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« - Tu l'aimes ?
- Ben ouais , elle est belle.
- C'est tout ?
- Euh... quoi d'autre ?
- Je te demande si tu l'aimes. Je te parle d'amour. Et toi tu me dis qu'elle est belle ? Belle ?! Moi quand je te parle de beauté, je ne te parle pas de son joli petit cul moulé dans un jean Levi's. Ni de ses lèvres pulpeuses. Ni de ses grand yeux pétillants. Putain. Je ne parle pas de ça. Moi ce que je voulais que tu me dises c'est que tu l'aimes. Que tu aimes tout d'elle. Ses défauts. Les pires. Le goût de ses larmes quand rien ne va plus. L'odeur de ses cheveux quand tu l'embrasses dans le cou. Ses tâches de rousseurs quand l'été pointe le bout de son nez. Et quand j'évoque le mot amour. S'il te plait. Ne l'associe pas au sexe. Parce que tu vois. Savoir combien de fois tu te la tape tous les jours, moi, je m'en fous. Merde. Il y a des mots pour parler d'elle. Pas des mots en tocs. Pas des mots qui soient faux. Pas l'un de ses mots ringards que tu ais entendu dans un film. Pas comme ça. Parfois il n'y a pas de mots. Juste des regards. Des gestes. Encore des regards. Puis un sourire. Qui dure. Qui dure, parce que tu as ta main posée sur sa peau brûlante. Parce que dans sa poche furtivement tu as as caché un petit gribouillis avec inscrit " Je t'aime " quand sa tête était tournée. Parce que les jours passent trop vite quand elle est là et que tu ne veux plus la quitter. Que tu ne peux plus lâcher sa main. Et que tu lui dis que sans elle, chaque minute est inutile. Et en revanche. Parce que tout ne va jamais bien. Que ses yeux brillent. Pleurs. Lors d'une dispute. Qu'elle te lance au visage des mots affreux. Des cris de haine. Alors pardonne-la. Recommence à zéro. Et dis-lui. Cris le. Je t'aime. L'amour c'st ça. Ce n'est pas un jeu. Pas de la merde. C'est dangereux. Tu vois. Moi. C'est ça dont je te parle. »
Afficher en entierPrivilégier le bonheur de l'autre au détriment du sien, c'est une jolie raison non ?
Afficher en entierJe n'imaginais pas pouvoir aimer commeje l'ai aimée. J'ai cru à elle comme on croit à un rêve. Quand il s'est évanoui, j'ai disparu avec lui.
Afficher en entier- J'ai envie de t'embrasser, dit Arthur.
- Pourquoi est-ce que tu me le demandes au lieu de le faire ? répondit Lauren.
- Je t'ai dit que j'étais terriblement vieux jeu.
Afficher en entier"La confiance est ce qu'il y a de plus précieux au monde mais aussi de plus fragile, sans elle, rien n'est possible."
Afficher en entierElle était comme une promesse que la vie n'a pas tenue ; moi je tiens toujours mes promesses
Afficher en entierIl suffit de cesser de croire une seule seconde pour que le rêve se brise en mille morceaux.
Afficher en entier« Ce n'est pas seulement l'endroit où l'on va qui donne un sens à la vie, mais aussi la façon dont on s'y rend. »
Afficher en entierArthur caressa le marbre blanc et s'assit sur la pierre encore empreinte de la tiédeur du jour. Le long du mur qui borde la tombe de Lili, pousse une vigne. Elle donne chaque été quelques grappes d'un raisin que picorent les oiseaux de Carmel.
Arthur entendit crisser des pas sur le gravier, il se retourna pour voir Paul qui s'asseyait devant une stèle à quelques mètres de lui. Son ami, se mettait, lui aussi, à parler sur le ton de la confidence.
-Ça ne va pas très fort, hein, madame Tarmachov ! Votre sépulture est dans un état, c’est une honte ! Ça fait si longtemps, mais je n'y suis pour rien, vous savez. A cause d'une femme dont il voyait le fantome, l'abruti là-bas avait décidé d'abandonner son meilleur ami. Bon, enfin voilà, il n'est jamais trop tard, et j'ai apporté tout ce qu'il fallait.
D'un sac d'épicerie, Paul sortit une brosse, du savon liquide, une bouteille d'eau et commença à frotter énergiquement sur la pierre.
-je peux savoir ce que tu es en train de faire ? demanda Arthur. Tu la connais, cette madame Tarmachov ?
-Elle est morte en 1906 !
-Paul, tu ne veux pas arrêter tes idioties deux secondes ? C'est un lieu de recueillement ici quand même !
-Eh bien je me recueille, en nettoyant !
-Sur la tombe d'un inconnue ?
-Mais ce n'est pas une inconnue, mon vieux, dit Paul en se relavant. Avec le nombre de fois où tu m'a forcé de t'accompagner au cimetière pour rendre visite à ta mère, tu ne vas quand même pas me faire une scène de jalousie parce que je sympathise avec sa voisine !
Afficher en entierL'homme n'invente l'éternité de son existence que dans les sentiments qu'il partage.
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