Extraits

— Je l'aime.

—Mais ? S'enquit Hunter.

Dans la bouche de Riker “je l'aime” avait dû sonner comme “j'ai envie de me pendre”.

Il n'avait pas répondu à sa question. Une fois de plus. Et, une fois de plus, elle lui suggéra un lieu de villégiature pour ses vacances.

—Allez au diable.

La loi exigeait que tous les citoyens humains des États-Unis donnent leur sang à leur mort. Le don d’organes, lui, restait toujours une affaire de choix. Nicole trouvait étrange que les humains soient obligés de nourrir les vampires, mais pas de sauver la vie de leurs congénères.

Nicole entra, laissant une fraîche odeur de poire au gingembre dans son sillage.

-Vous avez trouvé une solution?

-Non.

Il n'attendait pas que la porte se referme avant de l'attirer contre lui et d'enfouir le visage dans le creux de son cou.Ca lui avait manqué.Il n'avaient pas partagé un moment d'intimité depuis bien trop longtemps.

-comment va Bastien?

Riker ne supportait pas de devoir maintenir ses distances,meme s'il espionnait le garcon de loin dès qu'il le pouvait.

-Il se débrouille très bien,répondit-elle.

- Appele moi Sam.( Le demon révéla deux pleines rangées de dents qui auraient mieux convenu à un orque.)

Et, à l'avenir, évite les reproches. Si tu veux garder tes organes à l'intérieur de ton corps.

— Je ne sais pas pour toi, mais je n’ai pas pour habitude de fricoter avec des mecs sans raison.

— Alors quoi ? Tu vas me dire que tu cherches un mari ? que tu veux une maison avec une jolie clôture blanche et deux beaux enfants ? Je ne peux pas te donner ça.

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— Que veux-tu de…

S’élançant vers elle, Riker l’accula contre le mur. Il ne la toucha pas. Il posa unemain de part et d’autre de sa tête, la prenant au piège tout en se maintenant à distance de son corps. Il avait beau ne rien faire de sexuel, un désir vorace flamboyait dans ses yeux.

— Je te sens couler dans mes veines, dit-il. Je te goûte sur ma langue et hume ton arôme épicé.

source: La Chronique des Passions

— Vieux, tu es dans la merde.

— Merci, chef d'enfoncer des putains de portes ouvertes.

- J'aurais dû faire conseiller conjugal ou thérapeute.

- Soyez maudit, grommela-t-elle. Je suis sûre que vous me boufferez dés que vous aurez les yeux ouverts et moi je suis là, à m'apitoyer sur votre sort.

- Ceux qui nous pourchassent sont experts en la matière. Et ils recherchent deux séries de pas. (Sans compter que je me déplace plus vite que vous, même si je dois supporter votre poids.

- Dîtes tout de suite que je pèse une tonne !