Pascal Lainé

Un petit polar extrêmement bien écrit, et très humoristique. Une lecture fort agréable et divertissante !

Un livre facile à lire, avec une intrigue policière pas trop biscornue dans le milieu inattendu d'une pension de famille réputée tranquille.

Ça ne m'a pas dérangé de le lire mais ça n'a pas non plus été une joie. Vous pouvez le lire mais c'est sans plus...

La fin du roman dévoile les cheminements différents qui ont entraîné l'inspecteur et la vieille dame sur la piste du criminel et laisse au lecteur ses propres hypothèses.

Le cours du roman reste assez typique des polars, avec des personnages assez stéréotypés et la chute est plus ou moins originale mais sans trop de suspense.

La Dentellière est un court roman, écrit dans une langue apparemment simple( phrases courtes, vocabulaire courant) mais en fait très délicate. L'auteur cherche à "faire apparaître la Dentellière" par une écriture la plus fine et la plus déliée qui soit.

Il s'agit de Pomme, une jeune employée qui fait la connaissance, à Cabourg, d'Aimery un chartiste appartenant à une famille aisée. Si Pomme est toute dévouée à son amour, Aimery éprouve rapidement du mépris pour cette jeune femme trop "simple", trop "gentille", trop "généreuse". Aimery assimile Pomme aux pauvres filles dont les hommes abusent.

Et cependant, malgré le destin de Pomme, qui se retrouve en hôpital psychiatrique, la jeune femme demeure le personnage le plus fort et le plus attachant du roman. Pomme ne serait-elle pas un cœur simple des années 1970?

Un petit polar qui fait passer un bon moment et n'est pas dénuée d'humour mais... qui dans sa parodie de l'anglaise moyenne frôle le ridicule. Notamment pour l'histoire des condiments... je me demande si l'auteur n'a jamais ne serait-ce que posé le pied en Angleterre. Certes certaines habitudes culinaires des anglais sont pour le moins surprenantes, mais là ça frise le grotesque.

Sinon l'intrigue n'est pas trop mal menée mais la fin est un rien confuse.

Bref même si j'ai passé un bon moment c'est très loin d'être le coup de cœur de l'année.

Je n’ai pas trop apprécié ma lecture, le style est trop simple, les phrases courtes ne me dérangent pas, mais les personnages sont à la hauteur du style. J’aurais préféré avoir une histoire plus développée mais la simplicité peu aussi avoir son charme et rend ce Goncourt accessible à tous.

Pomme est une jeune femme très simple, rien de péjoratif là-dedans, mais elle m’a semblé bien trop en surface, j’aurais aimé en connaître plus d’elle, qu’elle s’ouvre plus au lecteur et à Aimery. Son passage en hôpital psychiatrique lui permet de se dévoiler mais encore trop peu à mon goût. J’insiste un peu sur ce point car c’est typiquement le genre de roman que j’apprécie lire, avec un personnage ayant un trouble mental, qu’il le sache ou non, mais qui se rend attachant justement par cette maladresse de l’esprit, or ici ce n’est pas le cas.

Pomme reste quand même un bon personnage, plus forte que ce qu’elle laisse croire, elle est loin d’être une « pauvre fille », une « simplette », cependant comme Aimery, je me suis attaché à elle un instant, un court instant, avant de terminer ce roman doux-amer.

Il s'agit d'un roman que j'avais du lire en secondaire et que j'ai beaucoup apprécié. Le style est simple et épuré, l'histoire l'est tout autant mais invite au questionnement