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Metin Arditi

Auteur

248 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par anonyme 2022-01-21T02:58:56+01:00

Biographie

Nationalité : Suisse

Né(e) à : Ankara , le 02/02/1945

Né à Ankara, Metin Arditi grandit en Suisse au bord du lac Léman, à Paudex, commune vaudoise où ses parents le placent en internat à l'âge de 7 ans et où il passe son bac. Il obtient la nationalité suisse en 1968. Il vit actuellement à Genève.

Ingénieur en génie atomique, il a enseigné à l’École polytechnique fédérale de Lausanne où il a créé la fondation Arditi (qui attribue une quinzaine de prix annuels).

Il a également crée la Fondation "Les Instruments de la Paix-Genève", qui favorise l’éducation musicale à des enfants de Palestine et d'Israël.

Chez Actes Sud, il est l’auteur de "Dernière lettre à Théo" (2005), "La Pension Marguerite" (2006 et Babel n° 823), "L’Imprévisible" (2006 et Babel n° 910), "Victoria-Hall" (Babel n° 726) et "La Fille des Louganis" (2007 et Babel n° 967). Dans la plupart de ses œuvres il traite de la difficulté de la filiation, de la solitude et de l’exil.

Il tient chaque lundi la chronique de la dernière page du journal La Croix.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.39/10
Nombre d'évaluations : 85

0 Citations 50 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Metin Arditi

Sortie France/Français : 2024-03-06

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par ChezVolodia 2020-02-28T19:15:12+01:00
Loin des bras

Tout ou presque est mentionné dans la quatrième de couverture. L'intérêt de ce livre est qu'il est au contraire de bien des livres relatant la vie à l'intérieur de lycées, collèges ou pensionnats, plus centré sur la vie des professeurs, les élèves n'étant que des figurants faisant office de ciment les liant les uns aux autres pour la cohérence du récit.

Dans ce roman l'auteurSpoiler(cliquez pour révéler) met en exergue le quotidien de la directrice, madame Alderson pour conserver le niveau d'excellence de son établissement, malgré les difficultés financières dues au fil des années à la défection des élèves, et les relations ambiguës qu'elle entretient avec sa propre soeur, ravalée aux tâches subalternes, voire ingrates. Sa motivation et ses efforts, pour maintenir un semblant de cohésion entre les professeurs qu'elle sollicite régulièrement pour donner des heures de cours, ou enseigner d'autres matières que celles dans lesquelles ils sont spécialisés, sans autre rémunération, et ce par mesure d'économie. Tâches supplémentaires qu'ils acceptent étant conscients qu'ailleurs ils ne trouveraient pas leur place. Leurs vies, les relations qu'ils entretiennent entre-eux, toutes en surface, avec à l'intérieur d'eux-mêmes, le sentiment de valoir mieux que leurs confrères. Leurs angloisses qu'un passé peu glorieux pour certains, d'humiliations pour d'autres, mais plein de certitudes, ressurgissent. Leur inquiétude quant à leur devenir suite à la vente de l'Institut....

J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Melin Arditi, met ses personnages à nus dans tout ce qu'ils ont d'humain.

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Commentaire ajouté par SARA81 2020-09-18T21:05:30+02:00
La Fille des Louganis

Une belle couverture m'a fait choisir ce livre.C'est l' histoire d'une famille en Grèce ou se mêle secret de famille,vie difficile et qui nous fait revivre la douleur d'une jeune fille Pavlina qui a été obligée d'abandonner son enfant à la naissance...

Sans forcément me déplaire ,il m'a manqué quelque chose.

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Commentaire ajouté par Croquignolle 2021-01-20T23:16:51+01:00
Carnaval noir

Vous rêvez de dépaysement ? Vite, suivez-moi !

Enfilez vos masques, prenez une gondole ou un vaporetto et rejoignez-moi sur la Place St-Marc à Venise en plein Carnaval, j'ai un secret à vous dire.

Oh, et puis, venez plutôt à Rome, sur la Place St-Pierre pour saluer le Pape, photographier les gardes suisses et découvrir les splendeurs de la Basilique. C'est là que je vous révèlerai tout.

Vraiment ? Vous préférez la Suisse ? Voulez-vous rencontrer mon ami Benedict dans le Parc des Bastions à Genève pour qu'il vous partage sa passion du latin ? Ou souhaitez-vous rejoindre Blaise dans mon Valais natal pour savourer les vertiges ou les effets bienfaisants des hauts sommets du Val d'Anniviers ?

Ca y est ? Vous avez fait votre choix ?

Eh bien, ce n'est pas tout. Il vous faut maintenant choisir une époque. La fin du Moyen-Âge ou le 21ème siècle ?

Eh oui, c'est tout cela que vous allez retrouver dans Carnaval noir. Et plus encore.

Et moi j'enfile mon masque d'Arlequin-Bouffon souriant pour vous dire ce qui m'a plu dans cette histoire :

Vous l'avez compris, j'ai voyagé. Et en cette période de pandémie, cela m'a fait un bien fou. La photo de couverture est à elle-seule un voyage infini. L'intrigue est venue me chercher, me titiller. Certains personnages sont très attachants. Les lieux y sont magnifiquement décrits (surtout le Valais hihi... Je sais, je suis un peu chauvine.). Et puis la plume de Metin Arditi est belle.

Je change de masque. Je deviens Pantalon-Boudeur déçu. Dans le dernier quart du livre, l'histoire s'emballe, s'emberlificote, devient presque loufoque tant les fils de la trame sont visibles, tant les raccourcis sont grotesques.

Quand des intégristes de tous bords se rencontrent en Italie pendant qu'une femme se bat pour sortir du coma à Genève... Quand un banquier s'accroche à son trône doré dans cette même ville pendant que des marbriers démolissent un mur à la Villa Mille Rose... Quand une journaliste à la beauté inédite tombe amoureuse pendant qu'une prophétie du Moyen-Âge se révèle... Quand un prêtre valaisan gravit en solitaire le Weisshorn pendant qu'un latiniste tente de se réconcilier avec son fils... Moi je suis perdue !!!

Il y a trop d'idées dans cette fin de roman. Trop d'idées pour trop peu de pages. Quel dommage. La fin m'a coupé mon élan élogieux, m'a fait atterrir brutalement. J'ai retrouvé mon quotidien. Adieu masques vénitiens et enquête à la Da Vinci Code.

Je reviendrai toutefois vous lire, Monsieur Arditi car votre écriture est talentueuse.

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Commentaire ajouté par Blandine1 2021-02-20T20:42:40+01:00
Rachel et les siens

Rachel est une juive-arabe. Roman sur un siècle, qui débute en 1917, sur ses ascendants et descendants sur fond des conflits israélo-palestiniens. Elle va grandir avec Ida, sa sœur de cœur, orpheline ainsi que leur frère fictif Mounir, son voisin. Un trio inséparable jusqu’au jour ils vont affronter l’exil. Cohabitation impossible entre anglais, arabes et juifs. Rachel se passionne très vite pour le théâtre.

Un mélange du quatrième mur de Chalendon pour accéder à la tolérance et à l’art. Autre ressemblance avec L’amie prodigieuse pour l’amitié et les multiples rebondissements sentimentaux. Pas le meilleur de l’auteur.

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Commentaire ajouté par francesca21 2021-03-09T18:56:59+01:00
Rachel et les siens

L'auteur dans ce livre, à la fois roman historique et saga familiale, nous raconte les prémices du conflit israelo-palestinien. Son héroîne, Rachel, juive arabe ,est ballotée par les aléas de l"Histoire de Palestine en Turquie, puis en France. Elle écrit des pièces de théâtre prônant des valeurs d'humanité et de tolérance qui ont toujours du mal à se faire entendre aujourd'hui. C'est un très bon roman, plein de rebondissements et aux personnages attachants. On les quitte à regret.

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L'homme qui peignait les âmes

Des icônes peintes ne ressemblant à aucunes autres. Une représentation qui violait la Loi juive et musulmane, une atteinte aux canons chrétiens de l'époque . Telle est l'histoire d'Avner « L'homme qui peignait des âmes ».

Avner est un jeune juif, fils de pêcheur. Son père l'envoie au monastère livrer du poisson, il est accueillit chaleureusement par les frères et ne peut s'empêcher de trouver leur religion plus joyeuse.Il aime entendre leurs chants et un beau jour va découvrir les icônes. Son plus grand souhait sera d'écrire des icônes. Pour cela il changera de religion , quittera sa famille. Sa passion le mènera toujours plus loin, mais il ne suivra pas les codes et malgré un don incroyable se verra chassé du monastère. Il continuera à peindre des portraits mettant en valeur les qualités de ses modèles.

C'est une histoire prenante d'un homme bon, passionné par son art. Malheureusement, dans un pays où les juifs, les musulmans et les chrétiens sont continuellement en conflit son attitude ne peut que lui attiré des ennuis. Est-ce un blasphémateur ? Un orgueilleux qui pense sauver les hommes par sa peinture ? En tout cas sa peinture fait de lui un homme qui s'accomode de toutes les religions et se lie d'amitié avec un musulman Mansour qui lui servira e guide et de père .

L'homme qui peignait les âmes est une bien belle histoire. Metin Arditi sait mêle avec talent l'histoire nous sommes à la fin du XIème siècle en Palestine et visiteront de nombreuses villes : mais il y a aussi l'histoire de l'art avec ce Christ guerrier attribué à Théophane le Grec mais serait l'oeuvre d'un iconographe de génie, Avner, dit Petit Anastase. Une immersion passionnante dans le monde des icônes avec ses codes très rigides . Une leçon d'humanisme mais aussi la vision d'un monde où le fanatisme religieux tue et n'autorise aucune liberté.

Un grand plaisir de lecture, une belle écriture, de courts chapitres, mon troizième roman de l'auteur, ma fidélité lui est acquise. À vous d'apprécier ce magnifique récit.

Merci aux éditions Grasset

#L'homme qui peignait les âmes #NetGalleyFrance

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Commentaire ajouté par Phil_33 2021-08-03T12:10:48+02:00
L'homme qui peignait les âmes

On ne gribouille pas impunément pendant vingt ans dans une improbable grange landaise transformée en atelier de peintres. On ne laisse pas filer vingt années de sa vie dans les vapeurs de térébenthine et de vernis sans en garder une profonde nostalgie. On ne peut oublier vingt années d’angoisse de la toile blanche, de frénésie créative, de doute, d’œuvre qui se refuse, de troubles qui font vibrer et qui rendent la vie vivante…

Alors, quand on "trébuche" sur ce livre au titre évocateur, on se retrouve instantanément devant son chevalet, quarante ans plus tôt, avec en plus, tout ce qu’on n’avait jamais pu exprimer, la spiritualité exacerbée, le génie artistique, la sensualité et la puissance dramatique… comment ne pas succomber à la magie de Metin Arditi, l’enchanteur ?

Un auteur hors du commun pour un livre hors du commun. Metin Arditi est né en 1945 à Ankara. Il quitte la Turquie à l’âge de sept ans, et obtient la nationalité suisse en 1968. Il obtient un diplôme de physique et un diplôme de troisième cycle de génie atomique à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, puis poursuit ses études à l’université Stanford. Il habite Genève.

De 2000 à 2013, il a été Président de l'Orchestre de la Suisse romande. Il est membre du Conseil stratégique de l’École polytechnique de Lausanne où il a enseigné la physique, l'économie et la gestion et l'écriture romanesque.

En 2012, il a été nommé par l'UNESCO Ambassadeur de bonne volonté. En juin 2014, l'UNESCO l'a nommé Envoyé spécial puis, en 2017, Ambassadeur honoraire.

De 2016 à 2019, il a tenu une chronique hebdomadaire dans le journal La Croix.

Suisse francophone d’origine turque séfarade, Metin Arditi est un écrivain de l’intime, dont tous les livres traitent des mêmes thèmes : la difficulté de la filiation, la solitude et l’exil. De 1997 à 2020 il a publié quatorze romans, deux récits et six essais. « L’homme qui peignait les âmes » est son quinzième roman. Voilà une vie bien remplie, me semble-t-il !

Alors laissons agir la magie de ce merveilleux conteur qui nous transporte dans ces mondes fascinants de l’Orient des années mille, dans l’intimité d’Avner, jeune juif de quatorze ans qui s’ouvre à la vie dans les bras de sa cousine… et dans l’éblouissement de la beauté des icônes découvertes dans un monastère orthodoxe.

« Est-ce qu’un jour, je pourrais apprendre à écrire une icône ? demanda Avner. Anatase le regarda, sceptique. […] – C’est aussi un chemin très long, à la fois technique et spirituel. Les règles d’écriture sont savantes. Et il y a un impératif théologique qui ne s’acquiert que par une longue étude des Textes et par une réflexion profonde, qui mène à la foi. Le don de soi est total. – Je suis prêt à m’y atteler de toutes mes forces, dit Avner. »

Les dés sont jetés. Le rideau est levé. L’allégorie peut commencer !...

Alors Avner peut débuter son initiation, initiation à l’écriture des icônes, car on ne peint pas les icônes, on les écrit. Initiation à la foi chrétienne, car on n’écrit pas d’icônes sans une foi solidement ancrée… Vrai artiste et faux chrétien.

J’en sais quelque chose : La foi et le talent sont comme l’amour, on ne les acquiert pas, laborieusement, dans les livres. Ce n’est pas parce qu’on maîtrise la technique du glacis ou du lavis que l’on devient artiste. Ce n’est pas parce qu’on connaît les règles de la perspective géométrique ou atmosphérique que l’on est un artiste. On n’est pas un bon artiste parce qu’on est initié aux lois de la composition. On me disait que j’avais « un bon coup de crayon », en vingt ans, je n’ai jamais pu faire œuvre d’artiste… On a beau se pencher sur les Écritures, si on est radicalement convaincu que ce sont des fables, on ne peut avoir la foi. Si on lit les Évangiles en y cherchant, involontairement, les contradictions et contre-vérités, on ne peut avoir la foi. Si le simple mot de "Saint" est complètement vide de sens, la foi n’en a pas non plus…

Avner avait farouchement souhaité embrasser une religion qui n’était pas celle de ses ancêtres pour pouvoir être initié à l’Art de l’iconographie, mais le jour de son baptême il pensait qu’il « avait lu et relu les Textes. Il les avait étudiés, commentés. Il avait été ébloui par leur intelligence, leur finesse, leur concision. Mais il n’avait pas réussi à croire à la Révélation. […] À cet instant solennel, il savait qu’il trichait. »

Alors, dix ans plus tard, il ne pouvait plus tricher aux yeux de son vieux maître : « Ce que tu fais n’est pas conforme à nos canons, tu le sais. Nous avons une tradition d’ascèse à respecter. Les corps doivent être immobiles, les visages allongés, les regards en attente. Pas dans la sollicitation. L’icône doit parler à l’âme, pas aux sens. Tu peins des êtres humains, alors que tu devrais écrire la pensée du Christ. »

Juif converti à l’orthodoxie, Avner récite des prières chrétiennes, tourné vers La Mecque, comme un bon musulman. Il se révèle un artiste de génie, mais un faux chrétien convaincu de mensonge. Admiré et jalousé de la confrérie des moines iconographes, il jette le trouble car la vie habite ses œuvres, sensuelle, puissante. Elles scandalisent les prêtres des trois Églises confondues en brisant les codes de l’art officiel. Il glorifie l’amour humain, prêche la liberté, la joie des sens, la vie et les liens du cœur. Et pour se justifier, il prend le Seigneur à témoin : « Célébrer la joie de vivre sur Terre, œuvre de Notre Seigneur, est-ce trahir ? […] Oui, je prends des libertés vis-à-vis des canons. Mais les canons sont œuvres des hommes ! […] À qui devons- nous le bonheur d’observer l’envol d’un papillon ? Au Seigneur ! Serait-ce péché de le représenter ? La seule chose que je souhaite, c’est d’écrire la joie de vivre. » Ce qu’il voulait c’était « Faire ressortir la part de divin qui se trouvait dans chaque être, plutôt que ce qu’il y avait d’humain dans le divin. » Mais n’est-ce pas faire preuve de trop de vanité ?

En quittant la sérénité de son "Petit Paradis" : l’ombre de son figuier sauvage, « la douceur des chants [monastiques], la beauté des papillons qu’il s’amusait à repérer », pour écrire des icônes, n’a-t-il pas réitéré le mythe du péché originel ?

Le châtiment céleste sera terrible…

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Commentaire ajouté par Waterlyly 2022-05-07T15:28:05+02:00
Tu seras mon père

Vérone, 1978. Alors que Renato n’a que sept ans, son père, un très grand entrepreneur dans le domaine des glaces, va se faire enlever par les Brigades rouges. Francesco sera relâché en échange d’une rançon, mais ce sera un homme défait qui reviendra à la maison. L’homme étant détruit, il va décider de mettre fin à ses jours. Renato ne va jamais s’en remettre. Quelques années plus tard, sa mère décide de l’envoyer en internat en Suisse. Là-bas, il y fera la rencontre de plusieurs amis, mais aussi de deux professeurs, Josy et Paolo. Ce dernier monte des pièces de théâtre chaque trimestre. Peu à peu, Renato va s’attacher à lui, mais lorsque la véritable identité de Paolo apparaît au grand jour, pour le jeune homme, c’est le choc. Pourra-t-il lui pardonner ? En effet, Paolo faisait partie des Brigades rouges, et c’est lui qui avait ordonné l’enlèvement de son père.

Je ressors conquise par ce roman. Je me suis beaucoup attachée à Renato, et c’est avec beaucoup d’émotions que j’ai suivi son parcours, sa reconstruction, mais aussi les trahisons qu’il va subir. J’ai trouvé très intéressante l’évolution du personnage, qui ne reste jamais statique et qui n’hésite pas à se remettre en question.

Les personnages qui évoluent autour de Renato participeront tour à tour à sa reconstruction mais également à le rendre plus fort. Il devra se battre constamment pour se faire accepter par certains élèves de l’internat. Ce personnage est très touchant. Il porte à lui-seul l’histoire, même si la galerie de personnages qui forment également part de cette histoire sont essentiels.

Au travers du personnage de Renato, l’auteur pousse une réflexion sur la capacité de résilience. J’ai été très émue de suivre le parcours du jeune homme et ses divers questionnements suite à la terrible trahison dont il est victime de la part de Paolo.

La plume de l’auteur est très fluide. Je ressors conquise par le schéma narratif proposant des petits chapitres et changeant de décor régulièrement. Les pages ont défilé.

Un très beau roman dans lequel on suit un personnage en reconstruction. Un récit à découvrir sans hésiter.

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Commentaire ajouté par Liloulitdeslivres 2022-05-21T17:50:59+02:00
Tu seras mon père

Une histoire qui commence dans l'Italie des années soixante-dix tristement célèbre pour ses brigades rouges et qui se termine à la fin des années quatre-vingt dix.

Une victime, deux êtres se croient coupables et pourtant…

Il voulait le bien des ouvriers, ses idées lui ont fait porter une énorme culpabilité. Il se sent coupable du suicide de son père.

Quand la vérité éclate ces deux êtres vont se déchirer, puis se reconstruire avec l'aide d'amis et donner le meilleur d'eux-mêmes.

Le filtre des émotions est intense : colère, vengeance, culpabilité, aveu, dénonciation, fidélité.

Tu seras mon père est un récit lumineux, la rencontre de deux hommes, deux âmes soeurs qui se retrouvent, une amitié exceptionnelle qui va se transcender au fil des ans.

« C'est étrange, comme ces deux-là se ressemblent, pensa Josy. Même délicatesse, même vulnérabilité… Quelque chose d'indéfinissable, aussi. Un retrait qui, par moments, les mettait hors d'atteinte. »

Et puis la vie porteuse d'espoir et d'apaisement continue de bien étrange façon.

Metin Arditi est devenu un de mes incontournables en quelques romans. Son style et ses thèmes (identité, handicap, amitié,…). Ses romans porteurs d'une humanité à fleur de peau. En font d'énormes COUPS de COEUR.

Merci aux éditions Grasset.

#Tuserasmonpère #NetGalleyFrance

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Commentaire ajouté par Edith972 2023-04-18T15:15:38+02:00
L'enfant qui mesurait le monde

Un petit livre qui se lit vite. Original , sur fond de crise sociale en Grèce. Innattendu.

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On parle de Metin Arditi ici :

Dédicaces de Metin Arditi
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Editeurs

Grasset : 10 livres

Actes Sud : 4 livres

Points : 3 livres

Plon : 2 livres

Editions Leméac : 1 livre

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