Vercors
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Note moyenne : 7.47/10Nombre d'évaluations : 355
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Les derniers commentaires sur ses livres
Le Silence de la mer retranscrit avec énormément de justesse le sentiment d'occupation. Entre l'être humain sincèrement amical et le symbole totalement opposé qu'il représente, le dilemme est difficile mais crucial. La narration et le point de vue pris par Vercors sont subtils et font mouche, ce qui en fait un incontournable sur la Résistance.
Afficher en entierUn roman qui sait être caricatural mais qui pose une réelle question. Que se soit une question philosophique ou non, la ou les questions que posent se roman n'en sont pas moins utile pour nous en tant qu'être vivant.
Afficher en entierJ'ai énormément apprécié le fait que la situation de l'homme soit si précaire. L'ouvrage fait de nombreuses références philosophiques (Kant, Descartes, Pascal) et nous questionne sur la nature humaine elle-même. Le livre est rapide et simple à lire, je recommande!
Afficher en entierJe n'ai pas vraiment apprécié ma lecture, probablement dû au fait que c'était un livre d'école. Je n'ai pas été convaincue.
Afficher en entierDes nouvelles sur une période difficile l occupation allemande .
Un devoir de mémoire nécessaire.
Des histoires qui se lisent facilement...!
À decouvrir
Afficher en entierCette œuvre est vraiment captivante. Je l’ai lu d’une traite. Certes l’événement déclencheur de l’histoire est un peu extrême et peu rebuter. Mais on comprend vite que ce n’est pas le cœur du sujet et que cela ne sert qu’à ouvrir le débat sur ce qu’est l’homme et sur le regard qu’on se porte à nous même en tant qu’espèce, si on peut dire. Je recommande pour tout ceux qui sont amateur de philosophie ou qui on envie de se tordre la cervelle.
Afficher en entierLecture du collège, peu de chose à en dire.
Afficher en entierJ'avais en vue ce livre depuis un moment, le pensant intéressant, mais j'étais loin de penser à ce que j'allais y trouver.
J'ai adoré. A travers une histoire d'enquête anthropologique et judiciaire, le livre place au cœur de son propos la question de l'humain, ce qu'il est, ce qu'il n'est pas, en mettant en scène des enjeux qui vont vite dépasser le "simple" cas initial, pour devenir un sujet brûlant de l'humanité entière.
Progressivement, chaque échange, délibérations, discussions, débats, articles... tout va dénouer peu à peu les tentatives d'explications, les nombreux arguments de l'un et l'autre camp : qu'est-ce qui fait de l'humain un humain ? Et pas un animal ? Ou plutôt, plus qu'un animal ?
J'ai vraiment retrouvé dans ces réflexions incessantes certains de mes propres raisonnements sur la question, et j'ai été happé par tout ce que le livre avance, anthropologiquement, zoologiquement, philosophiquement, psychologiquement...
Bien sûr, en l'absence de ces "tropis" (l'espèce découverte qui lance l'intrigue) la question est moins difficile. L'homo-sapiens n'a pas tant de rival vivant dans le domaine de l'humanité. Mais, comme j'ai dit, cette affaire est un prétexte, pour l'auteur, afin de parler de l'humanité, de cette prise de conscience du manque de définition réelle de ce qui fait de l'humain un humain. Car même lorsqu'on parle d'intelligence ou de conscience, beaucoup d'exemples vont abonder pour dire que tel ou tel animal dément la règle. Le titre est un argument avancé, je ne vais pas spoiler, mais ça m'a fait plaisir de le voir ici, dans cette place et pris avec cette importante, car j'ai longtemps soutenu moi-même que nous étions profondément une espèce non-naturelle. Dénaturée.
Afficher en entierCe recueil pourrait être classé "d'utilité publique". Selon les éditions, "Le silence de la mer" est suivi d'une ou plusieurs nouvelles de Vercors, au style un peu passé, mais au contenu saisissant d'enjeux mémoriels. Peu d'ouvrages décrivent si finement la complexité des positionnements humains dans une situation aussi déroutante que celle de la guerre et de l'occupation. Nuance dans la construction des personnages et fulgurante image de l'horreur de la période se marient douloureusement. A lire et méditer.
Afficher en entierJ'ai lu "Zoo" en cours de français de 1ère, dans l'unité "Littérature d'Idées" et le parcours "Rire et savoir". Malgré le fâcheux dégoût que peut parfois inspirer un livre scolaire comparé à une lecture personnelle, j'ai décidé de me lancer dans la lecture de cette pièce de théâtre... et je n'ai pas été déçu !
"Zoo" se passe, à 80%, au tribunal, où la Justice britannique délibère sur la culpabilité de Douglas Templemore. Mr Templemore, un Londonien apparemment quelconque, a en effet ni plus ni moins tué sa progéniture, qui n'avait que quelques heures de vie. Cependant, l'absurde permet de prendre de la distance par rapport au tragique que cet infanticide serait : ce n'est peut-être pas un infanticide. On apprend que Mr Templemore a conçu le nourrisson avec une tropie, c'est-à-dire une créature à mi-chemin entre la femme et la guenon. L'enfant est-il un garçon et Templemore un assassin ? Ou bien ce bébé est un singe et Templemore innocenté ? C'est toute l'intrigue de la pièce qui, en utilisant à de nombreuses reprises le comique, invite aussi à plusieurs réflexions :
- Qu'est-ce qu'un Homme ?
- Quels sont les rapports entre l'Homme et l'animal ?
- Existe-t-il différentes "races", différentes "classes" chez l'humain ?
- Les décisions de la justice sont-elles toujours si réfléchies ?
- Que fait l'Homme face à l'inconnu ?
Voici une petite liste des réflexions que je me suis faites au cours de ma lecture. Les réflexions peuvent paraître complexe, mais l'auteur, par le biais de ses personnages, nous aide à aller dans son sens : l'humanisme. L'humanisme, c'est la foi en l'Homme et le questionnement sur celui-ci. C'est l'érudition, c'est la tolérance, c'est la sagesse, c'est la philosophie, c'est la maîtrise de soi. C'est "Zoo".
En bref, je recommande cette œuvre à 100% ! En particulier si des élèves de 1ère ont envie d'enrichir leur culture littéraire pour préparer leur baccalauréat !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Vercors
et autres évènements
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Editeurs
Albin Michel : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Magnard : 3 livres
Les Editions de Minuit : 2 livres
Larousse : 2 livres
Nathan : 1 livre
Grasset : 1 livre
Tchou : 1 livre
Biographie
Jean Bruller dit "Vercors" est né le 26 février 1902 à Paris, de l'union d'une mère française (Ernestine Bourbon) et d'un père anglais (Louis Bruller) qui est venu de Hongrie à Paris. L'histoire de son père arrivé à Paris et auquel des amis de ses parents vont trouver un emploi a inspiré la nouvelle La marche à l'Étoile publiée pendant l'Occupation. Après des études d'ingénieur électricien, dont il obtint le diplôme à l'Ecole Bréguet, il devient dessinateur humoristique et illustrateur dans la lignée de Gus Bofa. On lui doit en particulier l'album pour enfants Patapoufs et Filifers, d'André Maurois, et 21 recettes pratiques de mort violente [1].
Pacifiste jusqu'en 1938, il est mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale à Mours St-Eusèbe près de Romans au pied du massif du Vercors. Il entre ensuite dans la Résistance, sous l'encouragement de Pierre de Lescure, et prend le pseudonyme de Vercors qui est le nom d'un massif montagneux et d'un maquis célèbre. En 1941, il co-fonde, avec Pierre de Lescure, les Éditions de Minuit, maison d'édition clandestine et y publie sa nouvelle Le Silence de la mer en 1942. Il est le concepteur du logo à l'étoile des Éditions de Minuit. Il participe également au Comité national des écrivains (CNE) et au Mouvement de la paix. Il a écrit ses souvenirs dans La Bataille du silence.
Dans Le Silence de la mer, Vercors ne dédie pas son livre à un grand résistant ou à une figure de la liberté mais à Saint-Pol-Roux, Poète assassiné. Saint-Pol-Roux est un vieil homme qui meurt de chagrin en 1940 quand son manoir contenant tous ses textes inédits est incendié, peu après que ces mêmes Allemands ont violé sa fille et tué sa servante. Tout comme Le Silence de la mer veut évoquer une résistance muette au bord des cris, cet homme qui meurt brisé, presque futilement est le symbole même de la lutte silencieuse de Vercors.
Il est aussi connu pour un roman philosophique, Les Animaux dénaturés, dont fut tirée la pièce Zoo ou l'assassin philanthrope. Il meurt à Paris le 10 juin 1991.
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