Emmanuel Lepage
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Note moyenne : 7.93/10Nombre d'évaluations : 141
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Les derniers commentaires sur ses livres
J'avais déjà lu deux BD d'Emmanuel Lepage que j'avais appréciées notamment Les Iles de la Désolation. J'ai aimé ce nouveau voyage en Antarctique, dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Cette fois, nous découvrons la Terre Adélie. Le dessinateur est cette fois accompagné de son frère photographe. Nous bénéficions dans cette BD à la fois des dessins d'Emmanuel et des photos de François. Les points historiques sur les découvertes successives du territoire antarctique sont très intéressants.
Par contre, j'aurais aimé avoir plus d'explications sur le fonctionnement de la base de Durmont D'Urville, je suis restée un peu sur ma faim.
Afficher en entierEmouvant de bout en bout des dessin et couleur magnifique malgré le drame qui ce cache derrière tout cela.
Emmanuel Lepage, nous raconte avec ses mots et ses dessins une aventure pas ordinaire.
Afficher en entierMalheureusement je trouve que les photos n'apportent pas grand chose avec ce type de sujet. Tout est blanc, les seules couleurs proviennent du matériel humain. Au final je pense que les photos auraient eu plus de sens sur les îles de la désolation, où là il y avait énormément de variétés de paysages naturels. D'autre part, ils ont eu tellement de galère pour faire le "raid" que ça traîne beaucoup en longueur. Et au final l'histoire s'arrête une fois qu'ils arrivent à la base, à la fin du raid... Bref on reste sur sa faim. Ils passent leur temps soit dans le bateau à patienter, soit dans un tracteur sur le raid, dommage. On aurait aimer en apprendre plus sur l'antarctique, sur les scientifiques, les programmes, les gens... L'histoire est plus centré sur les deux frères auteurs eux-mêmes, et leur obsession de faire ce "raid" qui au final s'avère décevant, dommage.
Afficher en entierLes photos n'apportent pas grand chose avec ce type de sujet. Tout est blanc, les seules couleurs proviennent du matériel humain. Au final je pense que les photos auraient eu plus de sens sur les îles de la désolation, où là il y avait énormément de variétés de paysages naturels. D'autre part, ils ont eu tellement de galère pour faire le "raid" que ça traîne beaucoup en longueur. Et au final l'histoire s'arrête une fois qu'ils arrivent à la base, à la fin du raid... Bref on reste sur sa faim. Ils passent leur temps soit dans le bateau à patienter, soit dans un tracteur sur le raid, dommage. On aurait aimer en apprendre plus sur l'antarctique, sur les scientifiques, les programmes, les gens... L'histoire est plus centré sur les deux frères auteurs eux-mêmes, et leur obsession de faire ce "raid" qui au final s'avère décevant, dommage.
Afficher en entierLe livre est fabuleux ! Il raconte cette histoire humaine merveilleuse de la découverte de l'antarctique par les frères Lepage. J'ai mis un commentaire plus long sur mon blog [...]
Un livre à dévorer, au coin du feu !
Afficher en entierLa fiction, documentée aux sources primaires (témoignages des derniers gardiens du phare, hélitreuillage sur Ar-Men), nourrie aux auteurs essentiels (Henri Queffélec, Jean-Pierre Abraham, Bruno Le Floc’h), etc. compose un reportage en bande dessinée dont la construction narrative se révèle émouvante et poétique. En effet, la mer, en s’engouffrant dans le phare, déshabille les murs de leur crépi et met à jour l’histoire écrite de Moïzez, premier gardien ayant participé à la construction du phare que Germain, ultime gardien, va déchiffrer. Dans l’oscillation entre passé et présent, l’édification d’Ar-Men, le brassage des légendes bretonnes (la cité d’Ys, l’Ankou) et les histoires personnelles s’emboîtent et composent une fresque humaine et féérique où la solitude s’engouffre dans la démesure océanique. Les techniques graphiques utilisées par Emmanuel Lepage sont variées, maîtrisées et utilisées à propos : de splendides aquarelles lumineuses et transparentes pour la période contemporaine, du lavis noir & blanc rehaussé de brou de noix et enrichi d’encre terre de Sienne pour la partie consacrée à la construction du phare, des encres de couleur pour l’évocation des légendes. Artiste inspiré, il donne à voir l’insondable puissance vitale qu’est la mer en mouvement. Dès la saisie de l’ouvrage, le lecteur sent qu’il se trouve au seuil d’une œuvre habitée.
Afficher en entierQuelle graphisme ! Une dualité entre les illustrations et la douceur de la saison du printemps et le lieu, les émotions et les enjeux que ça apporte.
Afficher en entierLe milieu marin, l'océan, les phares me fascinent depuis toujours. J'aime aussi la Bretagne avec son histoire et ses légendes, ses paysages d'une beauté brute et sauvage.
Cette bande dessinée avait tout pour me séduire, une superbe couverture, de magnifiques planches et surtout une thématique qui me passionne. Merci Fanny (Fanny1980) de m'avoir encouragée à la lire, j'ai passé un très beau moment à découvrir l'histoire de ce phare, sublimée par les dessins d'Emmanuel Lepage.
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Cet été, je suis allée visiter le phare de Cordouan. Construit il y a quatre siècles, « le roi des phares » est posé sur un ilot rocheux en pleine mer, à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde. En allant à la rencontre de ce gardien imposant et majestueux, j'ai découvert son architecture fantastique et son histoire.
La visite est assurée par les gardiens du phare. Ainsi, on découvre ce lieu magique avec leurs yeux émerveillés. Ils nous font partager leur passion pour l'océan et les phares. Ils nous parlent de leur métier qui s'est transformé au cours du temps, de la fonction des phares d'aujourd'hui qui nécessitent pour certains encore, l'intervention de l'homme.
Cette petite digression pour vous expliquer qu'en ouvrant cet album, vous irez à la rencontre d'Ar-Men, de son histoire, mais aussi de celle des hommes qui l'ont bâti, entretenu, habité.
« le marin rêve face à la mer, le gardien de phare face à la terre. »
J'aime beaucoup ce nom, Ar-Men, on dirait celui d'un chef guerrier.
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Là, entre ciel et mer, au large de l'île de Sein, dans une mer souvent agitée, Ar-Men surgit des profondeurs et dresse sa haute silhouette longiligne.
Surnommé « l'enfer des enfers » en raison de son exposition et de son accès difficile, ce lieu inhospitalier et isolé fait face à l'immensité de l'océan, inébranlable dans sa détermination à ne pas plier sous la force du vent et l'assaut des vagues démontées.
Là se relaient, à tour de rôle, toutes les deux semaines, des gardiens.
Germain est l'un d'entre eux. Ar-Men est sa maison, son refuge, sa retraite. Il en aime chaque pierre. Il y retrouve un semblant de paix, car il réussit à mettre à distance ses souvenirs et les enfermer au plus profond de lui-même.
Par une nuit de forte tempête, l'eau de mer va s'engouffrer dans le phare, arrachant le crépi d'un des murs intérieurs, révélant ce qui était jusque là caché : l'histoire de ce phare, écrite à travers les yeux de son premier gardien.
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A partir de cette découverte, le récit se divise en de nombreuses histoires que l'auteur va tresser habilement.
Au calme retrouvé après une journée de travail, aux pensées et aux souvenirs de Germain, vont se mêler l'histoire de la Bretagne, celles des légendes bretonnes du roi Gradlon et de Dahut devenue sirène, ou encore celle du Bag Noz, le bateau fantôme, et de son capitaine l'Ankou. On est emporté par le flot de l'Histoire, au moment de la construction du phare, ou lors de la seconde guerre mondiale.
Et dans la grande Histoire se dessine, peu à peu, l'histoire personnelle de Germain. Les fantômes du passé refont surface, inexorablement, inlassablement, et on découvre un homme touchant, abimé par la vie.
« Moi, je suis enfermé dans mon phare comme dans mes souvenirs. »
La fin est très belle, émouvante.
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Des tons sépia, chaleureux, doux, aux tons bleutés et froids de la mer d'Iroise, les planches d'Emmanuel Lepage sont de toute beauté. Les couleurs, les jeux d'ombres et de lumières participent aux changements d'ambiance, aux sauts dans le temps.
Totalement sous le charme des dessins, je trouve que l'album dégage beaucoup de poésie, de douceur, de mélancolie et d'émotions.
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Mêlant fiction, mythes et légendes, documentaire et Histoire, « Ar-Men » séduira autant les amateurs de phares bretons que des lecteurs sensibles à la délicatesse d'un récit qui rend hommage au lien nous unissant à la nature.
Avec pour fond l'océan, emporté, envoûtant, et Ar-Men, magnifique forteresse chargée de souvenirs et d'histoire, ce roman graphique est une beau récit dont les images impressionnantes de beauté et de réalisme laissent les blessures, les douleurs, l'immense solitude des personnages effleurer à la surface des flots.
Un petit bijou à ne pas manquer.
Afficher en entierTrès belle bd assez dure mais qui présente bien la vie et l'histoire de ce phare.
Afficher en entierTrès beau reportage, les commentaires de l'auteur sont très émouvants et ses dessins sont magnifiques. J'ai adoré les contrastes entre les planches en noir et blanc et celles en couleur, pour montrer l'ambivalence des paysages réels et de l'image qu'on se fait de la zone interdite autour de Tchernobyl.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Emmanuel Lepage
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Futuropolis : 7 livres
Glénat : 7 livres
Dupuis : 5 livres
Daniel Maghen : 3 livres
Des Ronds dans l'o : 1 livre
Soleil : 1 livre
Vents d’Ouest : 1 livre
les Humanoïdes Associés : 1 livre
Biographie
Né en 1966 à Saint-Brieuc, Emmanuel Lepage va faire à l’âge de 13 ans une rencontre qui sera déterminante : celle du dessinateur Jean-Claude Fournier. Le dessinateur de Spirou va lui enseigner les rudiments du métier et lui donner des conseils. En 1983, il réalise dans le quotidien Ouest France son premier dessin publié, puis avec l’aide des bibliothèques de Rennes il publie à compte d’auteur son premier album de bande dessinée La Fin du monde aura-t-elle lieu ? à partir de l’année suivante, il réalise de nombreuses illustrations pour des revues et des magazines en Bretagne. En 1986, il commence sa première série : Les aventures de Kelvinn. Deux albums en couleur paraissent également aux éditions Ouest France. Il se lance avec d’autres jeunes dessinateurs qui vont connaître aussi une belle carrière, dans la création du fanzine Volapük. Et il collabore aux journaux de bande dessinée Circus et Tintin Reporter. En 1990 et 1991 il publie aux éditions Signe de piste deux ouvrages adaptés de l’œuvre d’Huguette Carrière. Cette série sera ensuite reprise aux éditions du Lombard. En 1991 associé au talentueux scénariste Dieter, il commence la série Névé chez l’éditeur grenoblois Glénat. Ayant achevé les cinq albums de cette série qui fut très remarquée, il entame une nouvelle collaboration avec la romancière Anne Sibran. Tous deux réalisent dans la prestigieuse collection Aire Libre de Dupuis La Terre sans mal qui consacrera sa notoriété. Un an plus tard il dessine Alex Clément est mort et après un tour du monde de deux ans, il publie aux éditions Casterman deux livres de carnets de voyage : Brésil et America avec des textes de l’écrivain Nicolas Michel. En 2003, il entame ce qui sera considéré comme son chef d’œuvre, le diptyque Muchacho dans la collection Aire Libre. Il décrit le parcours d’un jeune séminariste au Nicaragua qui va se trouver confronté à des relations sociales très dures et à la découverte de sa propre sensualité. Lepage, auteur complet, signe là une œuvre éminemment sensible et engagée, elle sera reconnue par toute la presse unanime et sera couronnée par de nombreux prix. Le trait fin et puissant de Lepage, son dessin raffiné, son art consommé de l’aquarelle font de lui un des plus brillants créateurs de la nouvelle bande dessinée française ; ses ouvrages ont été traduits dans de nombreux pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis. Actuellement, il réalise avec sa compagne l’écrivain Sophie Michel un diptyque Oh les filles ! qui est paru début 2008 aux éditions Futuropolis.
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