Monique Pinçon-Charlot

Que dire de ce livre ? A l'époque où je l'ai acheté, je ne connaissais ps les Pinçon -Charlot, ces sociologues éminents et communistes mais le thème abordé m'intéressait car en me cultivant de plus en plus, je voulais comprendre les rouages de cette "elite", les riches.

Je n'ai commencé ce livre que plusieurs années après son achat, et depuis, j'en savais plus sur ces auteurs.

Evidemment, le titre donne l'impression qu'il s'agit d'un livre pour les " gauchos" opposés, dans le cliché, à la richesse et aux bourgeois.

Sauf que. Ce livre est une étude scientifique, les auteurs sont sociologues et furent directeurs de recherches au CNRS. Il s'agit de faits, tout simplement, et d'études quant à cette élite en France, qui détient les richesses.

Et ce livre s'intéresse à la violence sociale dont font preuve les riches dans notre société, nous montre d'abord qu'ils font les lois pour eux même, pour conserver leurs intérets, qu'ils sont capables de tricher, de frauder, mais qu'ils ne risquent quasiment jamais rien, qu'ils dominent les autres classes par de nombreux paramètres, qu'ils nous font accepter cet état de fait, qu'ils dominent également l'espace démographique, et surtout que ce nombre de personnes limité, se connait, cumule des postes dans des entreprises ou en politique et que le but est de rester la classe dominante.

Je trouve que les faits parlent d'eux même dans ce livre, c'est édifiant et terrifiant mais je n'ai pas aimé la façon dont l'opinion des auteurs est trop clairement exprimée. Je n'en vois juste pas l'interêt quand nous avons des données hallucinantes à notre portée.

Ce que je trouve important dans ce livre c'est l'idée que cette élite produit de la violence, elle est violente envers les classes inférieures. Alors qu'aujourd'hui, avec le mouvement des Gilets Jaunes, les politliques et les médias cherchent à nous dire que les violents, ce sont les manifestants casseurs, je trouve nécessaire de parler de violence sociale que subissent ces gens.

La violence sociale prend différentes formes que nous expliquent le livre, et elle est choquante. Bien plus à mes yeux que ces gens qui fracassent les vitrines des banques et les magasins de luxe.

Le livre date de 2013 mais tout ce qui y est décrit est encore plus exacerbé sous Macron, d'où le fait que les gens s'en prennent à ces symboles de l'argent et de luxe. Ce qui se passe, c'est que ces élites n'ont pas compris qu'il allaient "trop loin" ou qu'ils ne se donnaient plus la peine de cacher leurs fraudes, leurs abus et tout cela a accentué les inégalités. Sous Macron, elles ont encore augmenté, les riches gagnant encore plus d'argent, tandis que les pauvres s'appauvrissent encore...

OUVREZ vite les yeux.

Un livre très intéressant sur la société parisienne. Sur les règles et les histoires qui régissent les différents quartiers et arrondissements. Ce livre passe en revue des quartiers avec une histoire sociale importante et remarquable, si vous vous promenez dans Paris vous pourrez observer les remarques faites dans le livre.

L'ouvrage se lit très bien et rapidement, je le conseille vivement.

Pour moi c'est une excellente BD. L'idée de faire de la sociologie sous cette forme est un concept génial à mes yeux, qui permet de l'appréhender facilement. J'ai déjà des bases donc je n'ai pas eu de souci à comprendre les éléments évoqués. L'humour est totalement le mien et j'ai beaucoup aimé ce mélange de savoir et de divertissement.

Je ne suis pas fan de ce genre de dessins. Parfois il faut s'accrocher (je n'ai pas toujours pu la lire si j'étais fatiguée le soir parce qu'il faut tout de même suivre les explications pour ne rien manquer dans la compréhension). C'est donc ce qui m'a freinée et m'a empêchée de la finir d'une traite.

J'ai appris plein de choses et passé un bon moment !

Ce roman graphique est d'une grande pédagogie. Il casse les codes et explique avec humour ce qu'est réellement la richesse.

Personnellement, je le recommande fortement !

Lu en 2016. Une BD humoristique réalisée par Marion Montaigne, inspirée par les études des médiatiques sociologues Michel et Monique Pinçon-Charlot.

C'est une sorte de vade-mecum du "riche" dans notre société actuelle, de la perception mentale et ethnologique que l'on s'en fait. Si certains passages sont amusants, j'avais déploré le côté un peu trop didactique de la BD, ainsi que la surabondance de textes, écrits parfois en trop petits caractères.

Accessible et rigoureux, oui, comme l'annonce la 4e de couverture ; de nombreux encarts donnent une vision fort concrète, en introduction et en conclusion (dénommée chapitre 6) des explications théoriques (assez résumées, mais dans un résumé efficace) remettent les points sur les i : on parle là des super-riches, ceux qui gagnent littéralement des millions de fois ce que gagne un autre. Le chapitre 2 sur la nature de la richesse concernée complète efficacement cette définition avec un questionnaire assez drôle "Êtes-vous un bourgeois ?", complété par une analyse de la pertinence de chaque réponse. La capacité à remplir très facilement certains domaines par le simple fait d'être un frontalier ou d'avoir 19 grands-oncles, tout en étant parfaitement incapable de remplir plusieurs domaines à la fois, montre efficacement combien la définition de la classe sociale dépend non de savoir le prénom de son arrière-grand-mère, mais de combiner plusieurs traits distinctifs ! Bien qu'on puisse regretter que l'essai soit presque uniquement descriptif, sans porter de thèse ou de raisonnement, ce portrait vigoureux remplit parfaitement son objectifs : faire comprendre exactement à quoi ressemble un grand bourgeois et en quoi il diffère de qui ne l'est pas.

Bienvenue dans le monde des riches. D’ailleurs on se demande pourquoi on ne l’est pas tous, ça paraît si simple ! Marion Montaigne croque les riches avec les données de deux sociologues connus. Quelques exemples pour être riche : naître nanti, avoir son nom dans l’annuaire mondain, être sportif, faire de la tv réalité. Un constant qui laisse le lecteur amer qui rit plutôt jaune et qui est un peu trop long à mon goût.

Une très bonne BD qui a le mérite de très bien vulgarisé un sujet complexe et méconnu. Sa lecture donne envie d'aller lire les livres de ces sociologues un peu absurdes mais attachants.

On parcourt la capitale à travers la sociologie de ses différents quartiers. Pour qui connaît Paris on s’aperçoit de l’évolution constante de ces derniers mais les promenades nous amènent de nombreux éléments sur les origines et les modifications constatées. Jamais lassant on se plaît à arpenter rues et impasses.