Marie-Sophie Vermot

J'ai bien aimé le livre, appréciant surtout cet effet d'intemporalité. Le fait que nous voyagions à travers les époques étant intéressant, car nous découvrions l'histoire par petit bout, avec quelques blancs.

Avant toute chose, merci à Babelio et sa masse critique, et les éditions Thierry Magnier pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Soixante-douze heures est un livre magnifique, nous présentant une adolescente, Irène, qui après son accouchement sous X, a 72h pour confirmer son choix d’abandonner son enfant.

La narration est très intéressante dans ce roman. Tout est à la première personne, comme si Irène nous parlait, nous expliquait les choses. Elle écrit en réalité dans un cahier, qui sera donné plus tard à son enfant. On traverse le temps, d’une époque à une autre, lorsqu’elle pense à quelque chose, que des souvenirs lui reviennent en tête. Elle va évoquer son enfance, le père de l’enfant, sa conception, sa famille … A travers sa grossesse, beaucoup de problèmes ont été soulevé, et des secrets révélés.

Ce livre nous présente les difficultés qui peuvent résulter d’un abandon d’enfant. Irène aime son enfant, véritablement, mais elle conçoit une vie meilleure pour lui, une vie loin d’elle.

"Tout contact avec ma peau, mon odeur, est un passeport pour l’amour sans restriction. Tout contact avec mes bras, mes caresses, mes baisers, autorisera mon bébé à se croire à l’abri d’un rejet."

Le livre expose les pensées, les choix d’Irène, sans aucun jugement, avec justesse et émotion. J’ai également pu apprendre des choses sur le processus même de l’accouchement, et ce qui en résulte sur le corps.

En résumé, une très bonne lecture, émouvante, qui saura toucher avec justesse toutes les personnes, qu’elles soient, ou non, concernées par le sujet.

Un récit touchant et cru, qui nous parle sans fard ni tabous d'un sujet qu'on évoque trop peu. L'héroïne est jeune, courageuse et forte, et elle essaie de faire enfin ses propres choix. Une bonne lecture.

Les volets clos est un petit livre qui se lit très rapidement. L'écriture est décousue, rapide, elle va droit au but ce que je trouve très bien vu le thème évoqué. C'est un bon livre même je n'ai pas réussi à rentrer vraiment dans l'histoire.

J'ai bien apprécié ce livre. Même si le massacre de la classe n'est pas beaucoup mentionné , je trouve que l'on n'éprouve pas de manque quant à ce sujet.

J'ai trouvé ce roman rempli de poésie.

Étonnamment profond, ce roman jeunesse nous entraîne aux côtés de Léopoldine, dite Léo, adolescente surdoué et marginale, dans une histoire d'amour décalée, rythmée par les marées et les coups de fusain. Une belle découverte.

Leopoldine, dîte Léo, une précoce de 16 ans à une bouche de clown et aucun amis. Un jour, au théâtre de sa tante, elle rencontre un jeune garçon et il y eu une pause, aussi légère qu'un flocon de neige, et tout deux éclatèrent de rire... Je n'ai pas particulièrement apprécié ce roman, ne comprenant rien à ce qui se passait dans la tête de Léo.

Un livre jeunesse émouvant, simple et plutôt efficace. Il se lit vite et facilement, on passe un bon moment et on apprend. Une assez bonne lecture mais pas marquante.

Un petit roman court qui en dit beaucoup en peu de temps/pages. Petite déception, je le pensais plus introspectif mais je l'ai trouvé plus contemplatif.

Un beau roman, qui montre avec finesse les enjeux familiaux et intimes d'une grossesse à l'adolescence. J'ai apprécié de voir à l'oeuvre la mise en place des mécanismes de dramatisation venus avant tout de l'extérieur. Ce roman aborde finalement beaucoup en peu de mots, tant sur la question des pressions familiales que de la "crise d'adolescence", de la transmission inter-générationnelle et de la construction de soi.

Un texte également intéressant pour son côté instructif sur le déroulement d'un accouchement sous X.