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Toutes les séries de Bernard Clavel

6 livres
174 lecteurs

Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n'exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité.

On suivra avec émotion les aventures de Alban Robillard, parti avec sa femme et ses enfants, à la conquête de ces terres sauvages et glacées qui bordent la rivière Harricana, à la pointe extrême du Grand Nord, là où doit un jour aboutir le chemin de fer.

4 livres
134 lecteurs

Quatrieme de couverture J'ai lu 1974

La maison des autres, c'est celle des Petiot, pâtissiers à Dôle, où Julien Dubois, quatorze ans, entre en apprentissage, Ses parents, boulanger retraité à la campagne ont peu de moyens : il faut qu'il travaille et d'ailleurs le métier lui plait.Nous somme en 1937, il n'y a guère de loi sociales, même "les bons patrons" exigent de leu ouvriers mal nourri un effort qui n'en fini jamais. Pourtant, Julien se sent heureux : il découvre la bonne odeur de la pâte chaude, la joie de créer des chef-d’œuvres éphémères, l'amitié du chef, la liberté des rues que l'on dévale panier sur la tête au gré du vieux vélo, l'amour avec Hélène, la solidarité ouvrière, le sentiment de responsabilité... Tout cela lui construit une maturité précoce, riche de l’expérience personnelle vécue à fond. Lorsque le livre se termine, il a seize ans, mais il est déjà un homme.

5 livres
80 lecteurs

Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l'une des plus riches provinces de la couronne d'Espagne.

Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d'hommes torturés, assassinés ou décimés par la peste. Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons.

Leur histoire commence au cours de l'hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé...

59 livres
30 lecteurs
3 livres
7 lecteurs

•La Grande Patience

•La Maison des autres

•Celui qui voulait voir la mer

•Le Coeur des vivants

•Les Fruits de l'hiver

•Victoire au Mans

•et autres écrits :

•Conférence sur Bruegel

•Terre d'Ornans, patrie de Courbet

•La fête à Jérôme

•Préface au Talon de fer de Jack London

•Le roman par les romanciers

"De mes premières leçons de géographie, je n'ai gardé en mémoire qu'une seule carte : celle qui ne portait aucune frontière. Elle avait la couleur des prairies, des rivières, des forêts, des océans et des neiges éternelles. Elle était une harmonie parfaite ; le portrait un peu naïf d'une terre que personne ne cherchait à partager. On l'appelait la carte physique par opposition à la carte politique toute découpée et bariolée par un peintre sans talent et sans âme. C'est assez dire que, pour moi, la géographie est toujours sentimentale. Et, lorsqu'on me demande d'évoquer le Jura, ce n'est jamais à un département que je pense, mais d'abord à une palette — ces monts d'un bleu inimitable sur quoi pèse un ciel souvent très dense, aux nuances d'une infinie richesse. Le Jura c'est cela. Cela, et puis les hommes." (Bernard Clavel)

Bernard Clavel voulut d'abord être peintre. La peinture est le premier des arts, proclamait-il. Mais devant l'impossibilité de peindre les fureurs du Rhône dans tous leurs éclats, il se mit à écrire, à écrire des histoires des bords du Rhône...Vorgine, qui deviendra Pirates du Rhône, parut dans Le Progrès de Lyon en 1955.

Un demi-siècle plus tard, près de 100 livres publiés, beaucoup de récompenses reçues, quelques-unes refusées, des combats quotidiens, des rencontres fortes, des engagements nombreux, le moment est venu de faire le point.

Ce deuxième volume de ses oeuvres complètes réunit les quatre romans largement autobiographiques qui constituent La Grande Patience et quelques textes moins connus. Il fait découvrir les premiers mouvements d'une oeuvre profonde et violente, rugueuse comme la terre où elle s'enracine, sombre et lumineuse comme un tableau flamand, humaniste et rebelle parce qu'elle se situe résolument du côté de ceux qui endurent, sans se soumettre, les tourments de l'Histoire.

Les Fruits de l'hiver reçut le Prix Goncourt en 1968.

Tous les livres de Bernard Clavel

Quatrième de couverture

Un climat d'insécurité règne dans l'arrière-pays lyonnais. Trois jeunes garçons seraient à l'origine de nombreux larcins. Heureusement, les gendarmes sont sur le qui-vive pour apaiser la colère des fermiers qui voient d'un mauvais oeil leur cheptel attaqué. Appâtés par le gain et animés par le goût du risque, les jeunes voleurs préparent un nouveau coup : s'emparer du magot de la mère Vintard, une vieille femme qui vit seule avec son chien à Malataverne, une ferme isolée au fond de la vallée. Pour Robert, apprenti plombier de quinze ans, ce coup de main représente un pas qu'il hésite à franchir. Les dernières 24 heures avant l'attaque l'amèneront-elles à plonger dans la criminalité ?

Il est une île, au milieu du Rhône, appelée La Table du Roi parce que Saint Louis, autrefois, y dîna. Une nuit de mars 1815, une barque de marinier y est amarrée. A bord, il n’y a plus que Patron Mathias, sa fille Lucie et le prouvier Rochard, grand cœur et physique d’athlète. La pluie tombe drue et le fleuve est en crue. Tous les autres mariniers sont descendus, en dépit du vent et des eaux qui montent, pour aller embrasser leur famille à terre. Soudain, Rochard aperçoit un homme qui se noie, il le repêche, et une fois revenu à lui, le garçon affirme ses idées royalistes.

Depuis le 1e mars, Napoléon marche vers Paris, et de part et d’autre du fleuve, républicains partisans de l’Empereur et royalistes s’affrontent. Mais Patron Mathias refuse qu’on fasse de la politique à son bord. C’est un non violent qui croit simplement en l’homme. Quand deux soldats de l’armée républicaine arrivent pour fouiller le bateau, il n’hésite pas à cacher le jeune homme et à désarmer et ligoter le capitaine, devenu trop agressif. Et les deux tenants de l’ordre, le royaliste et, le républicain, se retrouvent prisonniers d’un homme qui ne cherche qu’à faire régner la paix.

Gérard et Isabelle vivent avec leurs grands-parents, non loin d’une forêt. Un jour, Vincendon, un ami de leur grand-père, leur affirme qu’il peut faire chanter le vieil érable mort depuis deux ans. Les enfants sont intrigués, d’autant plus que l’arbre a été abattu ! Comment Vincendon va-t-il s’y prendre ? Est-il sorcier ? Après des mois de travail en secret, les deux enfants découvrent une magnifique surprise : le vieil homme a transformé l’érable en... violon !

"[...] si je décide aujourd'hui de feuilleter ces souvenirs, c'est dans l'espoir égoïste - probablement un peu vain - d'en respirer le parfum fané en me racontant ces petits bonheurs de rien du tout dont je ne savais pas, à l'époque, qu'ils allaient imprimer en moi une marque indélébile".

"Bernard Clavel sait recréer dans ces petits faits vrais un monde disparu, les fantômes et les mentalités d'une France enfouie qu'il ressuscite un peu à la manière d'une image d'Epinal, chaleureusement. Pour l'amour des siens."

La Guinguette est de cette race de femmes exceptionnelles qui, de mère Courage à Ennemonde, de Casque d'Or à Gervaise, marquent la littérature universelle. Elle se bat dans la pauvreté du petit peuple des bords du Rhône. Habituée aux folies du fleuve, elle ne se résigne pas à celles, plus meurtrières encore, des hommes. Pour venger son fils, sauvagement assassiné dans un commissariat, elle sacrifiera tout jusqu'à ce que justice soit faite. Nous ne pourrons pas oublier son cri déchirant.

Poussé par ce personnage unique, Bernard Clavel revient au Rhône sauvage d'avant la canalisation. Il y retrouve ces tempéraments hors du commun dont la générosité et le destin se fracassent sur des flots implacables. Les âmes simples en sont les vraies divinités. Bernard Clavel renoue avec elles les fils de la tragédie antique.

Comme lui, nous souffrons les poings serrés, ivres de colère et brisés d'émotion.

Sous la pleine lune de février, la meute de loups frémit. Au milieu de la clairière, Berg - superbe mâle - se livre à un combat sanglant pour Fulga, la plus belle des louves. Vainqueur, Berg s'en va avec sa nouvelle compagne chercher une tanière où vivre la saison des amours et donner naissance à trois petits. Mais après le bel été vient brutalement l'automne : commencent alors la chasse et la longue errance des loups...

Résumé

En 1939, deux réfugiés espagnols Pablo et Enrique se retrouvent dans un vignoble du Jura pour y travailler et refaire leur vie. Enrique décide de partir dès le lendemain de son arrivée.

Pablo quant à lui essayera de se reconstruire. En effet, il a tout perdu en Espagne: sa vie, sa liberté et surtout sa femme enceinte.

Il débarque donc la vie de la famille Pichat, qui a autant besoin de lui que lui d'eux. Effectivement, les Pichat connaisent leur lot de soucis: leur fils est sur la ligne Maginot, leur fille est un peu simple d'esprit, et le père n'est pas en très bonne forme.

Ainsi, ils tenteront de reconstruire quelque chose tous ensemble.

Dans ces dix-neuf contes venus du monde entier, les montagnes sont hantées de diables et de géants ; elles sont le repaire du terrible Singe blanc, et les trolls forgerons y gardent leurs secrets. Que rencontre-t-on dans les forêts ? De bons bûcherons et de jolies filles ensorcelées. Les arbres y parlent quelquefois. Et la bergère veut bien épouser le loup du bois, s'il est prince pendant la nuit !

De la Vouivre, long serpent aux ailes noires, à l'ogresse de la rivière, en passant par le pont du Diable ou encore les rats du lac de Constance, les eaux ont leurs secrets... Monstres, poissons-fées et recettes magiques enchantent ces lieux féeriques et insoupçonnés, pour un merveilleux voyage autour du monde.

Au pays des légendes, le roi Souran part en plongée dans une caisse de verre, un beau requin joue avec les enfants de Ta'aroa, les hommes épousent des filles de la mer. Mais attention aux sirènes jalouses, aux phoques qui se vengent, aux fantômes des villes englouties, au général baleine avec son armée de poissons !

Je suis un vieil homme habité par la guerre. Chaque fois que j'ai cru l'avoir distancée, un événement est survenu qui l'a lancée à mes trousses. Vieille bête hargneuse, elle me suit à la trace et ne cesse de grogner à mes pieds. Elle habite ma vie depuis mon enfance et c'est sans illusion que je me remets à parler d'elle. On n'apprivoise pas la guerre. Même lorsque l'on croit l'avoir muselée et enfermée dans un recoin muet de la mémoire, elle demeure en éveil. Un rien la fouaille et la pousse à mordre à nouveau. Si j'ai décidé de raconter la vie de Xavier Roissard, c'est que ce vieux vigneron m'est apparu comme un frère. C'est qu'il est un homme parmi les hommes, douloureux et chargé d'un énorme fardeau, comme des millions d'êtres qui n'ont pas mérité que tant de malheurs s'abattent sur eux et sur leurs proches.

Ils attendaient Marie-Louise, ce fut une lettre qui arriva ; cette fois encore, Marie-Louise ne pouvait quitter Lyon pour fêter Noël avec les siens : son métier la retenait impérieusement à la ville. Alors le père s'est décidé à abandonner pour un jour sa ferme perdue dans la neige du Revermont pour, coûte que coûte, ramener sa fille. Et le voici dans les rues boueuses de Lyon parées pour Noël, avec son grand chapeau de paysan et sa pelisse, l'espoir au cœur. Mais depuis quelques mois déjà, on n'a pas vu Marie-Louise au salon de coiffure où elle travaillait, ni même dans un second, plus singulier. Le soir venu, le père ne trouva pas la rue de l'Arbre-Sec, où elle habite. Le vieil homme commence alors, à travers la ville indifférente et glacée, son "voyage au bout de la nuit"....

En cet automne 1937, le brouillard crépusculaire envahit doucement les vieux quartiers lyonnais.

Nelly, la rousse serveuse des Trois Maries, attend les habitués. Comme tous les jours, l'épicier boira sa menthe à l'eau, le droguiste sa noisette, les joueurs de belote leur beaujolais... Ce soir-là, quand Freddy pousse la porte du petit bar, c'est un monde nouveau, plein de mystères, qui pénètre. Le Labrador ! Mot magique aux reflets d'or. Immensité sauvage et lointaine. Hurlement des loups. Morsure du froid... Et tout à coup, la grisaille s'envole.

Grâce à Freddy. Pour l'écouter, on plie les journaux, on range les cartes, on oublie l'heure... Et Nelly n'en finit plus de rêver. Voguera-t-elle bientôt vers le Grand Nord, l'aventure ? Freddy l'emmènera-t-il avec lui ?

Quel roman ! Fort, cruel, sauvage, tendre, authentique, généreux, mené au canon d'un fleuve de colère dont les eaux noires engloutiront tout de cette révolte aux mains nues, cette révolte à deux sous au pays des canuts et de la soie. Inoubliable Pataro ! Dresseur d'animaux, contrefait, les membres brisés et recollés à l'envers, cerné de chats, d'oiseaux et de rats, il court la bille de la Colline qui prie à la Colline qui travaille, du quartier où vivent ceux qui nourrissent et s'enrichissent de la sueur des autres, à ceux puant de misère, de crasse et de malheur, où les hommes et les bêtes vivent dans une même fange.

Entremetteur sublime et rusé, il tient tous les fils d'une histoire formidablement romantique qui charrie, au milieu des cris et des tumultes, des personnages spectaculaires, des foules déchaînées sous un décor impressionnant. Jamais l'intérêt ne cède. Toujours en mouvement, ce roman nous livre sans grandiloquence mais avec force et beauté les secrets d'un peuple et d'un lieu portés à blanc. Ce livre a une âme.

Un très grand Clavel.

Bernard Clavel est un amoureux des chiens. Il écrira pour la jeunesse un recueil Histoire de chiens puis "Le Chien des Laurentides", un pauvre chien vagabond trempé par l'orage qui recherche un ami ou une amie. Dans son roman "Le Tonnerre de Dieu", Brassac au cours de ses virées à Lyon ramènera chez lui cinq chiens. Il inscrira cette citation de Jules Renard éclairante de sa pensée, au début du livre "Le chien du brigadier" : « Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien ».

C'est un texte inédit écrit à l'occasion des 50 ans des Sélection du Reader's Digest.

Quatre Indiens du Canada s’en vont « trapper » en plein hiver dans la taïga. Mais ceux-ci ne sont plus jeunes, le froid est mordant et le gibier est rare, car l’homme a attaqué la forêt ; déboisant à outrance, il a détruit les équilibres naturels…

Dans cette ambiance crépusculaire rôde le carcajou, sorte d’incarnation du mal, féroce et cruel, qui dévore tout sur son passage. Waboos, le plus âgé des chasseurs, se lance à sa poursuite … Mais que faire contre le mal ?

Un jeune mousse ramène sur son cargo une chienne errante et affamée.

Même s'il est un bon bougre, le capitaine annonce au garçon qu'il faudra la débarquer avant le départ. Mais le mousse en décide autrement et cache la chienne dans la cale. En pleine traversée, elle se met à hurler à la mort. Elle sent venir la tempête.

L'écrivain et romancier Bernard Clavel publie successivement au début des années 1970, "Le Silence des armes" puis deux autres ouvrages, "Lettre à un képi blanc", réponse à ses détracteurs, et "Le Massacre des innocents", fruit de son combat en faveur des enfants victimes de la guerre ou de mauvais traitements. Ils vont traduire son engagement dans sa lutte contre la violence, la haine et la guerre, lutte qu'il continuera à mener tout au long de sa vie.

Il va ainsi concrétiser dans le domaine de l'écriture son admiration pour des hommes comme Gandhi ou Romain Rolland qu'il citera à de nombreuses reprises et dont le nom revient souvent sous sa plume et ce combat qu'il va mener avec des hommes comme Edmond Kaiser le responsable de Terre des Hommes, le père Lelong, pour sauver les enfants martyrs ou menacés de famine, contre la peine de mort et avec son ami Louis Lecoin aux côtés des objecteurs de conscience, Louis Lecoin à propos de qui il a écrit : « Il portait le monde en son cœur et c’est en regardant au-dedans de lui qu’il en avait la vision la plus sensible, la plus chargée d’affection ».

Halée par une vingtaine d'hommes, une lourde barge remonte le Rhône. À son bord, un prisonnier : Brutus, farouche taureau camarguais. Ils vont monter jusqu'à Lugdunum, orgueilleuse cité romaine, capitale des Gaules. Là où l'on torture les Chrétiens. Vitalis, le patron de la barge, Blandine, la jeune esclave, seront parmi les premiers jetés dans l'arène. Mais Brutus refuse d'être complice du mal. Avec le mousse qui porte en lui l'innocence et le courage, avec les compagnons du nautonier martyrisé, il va venger les Chrétiens victimes de la barbarie. Hommage au dieu Rhône et au Dieu des Chrétiens, mélange de violence, de tolérance et d'amour, ce Brutus, magnifique et puissant, est tout entier baigné d'une foi exemplaire : celle de ceux qui ne se renient pas.

Qui connaît à bord du cargo Gabbiano la nature exacte du chargement ? Qui a mesuré le danger de ces fûts hautement toxiques qui transforment le navire en poubelle flottante ? Jusqu'au jour où un mal sans recours attaque l'équipage.

Et bien entendu, l'armateur a disparu, il a vendu en douce l'entreprise. Aucun port ne veut plus donner abri au bateau pestiféré. Abandonnés à leur sort, les marins vont s'obstiner à lutter jusqu'au bout. Bernard Clavel, l'homme du Jura qui naviguait déjà dans son enfance dans les branches d'un chêne et que la mer ne cessait de fasciner, nous embarque dans un récit au suspense insoutenable. Un récit qui pourrait être fantastique si l'actualité ne lui donnait hélas ! une forme d'urgence tragique.

A Boston, dans les années 30, une rixe éclate entre un policier ripoux et des marins allemands qui n’acceptent pas de se faire traiter de nazis. Karl, le plus costaud des teutons, frappe un peu trop fort le flic qui tombe à la renverse, mort sur le coup, le crâne fracassé contre un coin de table. Les marins aident Karl, le meurtrier, à quitter au plus vite le territoire des Etats-Unis. Au volant d’une camionnette volée, Karl file vers la frontière canadienne en évitant les ports, endroits où la police ira le chercher en premier. Il n’a pas d’autre projet que monter le plus possible vers le Nord pour aller s’y cacher. Parviendra-t-il à se faire oublier ? Pourra-t-il y commencer une nouvelle vie en territoire indien ?

Dans la ville de Québec, vers l'an 1700. Le mois de mars étire un hiver figé dans les neiges de la terre et les glaces du grand fleuve. Au fond d'un cachot, la jolie Jeanne Beaudoin, emprisonnée depuis trois jours, se morfond : à vingtdeux ans, elle va finir au bout d'une corde pour avoir dérobé deux robes et des mitaines aux bourgeois dont elle lavait les chemises brodées. Or, elle veut vivre, à tout prix. Et elle sait que si le bourreau épouse une condamnée, on la gracie. Mais elle sait aussi qu'être " bourrelle " est un affreux destin... Romancier de la terre de France et de ses paysans, Bernard Clavel a puisé, dans les grands espaces du Québec et la rude chaleur de ses habitants, une nouvelle source d'inspiration tout en demeurant fidèle aux thèmes qui lui sont chers.

Gérard et Isabelle vivent avec leurs grands-parents, non loin d’une forêt. Un jour, Vincendon, un ami de leur grand-père, leur affirme qu’il peut faire chanter le vieil érable mort depuis deux ans. Les enfants sont intrigués, d’autant plus que l’arbre a été abattu ! Comment Vincendon va-t-il s’y prendre ? Est-il sorcier ? Après des mois de travail en secret, les deux enfants découvrent une magnifique surprise : le vieil homme a transformé l’érable en... violon !

Le jeune Pierre, un soir de mai, vient se perdre dans l'atmosphère joyeuse d'une fête foraine. Lui n'est pas joyeux, bien au contraire. Et c'est la rencontre avec Kid Léon, le petit hercule de la baraque de Pat Carminetti, c'est la rencontre avec le destin. Pierre sera adopté par ces gens du voyage : Kid, le vieux Tiennot, le nègre Joseph, le gros Pat et sa fille Diane. Il partira avec eux sur la route des cirques, il partira vers l'aventure...

Il y a Kouglof, chien de guerre, le "Pauvre Léon", "la chienne Tempête", Vieux Dick, "le chien de combat", Akita...

Six récits de chiens sont ici racontés par un fervent admirateur et défenseur des animaux. Tous les sentiments - amour, haine, complicité, abandon - des plus nobles aux plus douloureux, sont exprimés dans ces histoires poignantes.

Un livre au souffle puissant où l'héroïsme est toujours du côté de l'animal, fidèle et confiant malgré la lâcheté des humain.

Ferdinand Bringuet, retraité des chemins de fer, n'est plus très jeune, mais il est fort, calme, attaché à son pays et confiant dans l'avenir. Dans son village du Doubs, en cet été 1944, il guette la débâcle allemande derrière ses volets clos. Si la guerre est finie, les beaux jours reviendront. L'ultime agression d'un jeune officier nazi vient alors ruiner toutes ses espérances. Après tant d'années de silence et d'humiliations, Ferdinand perd son sang-froid. Non loin des convois de vaincus que la peur rend féroces, il assomme ce tout jeune Allemand et le transporte dans sa cave. Comment assumer cet acte de résistance intempestif ? Comment se débarrasser d'un ennemi au risque de sa vie ? Le vieil homme n'a que quelques heures pour agir. La guerre impose des choix déchirants. De sa décision finale dépend son propre destin. Un drame imprévisible et fatal. Un grand roman de Bernard Clavel.

Sadko, le cavalier du Baïkal qui galope sur son tarpan des steppes, est né d'un tourbillon de lumière et de vent. Je ne sais plus s'il se fondait aux brumes montant des eaux ou si c'étaient les sabots de son cheval qui soulevaient les nuées dont monture et cavalier s'enveloppaient, mais son image ne cessait de surgir des brouillards de mon rêve.

S'il s'est laissé entraîner jusqu'aux abords impétueux du Rhône, c'est qu'il fallait que ce Barbare découvre un monde où la barbarie prend des dimensions qu'aucun homme de sa race n'aurait su imaginer.

Durant des lunes et des lunes, nous avons chevauché ensemble pour atteindre les Gaules où Jules César menait sa guerre.

En lançant Sadko dans la mêlée, j'ai cru en finir avec lui. Mais on ne distance pas un cavalier de sa trempe.

À présent, c'est lui qui m'entraîne. Pareil à un fétu de paille, je flotte dans son sillage où dansent les étoiles. »

Au milieu du XIXe siècle, Philibert Merlin, patron-batelier sur le Rhône, voit le fleuve qu'il aime gagné par le fer, la vitesse et les machines. Mais ce " progrès ", cet avenir mécanisé qui s'annonce, Merlin le hait. Depuis plus de vingt ans, régnant sur ses mariniers et ses chevaux, il vit sur le fleuve. Son fleuve - dont il boit chaque matin une goulée pour y puiser vigueur et courage. Comment accepterait-il de céder la place ? Il y va de son pain mais aussi de son âme. Et c'est ainsi qu'un jour d'automne, alors que le Rhône, en proie à la tempête, roule des flots furieux, et que les vapeurs renoncent à appareiller, Patron Merlin, en un défi désespéré, lance ses barques et ses hommes à la remonte du fleuve.

« Nous portons tous en nous un lot de souvenirs, de sujets, de personnages, qui n'ont leur place dans aucun roman. Pour cette partie cependant précieuse de notre bagage sentimental, la nouvelle est un beau refuge. Plus fréquemment que le roman, elle est une oeuvre jaillie du plus secret de l'écrivain et écrite sous la poussée d'une envie à laquelle il ne saurait résister. D'où, souvent, sa surprenante richesse.

« Pour moi, la nouvelle, qui m'a permis mes premiers galops d'essai, demeure un jeu, mais un jeu difficile, où toute tentation de tricherie compromet définitivement les chances de réussite.

« Les grands nouvellistes de notre époque sont peut-être les écrivains les plus proches des vrais conteurs d'autrefois, ceux qui, à la veillée, s'emparant d'un petit rien de la vie, bâtissaient une histoire pour le plaisir de raconter, et pour la joie ou l'émotion de ceux qui formaient le cercle autour du feu.

« Essayer de s'approcher d'eux est sans doute très ambitieux, mais c'est une grande tentation. »

Quatrième de couverture Éditions J'ai lu 1974

Antoine est un être simple et bon. Humble infirmier à l'hôpital de sa bourgade, il a cependant se s heures de joie et de gloire: lorsqu'il tient sa partie de chef de tambour, les jours de fête au bord du Doubs. Sa vie serait paisible et sans problèmes si, chaque soir, il ne se rendait auprès de la mère de son ami Manu.

La vieille dame atteinte d'un mal incurable, endure des souffrances atroces. Et chaque soir, après la piqure calmante, Antoine repart avec l'image de ce corps qui n'en peut plus, de cette famille misérable. Lui qui n'est rien serait sans doute le seul à pouvoir apporter à tous la délivrance.

peu à peu , l'assaillent des pensées trop lourdes pour lui: a-t-il le droit d'intervenir, de précipiter le cours du destin? Est-ce un acte de courage ou un crime contre la vie?

A ces questions, il lui faut apporter sa réponse, la réponse de sa conscience

Miséréré (Bernard Clavel) - Vers quel refuge ? (Alex Lazzarino et E. Kent Hayes) - Le démon du passé (Mary Higgins Clark) - Qui c'est ce garçon ? (Nicole de Buron)

Akita, chien fidèle et heureux, est enlevé par des voleurs. Enfermé dans un chenil où il est maltraité, il n'a qu'une idée en tête : retrouver ses maîtres. Akita parvient à s'échapper et marche jusqu'à l'épuisement. Lorsqu'il arrive enfin chez les siens, il s'aperçoit qu'un doberman a pris sa place.

L'île, c'est toute sa vie ! L'île aux Biard avec son unique bâtisse, flanquée d'un appentis entre les peupliers et les saules. Maintenant que son père vient de mourir, Etienne Biard, dit Tiennot, n'a pour toute compagnie que ses bêtes et l'eau de la Loue. A trente-cinq ans, il va son train, usant de sa force pour abattre l'ouvrage. Seul, avec, dans le lointain, les plateaux du Jura. Une terre austère pour un cœur rude. Aussi, quand Flavien, le cafetier du village, lui trouve une femme, il ne dit pas non, Tiennot. Surtout que Clémence est bien gironde ! Mais elle, seule tout le long du jour avec lui, saura-t-elle s'adapter ?

Bernard CLAVEL a une façon bien à lui de vous faire amener à lire ses livres.

Il fait en sorte que l'on rentre dans l'histoire et que l'on est un des personnages du roman.

Voici 30 ans à peine, le Rhône, en aval de Lyon, était encore un fleuve libre, véritable source de vie. Près du village de Vernaison ils étaient six, installés dans quelques bicoques, parmi les saules et les roseaux.

La passeur d'abord, le père Normand; puis les époux Balarin et leurs enfants, braconniers, une nichée de pirates ; enfin Gilbert, peintre venu d'ailleurs, le dernier à s'être installé... six à vivre en totale communion avec le fleuve.

Mais l'irruption de la civilisation et les grands travaux entrepris pour dompter te fleuve sauvage, tout' cela va troubler la quiétude de .ces hommes simples. C'est d'abord la révolte, puis le drame…

Source : J'ai Lu

Admis au sein d'une équipe de coureurs et de mécaniciens, Bernard Clavel raconte la plus célèbre course du monde, non pas en spécialiste mais en homme qui a découvert là un univers exaltant, un métier de rigueur et de passion, une camaraderie née des joies et des angoisses partagées. Mais tandis que, sur la piste, les pilotes foncent à plus de 200 km /h vers la gloire ou l'échec - et parfois la mort -,tandis que, dans les stands, des mécaniciens anonymes réalisent d'extraordinaires prouesses techniques, Le Mans est aussi un grand rassemblement de « fans » et de curieux, une 'fête de couleurs, de jeux et de chansons, dont l'éclat va briller sans trêve, de nuit et de jour, durant vingt-quatre heures. Au roman, Bernard Clavel a préféré ici le témoignage, le récit en prise directe sur une réalité complexe et chargée d'émotions, intensément contemporaine.

Bernard Clavel nous raconte l'histoire de Jésus telle qu'elle lui est apparue au cours de son enfance, avec une pauvre crèche dont, chaque hiver, sa mère tentait de recoller les personnages.

À propos de ce texte, l'auteur dit : "Ce qui m'a conduit à écrire ce livre, c'est l'enfant Jésus et ceux qui l'aimaient. Tant de tendresse et tant d'amour, pour aboutir à tant de violence et de cruauté."

Charles Lambert est une force de la nature. Il a l'âme droite,le coeur vaillant, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. Orphelin quand nai^t le siècle,il n'a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l'armée de métier.C'est là,aumilieu de ses compagons de mauvaise fortune,au travers des conflits effrovables qui jalonnent notreépoque, qu'il sera totalement lui-même: courageux jusqu'à l'aveuglement ,opiniâtre jusqu'à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d'exorciser ses terreurs d'enfant.

Au sommet de la tour Eiffel, un policier massacre 193 personnes. À Bordeaux, un enseignant fait feu sur ses propres élèves. Plus au sud, une championne de tir à l'arc prend sa famille pour cible...

Virus, secte, terrorisme, maladie contagieuse ? Les tueries se multiplient sans que le commissaire Mallock et son équipe ne parviennent à établir le moindre lien entre les différents forcenés. À chaque instant, un voisin, un passant peut devenir un monstre en puissance...

Dans une atmosphère de fin des temps, Mallock enquête, désespérant de parvenir à mettre un terme au massacre des innocent.

Guillaume a du talent, ses dessins sont plus vrais que nature. Tellement vrais qu'ils se mettent à parler. Et lorsque du fond de la classe Guillaume s'ennuie, il dessine le professeur. Le professeur de papier parle alors au vrai professeur. Et ce qu'il la à lui dire n'est pas très tendre...

En une époque où tout le monde veut pondre son petit livre ou pousser sa médiocre chansonnette, il est utile de mettre les choses à leur vraie place. Tu n'avais rien d'un artisan de la chanson, tu étais un artiste de génie. Tu le resteras pour l'éternité.

Pourtant, jamais ta taille ne t'a donné le vertige. Jamais au grand jamais tu n'as oublié que l'amour et l'amitié sont des éléments essentiels de la vie. Ils font partie du tas de bois où va puiser l'Auvergnat pour alimenter son grand soleil de feu.

André Tillieu non plus ne l'oublie pas. Il le met en avant dans ce livre inclassable qu'il te consacre. Ni biographie ni étude critique, un ouvrage venu du cœur.

B. Clavel

Nous écrivons sur la neige, le tout est de savoir dans combien de temps se lèvera le vent qui efface les traces. C'est là un sentiment qui m'a toujours habité, une conviction ancrée en moi et qui s'allume à la manière d'un signal de danger chaque fois que je cours le risque de pécher par manque de modestie.C'est dire que la lueur a souvent clignoté tout au long du temps qu'il m'a fallu pour parler" ces pages puis pour les écrire.Et, pourtant, jamais la neige où j'ai laissé mes pas ne m'a paru si largement offerte aux vents. Non point que je risque un jour de changer d'opinion sur la guerre, la justice ou le travail, mais simplement parce qu'il est des questions qui n'ont d'intérêt qu'aujourd'hui, parce qu'il est des réponses d'humeur sur des sujets que la vie métamorphose sans relâche.Je n'ai jamais cherché, tant s'en faut, à me présenter ni comme un maître à vivre, ni comme un maître à penser. Si j'ai voulu ici ressembler à quelqu'un, c'est à ces paysans et à ces artisans dont les propos de labeur ont bercé mon enfance. Parmi ces gens-là étaient mes parents, habités de la seule fierté d'une besogne accomplie en toute honnêteté.

Ces gens de métier possédaient un sens inné de la matière qu'ils avaient à modeler et le respect de l'outil. Je n'ai d'autre ambition que d'être un homme digne de leur estime. C'est souvent en pensant à eux et au jugement qu'ils pourraient porter sur moi que j'ai écrit ces pages, conscient que le langage est un matériau moins durable que le fer qu'ils forgeaient, le bois qu'il rabotaient, la terre où ils traçaient chaque année leur sillon. Bernard Clavel.

Loin des étendues glacées du " Royaume du Nord" qu'il a si souvent arpentées dans son oeuvre, Bernard Clavel nous ramène à une "Histoire française" qui peut se lire aussi comme une traversée du siècle. Celle d'une vie et celle d'un voyage, un dernier voyage, un voyage d'hiver, bouleversant, pathétique, nostalgique, plein d'émotions et de regrets à travers une France grise tailladée par la guerre, hérissée de "croix de bois"

Au terme d'une vie d'aventures et d'affaires qui ont fait sa fortune jusque dans le commerce des armes, un grand bourgeois, condamné par la maladie, décide de remonter le fil des jours pour aller jusqu'à la tombe de son fils fauché par la guerre en 1940. C'est par la voix de son fidèle chauffeur qui aura ressorti pour l'occasion la vieille Hotchkiss que nous vivrons ce pèlerinage et les temps forts d'une existence tourmentée au coeur d'une autre époque merveilleusement reconstituée.

Avec la maîtrise et la retenue d'un très grand auteur, Bernard Clavel retrouve la vérité complexe de ces deux personnages qui forment un couple indissociable de maître et serviteur définitivement liés. Il nous dit sans effets, sans grandiloquence, cette histoire sombre et tragique à laquelle on prend cependant le plaisir secret des histoires simples et vraies.

L'Ouvrier de la nuit est le premier roman de Bernard Clavel, publié en 1956. « Ce livre est un cri, jeté sur le papier en quelques jours et quelques nuits de fièvre. » Ce livre est une confession terrible déchirante, la confession criée d'un homme qui a tout sacrifié jusqu'à l'affection de ses parents et jusqu'au bonheur, de sa femme et de ses enfants - pour répondre à l'appel qu il sent en lui : être un grand artiste. Et, à l'heure où il vient de subir un nouvel échec, il se remémore tout ce qu'il a exigé des autres et de lui-même, et les jours et les nuits de fol espoir et de misère. Ce livre de colère est surtout un livre de courage.

Au coeur du Jura, le Grandvaux est un pays austère et cerné de forêt. C'est une terre si ingrate, sous un climat si rude, qu'elle pousse les fermiers sur les routes, comme transporteurs de marchandises. Au début du siècle passé, Ambroise Reverchon est l'un de ces rouliers farouches, cravachant son attelage à travers l'Europe, de foire en foire, de Nijni-Novgorod à Gibraltar. De tous les fardeaux que lui a fait porter sa dure existence, son sens de l'honneur est sorti intact. Et à l'heure où il revient au pays, cet homme fruste est prêt à aller jusqu'au meurtre pour le prouver.

Ce livre pourrait aussi s'intituler: Réponses à tous ceux qui m'ont écrit Chaque jour, en effet, apporte à Bernard Clavel des lettres par dizaines. Venues de parents, d'enfants, d'étudiants, d'enseignants. Venues de Paris, Prague, Berlin, Québec. Et chargées de questions sur l'homme, sur l'oeuvre Pour leur répondre, il faudrait à Clavel des jours et des jours. Or, il est tout à ses romans, en proie aux personnages, aux phrases, aux mots mêmes.

Adeline Rivard s'est voulue comme un relais entre (écrivain et ses lecteurs: "Je lui ai posé toutes les questions que vous lui aviez déjà posées... que vous avez envie de lui poser." Et d'ajouter: "je crois pouvoir affirmer... qu'au terme de cette lecture vous connaîtrez mieux Bernard Clavel que la plupart de ses intimes."

Voici donc la vie et l'oeuvre d'un homme livrées tout entières.

De temps en temps, quittant sa femme, Brassac descend à Lyon pour satisfaire sa passion de la boisson et des filles. Là, devant un public complaisant, il joue volontiers le hobereau excentrique.

Lorsqu'il regagne son domaine, il ramène souvent avec lui un chien perdu ; ainsi sa maison est pleine de chiens… Cette fois, c'est une fille.

Il était saoul.. elle, abrutie de sommeil.

L'un suivant l'autre, ils arrivent chez lui, dans cette maison délabrée où il vit en sauvage entre sa femme et ses chiens. Et elle demeure, s'installe…

Dans le film que Denys de la Patellière a tiré du roman de Bernard Clavel, Jean Gabin a rencontré en Brassac un personnage à sa mesure.

Source : J'ai Lu

« Lorsque je me retourne et regarde ma route, je constate qu'elle n'est en vérité qu'une longue marche forcée. Je suis parvenu à m'imposer la paix.»

On ne naît pas pacifiste et Bernard Clavel n'a pas piétiné le képi blanc de ses rêves d'enfant sans souffrances. C'est ce combat intime et public contre la guerre et la violence qu'il raconte au caporal McSeale, ce caporal clairon surgi d'entre les soldats de toujours pour condamner l'auteur du Silence des armes.

II lui a fallu briser les mythes cocardiers, déjouer les pièges du romantisme militaire, découvrir derrière la joie du guerrier la peur secrète, instinctive et féroce, révéler sous les jeux héroïques de l'Histoire les lueurs tragiques de la mort ...

Jusqu'au jour où la vérité s'est imposée : la gloire et l'honneur de l'homme, sa liberté et sa dignité, c'est l'amour, sa seule patrie, c'est la Vie.

Voici le temps de Noël, le temps de tous les mystères, de tous les possibles...

Les dix contes de Bernard Clavel, quels qu'en soient le lieu et l'époque, évoquent la justice retrouvée, la générosité qui se révèle, la solidarité simple et belle. Entre neige et feu de bois, tour à tour allégoriques et modernes, féeriques et inquiétantes, ces histoires prouvent combien la magique poésie des nuits de Noël sait nous émouvoir, encore et toujours.

Trois histoires d'animaux qui nous ressemblent beaucoup ! Un cochon ambitieux, Sidonie l'oie qui entraine dans son sillage tous les oiseaux qu'elle rencontre... et Isidore le mouton noir qui, pour échapper au boucher, organise une résistance contre les humains avec son ami le loup blanc.

1644... la terrible guerre qui depuis une dizaine d'années ravage la Franche-Comté est terminée. Pierre, Marie, Bisontin et leurs amis ont enfin regagné leur pays. Dans la forêt de Chaux, ils ont retrouvé ces grands arbres qu'ils appellent les " colonnes du ciel " et, sur les ruines de leur village, ils ont construit leur maison et réappris à vivre. Mais un jour, le malheur frappe de nouveau à leur porte. Hortense d'Eternoz, leur compagne d'exil, qui fut " la femme de guerre " leur demande asile. Les mauvaises langues l'accusent de sorcellerie et veulent la traduire devant un tribunal qui l'enverra droit au bûcher.

En ces temps lointains, le chacal n’avait pas encore été emmené en Afrique par l’un des terribles vents du Léman. Satan avait jeté son dévolu sur la belle Geneviève du Lichtenstein, promise à un autre, et les nuées de la dent d’Ouche rappelaient son châtiment...

Ainsi, de manière tantôt merveilleuse , tantôt réaliste mais toujours avec humour, Bernard Clavel raconte-t-il l’histoire du Léman et de ses habitants...

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