Benoît Grelaud

Le tome 2 des koboltz est dans la même veine que le premier tome. On retrouve tout ce qui m'avait conquise.

Le travail réalisé sur l'ouvrage est toujours aussi beau ce qui ne peut que capter le public cible qui est le jeune lecteur. La version numérique noir et blanc m'a encore une fois laissée sur ma faim.

Cette fois, l'extraction du pétrole et ses risques sont au coeur de l'histoire et ce thème est abordé de manière très réussie.

Les personnages nouveaux et anciens sont attachants, haut en couleur et imparfaits tout en restant crédibles. Ils se mettent dans des situations très drôles qui permettent de rendre le récit plus léger malgré les thèmes abordés. Encore une fois, à aucun moment le ton n'est moralisateur. L'auteur arrive à faire passer le message sans émettre de jugement qui donne mauvaise conscience. C'est juste la façon de faire qui permet une prise de conscience qu'on peut s'attribuer.

Niveau plume, l'auteur arrive à associer différents aspects rarement trouvés ensemble et de manière très réussie. le style est très poétique. La narration trouve un bon équilibre entre action, poésie et information tout en restant accessible à un jeune public. La vie des castors par exemple étaient particulièrement bien amenée.

À aucun moment les lecteurs ne sont pris pour des idiots, mais je me demande vraiment si dans ce tome là les plus jeunes auront les références pour comprendre une partie des blagues qui m'ont fait sourire. Pas d'inquiétude même sans ça, l'humour reste assez présent pour que chacun y trouve son compte.

Coup de coeur pour cette petite histoire toute en tolérance que je vais une nouvelle fois me procurer en version papier.

J'ai beaucoup aimé le thème et le déroulement de l'histoire. Les personnages sont très sympas, relous aussi mais très drôle, malgré la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent. En revanche, je suis extrêmement déçue par la fin. Je ne m'attendais à rien, mais j'aurai espéré autre chose. Je l'ai trouvée trop abrupte et pas assez développée. C'est dommage, car pour de la littérature classée "jeunesse", j'ai trouvé l'écriture très aboutie et comme cela se passe en montagne, les descriptifs des paysages, de la flore et de la roche très précis.

Un thriller ésotérique qui m'a passionnée jusqu'au bout.

Benoît Grelaud est plutôt connu pour ses romans fantasy jeunesse, c'est donc un tournant à 180 degrés qu'il prend avec ce thriller pour adultes.

On y retrouve la qualité de sa plume, et surtout une histoire saisissante comme je les aime.

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue : quatorze jeunes se réveillent dans la nature, sans savoir où ils sont, mais également sans se connaître. Un seul point commun, ils viennent du même arrondissement de Paris, mais n'ont aucun souvenir de ce qui a bien pu leur arriver. Ils découvrent un sac à dos à leur nom et une note sur l'un d'eux qui les prévient d'avancer à l'endroit indiqué par la carte et d'y être avant la fin du temps imparti, sinon...

C'est là que ça va se corser ;)

Comme les protagonistes, on avance à tâtons dans ce livre et l'on se pose tout un tas de questions : sommes-nous dans la vie réelle ? Sommes-nous sur Terre ? Sont-ils vraiment... la suite ici : http://cocomilady2.revolublog.com/les-mysteres-du-trone-de-fer-p1456242

Bonne lecture.

Axel est victime de harcèlement à cause de son surpoids.

Peut-être la boxe va l'aider à sans sortir?

Les chapitres sont cours mais percutant. J'ai bien aimer quand Axel parlait avec son ami imaginaire.

C'est un roman juste ou la langue des signes, peu souvent abordée dans les romans, sert une cause différente.

Roman ou le handicap est mis au service de la cause animale.

Sujet intéressant.

J'ai eu un petit moment de flottement au début du roman quand l'auteur saute d'une "époque" à une autre mais en avançant dans la lecture on s'y fait car c'est récurrent.

Le pauvre Axel, que de galères ! Que de problèmes ! Quand on croit qu'il va s'en sortir, BOUM, ça lui tombe encore dessus. Trop c'est trop comme on dit mais là, ça passe.

Un roman qui nous montre que chacun peut se dépasser, se surpasser même. Qu'une main tendue peut changer la donne.

La fin est un peu trop abrupte à mon goût.

Une lecture mignonne, mais qui ne m’a pas spécialement emballée.

Le titre de l’ouvrage m’avais intrigué, malgré sa couverture (qui n’est pas du tout dans mes goûts), et au vu du résumé, je pensais que ce serait une bonne petite lecture après les romans que j’avais enchainé… Malheureusement, ce court roman ne l’a pas trop fait avec moi ; je ne me suis attachée ni aux personnages, ni a leur monde, et du coup je n’ai pas réussi à m’impliquer dans leur quête…

Bref, c’était mignon, mais si je le compare avec la série Arthur et les Minimoys de Luc Besson, qui s’en approche par la thématique et bien… ça ne fait pas le poids (après, je n’ai pas relu cette série depuis mon enfance et il est possible que je la trouve bien moins bien que dans mes souvenirs).

À la sortie de ce livre, je me suis dit qu’il plairait à mon fils. Je me souviens avoir foncé à la librairie pour le commander… Bon, il a été lu, mais avec deux ans de retard… Mon fils me dit souvent : « quand j’ai trop de livres, je suis perdu et je ne sais pas par lequel commencé »… Il aura fallu le confinement pour qu’il se décide et que je le lise également, pour qu’on en parle. En ce moment, il lit « Sweet Sixteen » d’Annelise Heurtier, je lui laisse prendre de l’avance, et le rejoindrais…

C’est une lecture pleine d’enseignement pour les futures générations, pour les amoureux de la faune et de la flore et sensibles à l’écologie.

Les Koboltzs sont sympathiques et plein d’ingéniosité. L’auteur a su créer un univers à part entière, dans lequel chaque gamin pourra plonger facilement et s’identifier à ces personnages à l’imagination sans borne. Le fait qu’ils soient végétariens fait écho au mouvement qui exclut la consommation de chair animale et peut apporter une réflexion sur cet aspect. Que l’on soit adulte ou enfant, on apprend pas mal de choses, de manière sympathique, sans aucune nuance moralisatrice qui pourrait éloigner le lecteur de ces sujets. L’auteur le fait de manière ludique et tout en finesse. Plusieurs thèmes sont abordés, comme le recyclage, la pollution, ce qui permet aux enfants, de s’y intéresser et d’être respectueux de la Terre.

Ce fut un moment plaisant, tellement le propos est intelligemment mené, avec beaucoup d’humour.

Je regrette juste que nous n’ayons pas découvert ce livre au moment de sa sortie. En deux ans, la réflexion de mon fils s’est aiguisée, et même s’il a trouvé ça intéressant, il a trouvé que c’était trop enfantin. Je dirais donc que pour un grand lecteur, c’est un livre que l’on découvre facilement avant neuf ans…

C’est avec plaisir que nous avons enchaîné avec le tome 2 des aventures des Koboltz.

Cette fois, les Kobolotz bretons, ont été désignés comme Centre de Formation des troupes d’élites qui se déplaceront sur terre. Leur première mission, se déroulera au Canada et particulièrement au Québec où ils retrouveront, Rakiriko le magicien, afin de détruire le réseau de pétrole qui traverse le Canada.

Les personnages sont toujours aussi attachants, peut-être même un peu plus maintenant que l’on en connaît certains. On se délecte de leurs aventures, et on apprécie encore mieux leur humour.

J’ai trouvé que l’auteur allait plus loin dans le traitement de l’écologie et du rapport à la nature, mais sans jugement, ou aspect moralisateur, poussant ses lecteurs, dans une vraie réflexion sur les dégâts causés par la pollution.

L’auteur a un vrai talent pour rendre accessible des sujets compliqués, pour que les générations futures aient toute conscience du changement qui doit s’opérer. Certaines explications sont tellement limpides que même en tant qu’adulte, on se dit, « jamais je n’aurais pensé expliquer cela comme ça… »

Mon fils qui a lu la version papier, qui je dois dire est vraiment jolie avec les illustrations de Sylvain EVEN et a vraiment plus accroché avec ce tome 2.

La lecture de ce second tome a été parsemée de jolies références canadiennes, avec un lexique pour les mots méconnus, mais aussi de passages très instructifs sur la faune et la flore, avec notamment la vie des castors. Le tout avec un savant dosage entre action, fantastique et information.

J'ai adoré cette lecture.

Tout d'abord le thème abordé est très important, vu dans l'époque dans laquelle nous vivons.

Toutes les injustices doivent cesser. Le harcèlement scolaire est un fléau énorme, et les conséquences en sont malheureusement très souvent désastreuses.

J'appréhende souvent ce genre de lecture, parce qu'étant moi-même grosse, je n'ai pas subi de harcèlement, mais on m'a maintes fois répéter que mon poids était un problème aux yeux des gens, famille, camarade de classe etc.

Et la compassion et l'élan d'amour que j'ai ressenti pour Axel dans ce livre en le découvrant, c'était fou.

L'auteur décrit des scènes avec justesse malgré l'horreur que des garçons font subir à Axel, c'est vraiment prenant.

Le fait de mettre des scènes de sa jeunesse, de ces moments de doutes, de honte qu'il a pu ressentir, de tristesse, couplé à son présent, avec la boxe, sa revanche, sur la vie et sur ces détracteurs, je trouve ça top comme idée.

On suit en accéléré l'évolution d'Axel, autant physique que mentale.

Son besoin de s'affirmer au monde, son besoin d'amour, ses épreuves. La relation avec son frère et avec sa mère aussi, qui ne sont pas toujours au beau fixe mais qui lui permet de se relever de chaque coup, de chaque bleu, au corps et au cœur.

C'était juste, c'était beau, c'était combattif, et c'était nécessaire.

Je ne peux que vous le conseillez.

Il y a plein de références à des "classiques" de la littérature au fil des pages, et c'est très bien intégré puisqu'Axel est fan de lecture, donc on arrive à s'identifier à lui, même sans surpoids, même sans avoir connu de brimades. Juste avec l'amour des mots.

En bref dans la vie, tout est comme un match de boxe, après chaque coup on doit apprendre à se relever, fort, la tête haute, s'accepter, et ne rien lâcher.

Et Benoît Grelaud, nous livre ici, un très beau combat.