Hubert Prolongeau

Diderot enfreint l'interdiction de publier son Encyclopédie et continue d'en faire imprimer des articles, dans la plus grande discrétion. Or il retrouve l'imprimeur assassiné. Commence alors une enquête semée de fuites, de trahisons. Cette enquête n'est en fait qu'un prétexte pour nous faire connaître Diderot, hors l'aspect parfois rébarbatif des manuels scolaires. Voici un Diderot aimant la fête et les femmes (sauf la sienne), fidèle en amitié (pas toujours payé de retour), n'hésitant pas à défendre ses idées -nouvelles pour l'époque - sur l'égalité, sur les arts et bien d'autres sujets.

Ce court roman de 190 pages m'a enchantée et réconciliée avec un sujet que je jugeais ardu.

j'ai du le lire pour l'école et franchement je l'ai trouvé pas génial. Le personnage principal est beaucoup trop émotif et certaines de ses réactions sont exagéré.

Je viens de terminer ce livre est je suis un peu déçu que l'auteur ne ce livre pas sur l'expérience, il a vécu 4 mois dans la rue mais ne décrit pas sa propre histoire, son propre ressenti. Il y a des témoignages ceci dit, tout au long du livre qui décrivent comme cela se passe dans la rue, les galères pour manger, pour dormir, pour survivre...

Très bonne BD traitant d'un thème important : le suicide au travail. L'histoire est très bien dépeinte et on arrive à ressentir ce trop-plein qui va le mener au pire. A lire !

Une bande dessinée traitant du surmenage et du suicide au travail. Un sujet grave et touchant.

La souffrance au travail qui mène au drame. C'est l'histoire de cette BD, Le travail m'a tué, écrite par Hubert Prolongeau et Arnaud Delalande et dessinée par Grégory Mardon.

Carlos, centralien, est engagé dans l'entreprise automobile de ses rêves. Sa carrière se déroule bien, il devient cadre supérieur. Mais ces dix dernières années, les nouvelles méthodes d'organisation et de management qui lui sont imposées ne lui permettent plus de travailler sereinement. Toujours plus de rentabilité, aucune logique dans les objectifs, qui sont toujours en augmentation, aucune aide, une diminution des formations. Il perd le sens de son boulot et sombre.

J'ai trouvé cette BD extrêmement interessante, puisqu'elle permet de bien comprendre l'écrasante pression exercée sur les employés. Étant ingénieure et ayant deja effectué un stage dans une boîte du même domaine, j'ai très bien compris le désespoir de Carlos. Moi-même après ce stage j'ai été totalement dégoûtée du monde de l'entreprise et je suis retournée dans le milieu académique.

Cette BD éclaire donc le lecteur sur ce qui peut pousser un homme passionné à tout abandonner, mais surtout elle permet de comprendre comment les entreprises essayent de se dédouaner de leur responsabilité.

Une lecture rapide et instructive que je recommande.

En cet automne 1752, Denis Diderot sent s'essouffler autour de lui les collaborateurs de son grand oeuvre, l'Encyclopédie. Même d'Alembert ne montre plus l'allant de jadis...Mais la Providence vieille, et vient en aide à Diderot sous la forme de Clawdia Mangeot, nièce de Rameau. Or ce dernier, défenseur de l'opéra français, n'a pas de plus grand ennemi que le philosophe, friand d'opéra italien. La querelle divise le Tout-Paris intellectuel, jusqu'au trône de Leurs Majestés...S'il est de bon ton de défendre ses idées à la pointe de l'épée, éliminer ses adversaires froidement n'est pas digne d'un gentilhomme. Et Diderot, qui voit les cadavres s'amonceler autour de lui, est de plus en plus convaincu de l'existence d'un adversaire décidé à gagner, coûte que coûte...

J’ai repris la lecture avec ce petit livre qui était depuis bien longtemps dans ma bibliothèque sans que je prenne le temps de l’ouvrir. J’ai vraiment apprécié cette lecture, l’auteur présente plusieurs portraits de magnétiseurs, chamans, astrologues et j’en passe. Dans ce livre, il ne cherche pas à convaincre ni que cela existe ni que tout cela est dérisoire. Il se contente de présenter des passionnés en essayant de rester le plus objectif possible. Certains portraits nous donnent envie de croire, d’autres nous posent question. Comme il le dit lui-même à la fin du livre, on ne sait toujours pas si ces gens sont des fous ou des génies, mais on sait qu’ils existent et qu’eux y croient.

C'est un livre écrit par Robert Penn Warren et Hubert Prolongeau est juste auteur de la préface