Sarah Marquis

C'est un récit de voyage fait par une aventurière ! Et c'est bien assez détaillé bien que j'aurais quand même aimé qu'elle n'hésite pas à plus en raconter. Sarah est une aventurière ; elle a réalisé d'autres aventure notamment en Australie (qu'elle évoquera dans ce livre).

Elle nous décrit son voyages sur la cordière des Andes ainsi que sa philosophie de vie ; Plus proche de la nature et de soi-même en se reconnectant à l'essentiel. Évidement, je ne suis pas très objectif car cela brosse mes convictions et croyances dans le sens du poil (et c'est pour cela que j'ai choisi ce roman).

Aussi son histoire est touchante. Je me suis retrouvé à rire et à avoir le cœur qui bat la chamade. Preuve qu'elle a mis des détails et de l'émotion dans son texte. ça donne envie de voyager !

Elle a une assez bonne plume et est facile à lire. Le livre a un bon rythme et possède quelques dessins et photos qui sont très appréciables et permettent de mieux visualiser et s'encrer dans la réalité que les mots.

Franchement, je vous conseil chaudement cette lecture.

Un livre qui transporte ! On comprend l'auteur dans sa démarche et surtout ce besoin d'éviter les gens. On se rend compte que quelques soit les pays, la nature est fiable.

Il s'agit du premier roman de l'exploratrice, c'est ce qui est indiqué sur le bandeau et je vais mettre le doigt tout de suite sur quelque chose qui me chiffonne : en fin de ce livre, Michel Lafon indique ces autres romans... Affaire à suivre donc. À dos d'oiseaux est un récit qui nous entraine de pays en pays, passant la majeure partie dans le désert de Gobi. C'est un peu Lara Croft, sans les armes de pointes, mais c'est le même type de femme : volontaire, désirant découvrir sans abimer, tout en gardant en mémoire que la nature, la vie est précieuse, quel qu'elle soit. Pumilla est pleine de ressources et n'hésite pas à se mettre en danger pour ces amis. Un os de dinosaure dans un paquet qui arrive chez elle, dans sa montagne de paix et de sérénité et la voila partie avec Nine et Prasenji dans un périple où il y a plus que leurs vies en jeu. Surtout lorsque des chasseurs de "trésors" sont sur leurs traces depuis des années. tout semble avoir été prévu depuis si longtemps...

Vu que j'en suis aux personnages, autant continuer avec eux. Pumilla ou Pum a de grandes connaissances et un sens élevés en de nombreux points, tel l'écoute de ce qui se passe en elle et plus loin, bien plus loin que ce que l'Homme d'une manière générale peut entendre et ressentir. Après de nombreuses années à vadrouiller, l'auteur nous raconte très succinctement ce que Pum a déjà vécu et par moment nous comprenons qu'elle connaît déjà bon nombre de personnages que nous allons découvrir. Et c'est là que le bât blesse, les explications sont trop rapides pour que nous puissions prendre en compte tout son passé qui se dévoile sous nos yeux. Quelques descriptions supplémentaires auraient été pas mal pour le coup. Après la lecture est fluide, envoutante et même si j'ai ressenti quelques manques sur l'histoire, le récit fait voyager et pas uniquement de pays en pays.

Dans chacun de ces pays, la Suisse pour la sérénité, l'Espagne pour ouvrir plus ses ressentis, oserais-je dire ses chakras ? Dans tous, notre exploratrice apprend et découvre quelque chose, d'aussi bien de dangereux que de magnifique. Aller dans le désert de Gobi avec nos trois compères doit être splendide, aussi bien en tant que découverte humaine que de miroitement pour les yeux. Les paysages sont magnifiquement décrits, tout comme les sensations de Pum. L'incompréhension et la joie, l'émerveillement et la non-surprise de tomber sur un homme qui est derrière tout cela. Oui, cela m'a fait penser à une des expériences de Lara Croft, lorsqu'elle se bat pour l'Humanité, lorsqu'elle garde secret ce qui pourrait apporter du pouvoir à un seul homme. Shambhala, un rêve ou une réalité ?

Tout s'enchaîne, les voyages, les événements, les actes, les idées. Bien que Pum ne sache pas réellement le pourquoi elle est présente là, maintenant (je parle de la fin surtout), elle ne cesse de nous émouvoir et de nous montrer que derrière cette exploratrice, cette femme qui adore découvrir le monde, qu'elle est capable d'aimer. Son cœur est ouvert, pris dans ses filets. Oublier la peur, ouvrir ses sens, parcourir le monde et ne plus savoir où poser les yeux. tant de merveilles nous entoure, tant de peuples qui vivent en harmonie avec la nature et qui sont capables de survivre en terres que nous qualifions d'hostiles, mais pas eux. Pum s'en sert, se les approprie pour son périple et ce ne sont pas les hommes qui vont l'aider qui diront le contraire. Dommage que ces hommes ne soient pas plus expliqués, même si nous restons dans le thème du mystique. Nous avons une bonne part sur les rites, les us et coutumes de peuples que nous ne côtoyons pas, tel les mongols par exemple, mais aussi les peuples du désert avec Isabella et son combat. L'apprentissage du comment survivre n'est pas expliqué, mais démontré par une Pum qui suis son instinct et ce qu'elle a déjà appris.

Petits bémols, déjà les explications manquantes de certains passages et en fouillant sur le site Michel Lafon, oui c'est le premier "roman" de Sarah Marquis avec un personnage, mais elle en a écrit d'autres avant qui rappelle sans contexte tout ce que Pum a pu vivre avant ce récit. L'anglais qui fleurit dans des expressions trop souvent à mon gout. Et tous ses secrets dont elle est la preuve vivante, pour ne pas utiliser un autre mot pour qu'au final je dirais : tout ça pour ça ? Je suis un peu déçue de ce final où au final certains auront toujours en mémoire des faits et pas d'autres.

J'ai adoré découvrir les différentes manières de vivre, le fait d'avoir déjà des infos sur un personnages qui cache plus ou moins bien ce qu'il veut d'elle. La beauté des paysages me laisse sans voix et il est certain qu'être capable de survivre à certaines expériences est un plus, une ouverture d'esprit et un moment de sérénité qui perdure dans le temps. Un voyage initiatique qui se veut emprunt de magie. Les différentes rencontres avec diverses insectes, animaux, oiseaux (oui il faut bien en parler quelques mots, c'est dans le titre) où Pum acquièrent de nouvelles capacités. J'ai beaucoup parlé de Pum, parce qu'elle est l'élément central du récit, Nine n'est pas en reste sur ce dont elle est douée, tout comme Prasenji qui a une famille, une mère que j'ai beaucoup apprécié, une culture différente qui apporte beaucoup, sans le savoir. Et pourtant c'est CE savoir qui est très important.

En conclusion, malgré quelques bémols qui n'auraient pas été là je suis certaine que ce livre aurait été un coup de cœur, j'ai été happé dans la partie voyage aux travers des yeux de cet aigle et du vieux Mooji. Les ressentis sont nombreux et plus efficaces pour s'imprégner des moments de découvertes et de magnificence des lieux. Une quête non pas de pouvoir, mais de garder un héritage secret, peut-être celui de la vie ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/a-dos-d-oiseaux-sarah-marquis-a207781766

Elle a réveillé le tigre. C'est ce qu'a fait Sarah Marquis dans ce livre d'une rare intensité. Pendant trois mois elle a marché, traversé, grimpé... Et nous explique comment, seule, et avec ses trente cinq kilos de matériel sur le dos, elle a traversé l'un des territoires les plus hostiles et les plus dépeuplé de la planète.

Elle nous explique et nous montre comment la force de la volonté, la force mentale, prime avant tout sur la force physique, pour peu qu'on soit prêts à sortir de notre zone de confort.

Elle démontre que malgrés pluies, tempêtes, galères et autres blessures, pas après pas, tout est possible.

Sarah était partie à la recherche du Tigre de Tasmanie. Elle l'a trouvé. Elle est son propre animal légendaire.

J'ai vraiment apprécié cette lecture. C'était un cadeau de la part d'un collègue que je remercie vivement de m'avoir fait découvrir ce récit de voyage de Sarah Marquis à travers toute l'Asie jusqu'en Australie pendant 3 longues années. La lecture est fluide et on a vraiment l'impression de partir avec elle dans son périple et à la rencontre des différents peuples croisés. Je l'ai trouvé très courageuse de partir ainsi et seule. Beaucoup de situations m'auraient fait abandonner cette longue expédition perso. Mais c'est super intéressant de constater les différentes mentalités en fonction des pays traversés, d'être témoins des belles rencontres faites à l'improviste à l'autre bout du monde dans les moments les plus durs ou les plus incongrus. Ce livre m'a donné envie de lire d'autres récits de Sarah Marquis.

Un récit impressionnant d'un périple, seule et à pied, à travers l'Asie et l'Australie.

Comme le soulignent plusieurs lecteurs, les plus grands dangers qu'elle a eu à affronter n'étaient pas serpents, loups, dingos ou bactéries, mais bien certains hommes (violeurs potentiels, policiers véreux, villageois obtus...)

Où a-t-elle puisé son énergie? Elle est très aidée à distance par des sponsors et une organisation millimétrée, mais c'est bien elle qui doit affronter seule épuisement, soif, vents de sable, brutalité d'intrus, ... Elle puise son énergie dans un rapport intime à la nature et un cheminement intérieur qui, semble-t-il, est exempt de références religieuses. Et puis, il y a des rencontres aidantes de gens désintéressés, et de loin en loin des rencontres lumineuses.

C'est une bonne lecture pour s'évader mais il est difficile de s'imaginer qu'il est question ici de 3 années, seule, à pied. Sarah Marquis nous livre seulement quelques morceaux choisis de son périple, ses ressentis et des différentes cultures. J'ai aussi aimé entrevoir l'organisation que requiert une telle expédition en pleine nature.

Un ouvrage comme j’en lisais souvent à l’époque. Cela m’a fait du bien de retourner vers ce genre de lecture et de retrouver les aventures de Sarah Marquis. J’ai lu 𝙄𝙣𝙨𝙩𝙞𝙣𝙘𝙩𝙨 en 2018 et j’ai 𝙎𝙖𝙪𝙫𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙣𝙖𝙩𝙪𝙧𝙚 dans ma PÀL.

Sarah Marquis est une aventurière suisse, une grande exploratrice. C’est une femme qui m’inspire beaucoup par sa sagesse, sa confiance, sa force, sa détermination.

Cet ouvrage c’est le récit des 15 moments d’expéditions qui ont changé son destin. Elle nous plonge dans une série d’aventures extraordinaires. Des histoires marquantes pour certaines. Un parcours mémorable, que l’on ne peut que féliciter.

À travers certaines expériences, -parfois choquantes-, on en apprend plus sur différents pays et sur certaines de leurs coutumes. C’est fort intéressant. En revanche, cela m’a conforté dans mon idée de ne pas visiter la Chine.

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Suivre son intuition, s’écouter, se faire confiance. Se surpasser, vivre pleinement, foncer sans se retourner !

C’est un roman motivant qui donne envie de se dépasser, de repousser ses limites.

Les illustrations à chaque chapitre sont sublimes.

J’ai vraiment aimé cette lecture qui en plus de nous faire voyager, nous impressionne et nous motive. Il y a un petit côté « développement personnel » dans cet ouvrage qui m’a bien plu.

Le résumé du livre était bien, il donnait envie, le fait qu’on parle de dinosaures, je me lance vite à l’assaut de cette lecture, mais quelle déception ! Je n’arrive pas à accrocher à la syntaxe, inclassable me dit on, oui si on veut, du coq à l’âne carrément ! Je n’ai pas réussi à suivre les personnages, malgré un beau voyage sur plusieurs pays, une découverte magique et rituels ancestraux, à ce moment là je me suis dit ok pourquoi pas ca peut devenir intéressant mais alors le méchant de l’histoire bof c’est un chouïa cul cul la praline, m’enfin .. L’histoire était prometteuse mais la prose ne plait pas, trop “oral”

A dos d'oiseaux, c'est une couverture fun qui invite au voyage et une quatrième de couverture qui donne tout de suite envie d'en savoir plus, parce qu'il faudrait être fait de marbre pour ne pas vouloir marcher dans les grandes étendues de la Mongolie à la recherche de squelettes de dinosaures.

Sauf que A dos d'oiseaux, ce n'est pas ça du tout, en fait.

Le style d'écriture ne m'a pas transportée, mais ça, à la rigueur, j'aurais pu m'en accommoder. En revanche la trame très approximative de l'histoire, bien moins. On est transporté d'un endroit à l'autre sans qu'on sache toujours trop pourquoi, et c'est désagréable. Le personnage principal n'est pas plus sympathique que ça, et fait très "unique personne sachant atteindre le divin" et si je dois encore une fois lire les mots "en mode guerrière" je ne répond plus de rien. Sans mentionner que la dite guerrière ne réagit pas en voyant un homme se faire tabasser, et décide de se promener, puis de revenir plus tard sur les lieux et n'emmener la victime aux urgences que quand elle reconnait quelqu'un avec qui elle a déjà parlé.... Niveau capital de sympathie, ça se pose là.

Mais bref, au moins l'histoire est captivante, n'est-ce pas ? Et c'est une femme libre et indépendante, comme elle aime à nous le répéter ? Libre, oui, effectivement, elle fait ce qu'elle veut. Sans l'expliquer à ses compagnons de route et sans leur exposer les dangers qui les attendent s'ils choisissent de la suivre (ce qu'elle leur demande en les engageant plus ou moins). Indépendante, beaucoup moins, car dès qu'un danger se présente elle se retrouve sauvée par quatre séduisants cavaliers. Et je suis d'accord que tout le monde a besoin d'aide, mais là, c'est à répétition et c'est bien utile vu qu'elle n'a pas trop l'air de savoir vers quel objectif elle est sensée crapahuter.

Quant au dénouement, au lieu de nous proposer des réponses aux mystères posés au début du livre, le vilain de l'histoire se démasque tout seul dès qu'on le rencontre grâce à un débat interne, puis nous explique tout de a à z dans les vingts dernières pages.

Et Shambhala dans tout ça ? Qui sait ! Pas nous les lecteurs en tout cas.

Le tout est accompagné de messages sur comment vivre une existence authentique, libérée des vices de nos sociétés modernes, et proche de l'illumination. Ce serait beaucoup plus impactant si ce n'était pas rabâché si souvent ni exprimé sur un ton si condescendant.

Je passerai aussi sur une scène très proche de la moquerie sur un personnage au physique ingrat qui se voit baptisé du charmant surnom de Monsieur Limace. Sérieusement, ce n'était pas nécessaire. D'ailleurs, en parlant du mot "personnage", c'est un tic d'écriture qui me sort un peu de l'histoire quand au lieu de rencontrer des personnes, notre héroïne, cette exploratrice libre doublée d'une déesse guerrière, rencontre des personnages. Sur ce dernier détail j'avoue que c'est purement subjectif, ceci dit.

Bref je ne recommande pas ce livre et j'ai été très déçue, d'autant plus que c'est une amie qui l'a achetée après que j'ai moi-même hésité à le prendre. Je me sens un peu coupable d'avoir été la voix d'une tentation erronée.