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— Je pense que tu fumes pour te donner le temps de réfléchir à ta prochaine réplique.

Il s’étouffa avec sa fumée en éclatant de rire.

— Je suis impatient de te revoir, Rose Hathaway ! Si tu es si charmante quand tu es fatiguée et contrariée, et si sexy en vêtements de ski avec un coquard, tu dois être dévastatrice quand tu es en pleine forme.

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— Tu sais ce qui aiderait ? demandai-je en continuant à fuir son regard.

— Quoi ?

— Que tu coupes cette horreur musicale pour nous mettre quelque chose qui aurait été enregistré après la chute du mur de Berlin…

Il éclata de rire.

— Comment fais-tu ? C’est en histoire que tu as les plus mauvaises notes et tu sembles tout savoir sur l’Europe de l’Est…

— C’est que j’ai besoin de matière pour mes blagues, camarade.

Il changea la fréquence de l’autoradio sans cesser de sourire… et s’arrêta sur une station qui passait de la country.

— Eh ! m’écriai-je. Je ne pensais pas exactement à ça…

Il retint difficilement un nouvel éclat de rire.

— Choisis celle que tu préfères. C’est l’une ou l’autre…

— Alors reviens aux années quatre-vingt, me résignai-je en soupirant.

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_ A notre prochain entrainement? lui demandai-je. Parce que nous recommençons, n'est-ce pas? Tu as encore tant de choses à m'apprendre...

Il s'arrêta dans l'embrasure de la porte pour me sourire par-dessus son épaule.

_ Oui. Des tas de choses.

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Je fus surprise d'entenfre la porte s'ouvrir quelques minutes plus tard ,et encore plus lorsque dimitri fit son apparotion .Mon coeur s'emballa par reflexe,puis je détournai les yeux sans savoir quoi penser.J'entendis ses bottes crisser dans la neige tandis qu'il se dirigeait vers moi.Un instant plus tard ,il retirait sa longue veste pour en draper mes epaules.

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CHAPITRE PREMIER

Je ne pensais pas que ma journée puisse être plus mauvaise jusqu'à ce que ma meilleure amie m'annonce qu'elle avait peur de devenir folle. Encore.

— Quoi ? Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Je me trouvais dans la salle commune de son dortoir, en train de refaire le lacet d'une de mes bottes. Je levai aussitôt la tête pour la dévisager à travers la masse emmêlée de cheveux bruns qui me couvrait la moitié du visage. Je m'étais endormie après les cours et avais jugé l'usage de ma brosse superflu pour ne pas être en retard. Les cheveux blond platine de Lissa étaient, comme toujours, parfaitement coiffés et couvraient ses épaules d'une sorte de voile nuptial. Elle me contemplait avec un sourire amusé.

— J'ai dit que j'ai l'impression que mes cachets me font moins d'effet.

Je me relevai en écartant mes cheveux.

— Qu'est-ce que ça veut dire ? (Des Moroï passaient autour de nous, pressés d'aller dîner ou de retrouver leurs amis.) Est-ce que tu commences à...? m'inquiétai-je en baissant la voix. As-tu recouvré tes pouvoirs ?

Elle secoua la tête avec regret.

— Non. Je me sens plus près de la magie, mais je ne peux toujours pas m'en servir. Ce que j'ai surtout remarqué, c'est l'autre chose, tu sais... Parfois, je me sens déprimée sans raison, mais rien de comparable à ce que ça a pu être, s'empressa-t- elle d'ajouter en voyant ma grimace. (Avant qu'on la mette sous traitement, il arrivait à Lissa d'être assez déprimée pour s'infliger des entailles.) C'est juste un peu plus présent qu'avant...

— Et le reste ? L'angoisse ? Le délire de persécution ?

Lissa éclata de rire. Apparemment, le problème lui paraissait moins grave qu'à moi.

— Tu parles comme si tu avais lu des livres de psychiatrie !

De fait, j'en avais lu.

— C'est seulement que je m'inquiète pour toi. Si tu crois que tes cachets ne te font plus assez d'effet, nous devons en parler à quelqu'un.

— C'est inutile, répondit-elle avec empressement. Je vais bien, je t'assure. le traitement fonctionne toujours... seulement un peu moins bien. Je pense qu'il est trop tôt pour paniquer. Surtout toi et surtout aujourd'hui.

Elle changeait de sujet, ce qui se montra efficace. J'avais appris une heure plus tôt que je devais passer ma Qualification le jour même. C'était un examen, ou plutôt un entretien, auquel étaient soumis tous les novices pendant leur deuxième année de second cycle à Saint-Vladimir. Puisque j'étais occupée à cacher Lissa dans le monde des humains l'année précédente, je l'avais manqué. on devait donc me conduire auprès d'un gardien extérieur à l'académie pour qu'il me fasse subir l'entretien. Merci de m'avoir prévenue, les gars...

— Ne t'en fais pas pour moi, insista Lissa en me souriant. Je te tiendrai au courant, si ça empire.

— Très bien, lui accordai-je à contrecœur.

Par prudence, je m'ouvris néanmoins à elle pour sonder ses véritables sentiments à travers notre lien. Elle avait dit la vérité. Elle était calme et heureuse ce matin-là, il n'y avait pas à s'inquiéter. Sauf que je sentais effectivement, tout au fond de son esprit, un nœud d'impressions sinistres et inconfortables. Elles n'avaient pas la violence que je leur avais connue au pire de sa dépression, mais elles étaient bien de la même nature et je n'aimais pas cela. J'aurais tellement voulu qu'elles disparaissent tout à fait... en plongeant davantage en elle pour essayer d'y voir plus clair, j'eus la sensation étrange que ses émotions me touchaient. Un mouvement de répulsion me fit ressortir de son esprit en frissonnant.

— Est-ce que ça va? me demanda Lissa en fronçant les sourcils. On dirait que tu as la nausée, tout à coup.

— Je suis juste... nerveuse à cause de l'entretien, mentis-je. (Après quelques hésitations, je m'ouvris de nouveau à elle. Sa noirceur avait disparu sans laisser de trace. Ses cachets étaient peut-être encore efficaces, finalement.) Tout va bien.

— Eh bien, ça ne va plus aller si tu ne pars pas tout de suite, remarqua-t-elle en me montrant la pendule.

— Mince ! (Elle avait raison. Je la serrai rapidement dans mes bras.) À plus tard !

— Bonne chance ! me cria-t-elle.

Je traversai l'académie au pas de course pour retrouver mon mentor, Dimitri Belikov, qui m'attendait près d'une Honda Pilot. Modèle basique sans intérêt... Je n'espérais pas qu'on me promène en Porsche dans les montagnes du Montana, mais je n'aurais rien eu contre une voiture plus glamour.

—Je sais, je sais..., m'excusai-je en voyant sa grimace. Désolée d'être en retard.

Prenant conscience tout à coup que j'allais passer l'un des examens les plus importants de ma vie, je chassai de mon esprit toutes mes inquiétudes pour Lissa et ses cachets qui ne fonctionnaient peut-être pas. Mon désir de la protéger n'aurait pas grande valeur si on m'empêchait de devenir sa gardienne à cause d'un entretien raté.

Dimitri se tenait immobile, aussi renversant que d'habitude. Les grands bâtiments de brique commençaient à projeter leurs ombres démesurées dans les premières lueurs qui précèdent l'aube. Autour de nous, la neige s'était mise à tomber. Je suivis des yeux les légers flocons qui tombaient mollement pour fondre dans ses cheveux noirs.

— Qui d'autre nous accompagne ? Il haussa les épaules. — Personne. Nous partons tous les deux. Mon humeur passa aussitôt de joyeuse à extatique.

Dimitri et moi. Seuls. Dans une voiture. Cela valait bien un examen-surprise...

— Est-ce que c'est loin ?

Je priai en silence pour que le trajet soit vraiment très long... mettons une semaine. Tant qu'à faire, je priai aussi pour que nous ayons besoin de passer des nuits dans de luxueuses chambres d'hôtel, ou alors pour qu'une avalanche bloque la route et nous force à échanger la chaleur de nos corps pour rester en vie.

— Cinq heures.

— Ah!

Un peu moins que j'espérais. Néanmoins, cinq heures valaient toujours mieux que rien, et la brièveté du trajet n'excluait pas l'hypothèse de l'avalanche.

Les routes sinueuses et enneigées auraient rendu le trajet pénible à un humain, mais nos yeux de dhampirs s'accommodaient facilement de la mauvaise visibilité. Je regardai droit devant moi en m'efforçant d'oublier la lotion après-rasage de Dimitri, même si elle emplissait l'habitacle d'un parfum citronné qui me faisait fondre. Pour garder la tête froide, je me concentrai sur ma Qualification.

Ce n'était pas le genre d'examen qui se préparait: on réussissait ou on échouait. Des gardiens importants venaient faire passer des entretiens aux novices pour évaluer leur motivation, c'est-à-dire leur futur degré d'implication dans leur travail. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais des rumeurs circulaient d'une année sur l'autre. On racontait que les examinateurs s'intéressaient autant au caractère du novice qu'à son niveau et qu'ils avaient le pouvoir de faire renvoyer de l'académie les élèves qu'ils ne jugeaient pas dignes de devenir gardiens.

— Est-ce que ce ne sont pas eux qui viennent, d'habitude ? demandai-je à Dimitri. Je n'ai rien contre l'idée de faire une balade, mais pourquoi nous déplaçons-nous jusqu'à eux ?

— Pour commencer, il ne s'agit pas d'eux mais de lui, m'expliqua-t-il avec le léger accent qui trahissait son origine russe même s'il parlait mieux l'anglais que moi. Puisqu'il s'agit d'une situation particulière et qu'il nous fait une faveur, c'est à nous de faire le trajet.

— Qui est-ce ?

— Arthur Schœnberg.

Je quittai la route des yeux pour dévisager Dimitri.

—Quoi?

Arthur Schœnberg était une légende. C'était l'un des plus grands tueurs de Strigoï encore en vie et il avait été chef du conseil des gardiens, l'instance qui assignait son Moroï à chacun et prenait les décisions qui nous concernaient tous. Il avait fini par prendre sa retraite pour se consacrer à la famille royale qu'il protégeait, les Badica. Même vieillissant, il était encore mortellement dangereux, et ses exploits étaient à mon programme.

— N'y avait-il personne d'autre de disponible ? m'inquiétai-je d'une voix mal assurée.

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SPOILER

« Le dernier gardien était une femme. Ses cheveux châtains-roux bouclés et coupés carré, et ses yeux bruns étaient pensifs à l'heure actuelle. Comme je l'ai dit, beaucoup de femme dhampire choisissent d'avoir des enfants plutôt que de suivre le chemin des gardiens. Puisque je suis moi-même l'une des rares femmes dans ce métier, j'ai toujours été heureuse d'en rencontrer d'autres, comme Tamara.

Seulement, elle n'était pas Tamara. C'est quelqu'un que je connais depuis des années, quelqu'un qui inspirait la fierté et l'excitation. Au lieu de cela, moi je sentais du ressentiment. Du ressentiment, de la colère et une profonde indignation.

La femme, debout, en face de la classe, c'est ma mère. »

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A la fin du cours, Mason me rejoignit encore.

- Eh bien ! On peut savoir qui t'as mise dans cet état ?

Je lui déballai mon histoire de pieu en argent et de cœur introuvable.

A mon grand dépit, ma mésaventure le fit rire.

- Comment peux-tu ignorer où se trouve le cœur ? Après en avoir brisé autant...

Comme à Dimitri, je lui jetais un regard féroce qui, cette fois, fit son effet. Mason blêmit.

- Belikov est un psychopathe maléfique que l'on devrait précipiter dans un nid de vipères enragées pour l'offense impardonnable qu'il t'a faite ce matin.

- Merci. (Je réfléchis un instant.) Est-ce qu'une vipère peut-être enragée ?

- Je ne vois pas ce qui l'empêcherait...Tous les animaux peuvent l'être non ? (Il m'ouvrit la porte du bâtiment avec galanterie.) Néanmoins, je pense que des oies du Canada fourniraient un meilleur supplice.

Je lui jetais un regard sceptique.

- Les oies du Canada seraient plus dangereuses que des vipères ?

- As-tu déjà essayer d'en nourrir ? S'offusqua-t-il en essayant vainement de garder son sérieux. Ce sont des bêtes vicieuses... Le nid de vipères offre une mort rapide. Les oies s'acharneraient sur toi pendant des jours ! L'agonie serait plus cruelles.

- Eh bien ! Je ne sais pas si je dois être impressionnée ou terrifiée à l'idée qu'un supplice pareil te soit venu à l'esprit...

- J'essaie seulement de trouver des manières créatives de venger ton honneur.

- Je n'avais pas remarqué à quel point tu étais créatif, Mase...

Nous nous tenions devant la porte de notre deuxième cours. Sans rien perdre de sa légèreté naturelle, Mason me donna la réplique sur un ton lourd de sous-entendus.

- Ma créativité s'étend à toutes sortes de domaines quand je suis près de toi, Rose....

Je riais encore de son idée de vipères et je m'étranglai de surprise. J'avais toujours trouvé Mason mignon, mais la chaleur que je découvrais dans son regard le rendait séduisant d'une manière que je n'avais jamais vraiment remarquée.

- Voyez-vous ça ! S'écria-t-il en comprenant qu'il m'avait prise de court. Rose qui ne trouve plus rien à dire...Ashford, 1, Hathaway, 0.

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La groseille... Il y en avait dans ce parfum. Elle était mélangée à des fleurs, parmi lesquelles je ne reconnaissais que le muguet. Mais peu importaient les ingrédients: ce mélange me parlait. Il était doux, mais pas trop. Je relus l'étiquette: Amor Amor.

-Parfaitement adapté, grommelai-je en songeant à mes problèmes sentimentaux qui se multipliaient.

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Après avoir abandonné les Moroï à leur sort, nous sortîmes de la résidence. Mason, dont les mouvements étaient lents et maladroits, ne pouvait pas me défier de la même manière que la veille. Cela dit, il s'en sortait plutôt bien, vu les circonstances. Sa blessure n'était pas aussi grave que nous l'avions craint, mais il eut la prudence de s'en tenir aux descentes les plus faciles.

Le cercle argenté de la pleine lune luisait dans la nuit. La lumière des réverbères absorbait l'essentiel de son rayonnement, mais si elle parvenait çà et là à caresser les coins d'ombre de ses rayons. Malheureusement, elle n'éclairait pas assez pour dessiner le profil des pics avoisinants, toujours dissimulés dans les ténèbres. Je me pris à regretter de ne pa être sortie admirer le paysage quand il faisait encore jour, un peu plus tôt.

Les descentes étaient d'une facilité navrante, mais je me forçait à rester avec Mason et ne le taquinai que de temps à autre sur l'effet soporifique de sa promenade avait sur moi. Même si les descentes étaient à mourir d'ennui, j'étais ravie d'être au grand air avec un ami et notre activité physique suffisait à m'empêcher de trop souffrir du froid. La lumière des réverbères se reflétait sur la neige, transformant le paysage en une vaste mer blanche sur laquelle tombaient des flocons épars. Si je me détournaient assez des sources de lumière, j'arrivais même à apercevoir les étoiles. Elles avaient un éclat cristallin dans cet air pur et froid. Nous passâmes l'essentiel de cette journée dehors, mais j'imposai que nous rentrions plus tôt que la veille en prétextant être fatiguée, pour que Mason puisse se reposer. Même s'il skiait encore avec beaucoup d'assurance, j'avais remarqué que sa cheville commençait à lui faire mal.

Nous étions en train de repartir vers la résidence en marchant très près l'un de l'autre et en riant d'une scène à laquelle nous avions assisté lorsque j'aperçus un éclair blanc du coin de l'oeil Mason reçut la boule de neige en pleine figure. Je me mis aussitôt sur la défensive et scrutai les environs. Des cris et des rires jaillirent d'une zone boisée où on avait bâti quelques cabanons qui servaient de réserves.

-Trop lent, Ashford! cria quelqu'un. ça ne paie pas d'être amoureux...

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J’empruntai le couloir en ayant l’impression d’être une livreuse, et m’arrêtai devant sa porte. Celle-ci s’ouvrit avant que j’aie eu le temps de frapper. Je me retrouvai nez à nez avec Adrian, qui semblait aussi surpris que moi.

— Petite dhampir ! m’accueillit-il cordialement. Je ne m’attendais pas à te trouver là.

— Je suis venue te rendre ça, expliquai-je en lui mettant la boîte dans les bras sans lui laisser le temps de protester.

Il la rattrapa maladroitement et tituba de surprise. Lorsqu’il eut recouvré son équilibre, il fit quelques pas dans sa chambre pour la poser par terre.

— N’en as-tu trouvé aucun qui t’ait plu ? Veux-tu que je t’en fasse livrer d’autres ?

— Je ne veux plus que tu me fasses le moindre cadeau.

— Ce n’est pas un cadeau, c’est un service public. Comment une femme peut-elle ne pas avoir de parfum ?

— Ne recommence pas, répétai-je fermement.

— Est-ce que c’est toi, Rose ? demanda tout à coup une voix derrière lui.

Je jetai un coup d’oeil par-dessus son épaule. Lissa.

— Mais qu’est-ce que tu fais là ?

J’avais mal à la tête et je pensais qu’elle se trouvait en compagnie de Christian. J’avais donc fait tout mon possible pour bloquer notre lien depuis mon réveil. En temps normal, j’aurais dû sentir qu’elle se tenait dans la pièce en approchant de la porte. Je m’ouvris à ses impressions pour découvrir sa surprise. Elle ne s’attendait pas à me voir là.

— Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? riposta-t-elle.

— Mesdames ! intervint Adrian, visiblement réjoui. Ne vous battez pas pour moi !

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