Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Combien de temps vais-je attendre, les bras ballants, que tu reviennes à la raison ? J'ai été patient, Laurel.
Il la prit doucement par les épaules et la regardadroit dans les yeux.
- Et je suis fatigué d'attendre.
- Mais David...
- Ne me parle pas de David ! Si tu ne veux plus que je te touche parce que tu ne m'aimes pas ça, alors dis-le ! Mais n'attends pas que je m'inquiète des sentiments de David. Je me fiche de ce qu'il ressent, Laurel. C'est toi qui m'importe. Et quand tu me regardes avec cette douceur dans le regarde poursuivit-il en la serrant plus fort, et que tu sembles n'espérer qu'une chose, c'est d'être embrassée, alors je t'embrasse, et que David aille au diable, conclut-il d'un ton tranquille.
Afficher en entierCes lèvres remontèrent de sa gorge à son menton.
-David, mon père nous observe par la fenêtre.
-Ca ne me dérange pas, murmura-t-il.
-C'est parce que ce n'est pas TON père. Ouste!! s'écria-t-elle en riant.
David se redressa et passa la marche arrière.
-Je pense pouvoir me retenir jusqu'au prochain pâté de maisons.
Levant les yeux, il adressa un signe de la main à la silhouette visible par un interstice des rideaux du salon.
-David!
Le rideau se referma.
-Tu est incorrigible!
Il sourit d'un aire narquois.
-Tes parents m'adorent.
Et il disait vrai. Parfois, pourtant, elle n'en était plus aussi sûre.
Afficher en entier— Je ne suis pas désolé, dit Tamani, d’une voix pas du tout contrite.
— Bien, tu le devrais ! lança Laurel en se tournant vers lui juste une seconde.
— Pourquoi ? demanda Tamani, d’une voix si calme qu’elle en était agaçante.
Laurel pivota pour le regarder en face.
— Pourquoi devrais-je être désolé ? Parce que j’ai embrassé la fille que j’aime ? Je t’aime, Laurel.
Afficher en entier— Laurel. Regarde-toi ; tu as à peine changé.
Laurel répondit à son sourire, mais s’assombrit quand la mère de Tamani inclina la tête et se pencha à la taille.
Tamani avait dû sentir que Laurel s’était raidie, car il pressa la main de sa mère et lui dit :
— Laurel a subi suffisamment de formalités pour une journée. Elle est uniquement elle-même dans cette maison.
— Encore mieux, dit la mère de Tamani en souriant.
Puis, elle s’avança et prit le visage de Laurel, comme elle l’avait fait avec Tamani quelques instants avant, et lui embrassa les deux joues.
— Bienvenue.
Des larmes surgirent dans les yeux de Laurel. C’était l’accueil le plus chaleureux qu’elle avait reçu de tous sauf Tamani depuis son arrivée à Avalon. Sa mère lui manqua d’autant plus intensément.
— Merci, dit-elle doucement.
Afficher en entier- Il ne vit que pour toi, Laurel, et ce n'est pas peu dire. Chaque jour de sa vie. Même après ton emménagement à Crescent City, il ne faisait que parler de toi, s'inquiéter à ton sujet, se demander ce que tu devenais et s'il te reverrait un jour. Et même quand je lui disais que j'en avais assez de l'entendre parler de toi, je voyais bien qu'il continuait à penser à toi à chaque instant de la journée.
Afficher en entier- Pourquoi penses-tu que David me dérange autant?
Laurel baissa les yeux sur ses cuisses.
- Je ne peux pas simplement arriver en coup de vent et proclamer mes intentions. Je ne peux pas t'enlever. Je dois juste patienter et espérer qu'un jour, tu me demanderas.
- Et si je ne le fais pas ? dit Laurel, sa voix à peine plus qu'un murmure.
- Alors, j'imagine que j'attendrai éternellement.
Afficher en entierIl lança un bras autour de ses épaules – amicalement cette fois.
— Je ne pourrais jamais souhaiter cela pour toi. Elle plaça ses bras autour de lui et le serra.
— Pourquoi cette étreinte ? s’enquit Tamani.
— Juste parce que tu es toi.
— Bien, je ne vais certainement pas refuser un câlin, dit-il.
Son ton était nonchalant, blagueur, mais il enroula son autre bras étroitement autour d’elle, presque avec désespoir.
Afficher en entierTamani la retint par le poignet et, sans qu'elle ait pu protester, il pressa ses lèvres sur les siennes. L'espace d'un instant, Laurel se laissa submerger par la chaleur et l'urgence de se baisser, puis elle le repoussa violemment.
Elle regarda dans la direction de David en espérant qu'il n'avait pas assisté à ce moment? Mais il avait les yeux fixés sur eux, et vit donc Tamani qui tenait toujours le poignet de Laurel. Elle se dégagea d'un geste brusque.
Afficher en entier- Nos dons sont les plus rare de toutes les fées. Par conséquent, on nous honore. Nous seules pouvons ouvrir les portails, alors nous sommes protégées. Et Avalon elle-même est vulnérable à notre puissance, ainsi nous ne devons jamais être corrompus par l'ennemi. Avec de grands pouvoirs...
- ... vient une grande responsabilité ? dit Laurel en terminant sa phrase.
Jamison se tourna vers elle, souriant à présent.
- Et qui t'a enseigné cela ?
Laurel marqua une pause, embarrassé.
- Euh, Spider-Man ? répondit-elle sans conviction.
Afficher en entierElle se glissa derrière le volant et ajusta son rétroviseur afin de voir Tamani debout, les mains dans les poches, l’observant. Un léger mouvement attira son œil et elle examina un gros arbre au bout de son jardin. Elle mit un moment à distinguer la grande fée mince debout, à moitié cachée par le tronc. Shar. Il ne dit rien pour faire connaître sa présence : il se contenta d’un regard furibond.
Laurel frissonna. Son regard n’était pas dirigé vers Tamani, mais vers elle.
Afficher en entier