Je devrais peut-être lui demander son aide.

- Pour te procurer des cigarettes de contrebande ?

- pour demander à sa fille si elle veut bien sortir avec moi.

Je faillis faire tomber l'assiette que je tenais.

- Tu me l'as demandé des centaines de fois !

- Pas vraiment. J'ai fait des suggestions inappropriées et souvent parlé de nudité. Mais je ne t'ai jamais demandé de m'accorder un rendez-vous. Et si mes souvenirs sont bons, tu m'avais promis de me donner une chance si je te laissais vider mon compte en banque.

- Je ne l'ai pas vidé, me défendis-je.

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-Pourquoi? lui demandai-je.

-Pourquoi quoi?

Il paraissait intrigué, ce dont je ne croyais pas un Strigoï capable.

-Pourquoi me veux-tu?

Je ne comprenais pas plus que lui pourquoi je lui posais une telle question.

-Pourquoi ne te voudrais-je pas?

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"Tu as oublié une autre de mes leçons : ne tourne jamais le dos à ton ennemi avant d'être sûre qu'il est mort. Il semblerait que nous devions revoir cette leçon à notre prochaine rencontre, c'est à dire très bientôt."

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-Rose ! Je sais qu'on se verra demain, mais ...

-Mais quoi ?

-Je voulais simplement te dire qu'apres tout ce qu'on vient de vivre...je ne veux plus qu'on reste éloignées l'une de l'autre si longtemps. Bien sur,je sais qu'on ne peut pas passer tout notre temps ensemble -l'idee est effrayante, d'ailleurs- mais ce n'est pas pour rien que nous sommes liées. Nous sommes faites pour veiller l'une sur l'autre et nous soutenir.

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-C'est tout ce que tu as à te mettre ?

La plupart de mes vêtements étaient éparpillés dans toute la Russie. Un alchimiste avait retrouvé un jean, des chaussures et un sweat-shirt, et j'allais devoir m'en contenter jusqu'à mon retour aux Etat-Unis.

-Je n'ai besoin de rien d'autre.

Abe hausse un sourcil, se tourna vers l'un de ses gardiens et me désigna d'un geste discret. Ce dernier retira immédiatement son manteau pour me l'offrir.

-Non , je n'ai pas...

-Prends-le m'ordonna Abe.

J'obéis. Alors, à ma grande stupeur, Abe commença à dérouler l'écharpe qu'il portait. C'était l'une des plus jolie que je lui avait vu. Elle était en cachemire. Je commençais à protester, mais son expression m'imposa le silence. Je passai l'écharpe à mon cou et le remerciai en me demandant si j'allais le revoir un jour.

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Ce que je voyais de Dimitri à présent ne faisait que me conforter dans ma résolution.

- Non, Rose...

Il y avait de la panique dans sa voix. Si je sautais du pont, il me perdrait pour toujours. Je ne deviendrais jamais une Strigoï. Pour me transformer, il avait besoin de me vider de mon sang avant de me faire boire le sien. Si je sautais, c'était la rivière qui se chargerait de me tuer en non l'exsanguination. Je serais morte depuis longtemps lorsqu'il me retrouverait dans l'eau.

- S'il te plait..., me supplia-t-il.

Son ton plaintif me surprit et me brisa le coeur en me rappelant trop vivement l'ancien Dimitri, celui qui n'était pas un monstre, celui qui se souciait de moi, qui m'aimait, qui croyait en moi et qui m'avait fait l'amour. L'autre Dimitri, celui qui était incapable de toutes ces choses, fit deux pas vers moi, puis s'arrêta encore.

- Nous sommes faits pour être ensemble.

- Pourquoi? murmurais-je.

La brise emporta ma question, mais il m'entendit quand même.

- Parce que je te veux.

Je lui offris un sourire triste en me demandant si nous nous reverrions un jour dans le royaume des morts.

- Mauvaise réponse.

Je lâchai la rambarde.

Alors il me rattrapa avec la rapidité inssensée des Strigoïs. Il me saisit le bras et m'attira à lui pour me ramener sur le pont, à moitié seulement, car je réussis à garder mes jambes suspendues dans le vide.

- Cesse de me résister! cria-t-il en tirant plus fort sur mon bras.

Il prit lui-même une position précaire en passant une jambe par-dessus la rambarde pour mieux m'agripper.

- Lâche-moi! ripostai-je.

Mais il était trop fort et parvint à me hisser suffisamment par-dessus la rambarde pour que je ne coure plus le risque de tomber.

Nous y étions. Avant de sauter, j'avais vraiment réfléchi à ma mort et l'étais préparée à l'accepter sans regret. Mais j'avais aussi envisagé que Dimitri puisse avoir une réaction de ce genre. Il était assez rapide et assez doué pour cela. Voilà pourquoi je tenais mon pieu de ma main libre.

Je plongeai mon regarde dans le sien.

- Je t'aimerai toujours.

Puis je plantai mon pieu dans son torse.

Mon coup ne fut pas aussi précis que je l'aurais voulu, et son habilité à esquiver n'arrangea rien. Je remuai le pieu pour l'enfoncer le plus profond possible sans être certaine de pouvoir atteindre son coeur sous cet angle. Alors il cessa de se débattre. Il me regarda avec stupeur et ses lèvres frémirent pour esquisser un sourire douloureux.

- C'est la réponse que tu attendais de moi..., hoqueta-t-il.

Ce furent ces dernières paroles.

Son mouvement pour tenter d'esquiver le pieu l'avait déséquilibré sur la rambarde. La magie de l'arme qui le paralysait fit le reste.

Dimitri tomba.

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