Risa Wataya
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Note moyenne : 6.3/10Nombre d'évaluations : 27
0 Citations 16 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je suis très partagée quant à mon avis sur ce livre...
D'un côté, on a un style drôle et oral qui est un véritable plaisir à lire ; une héroïne complètement déglinguée, un peu trop d'ailleurs sur le dernier chapitre ; et des scènes assez drôles.
Mais, de l'autre, on sait avec lequel des deux elle va finir dès la première page, ce qui détruit l'enjeu du livre ; on nous parle régulièrement de scènes clés que l'auteure n'a même pas pris la peine de nous montrer, elle y fait juste référence. Spoiler(cliquez pour révéler)( comme le moment où Ichi la repousse après sa déclaration et lui annonce qu'il a déjà une petite copine) Du coup, j'avais un peu de mal à voir l'enjeu sentimental, puisque ces sentiments, notamment envers Ni, nous tombe un peu dessus sans vrai préambule. Dommage, il mange du contenu. Mais, en même temps, comme l'auteure a fait le choix de nous dire, dès le début avec qui son personnage finira, faire plus long aurait été inutile, puisqu'il n'y a pas vraiment d'intérêt.
Afficher en entier"un subtil composé d'innocence et de perversité, d'allégresse et de désespérance. " C'est un très bon résumé de ce roman.
J'ai eu au départ du mal à le lire et j'ai dû parfois le poser car l'ambiance était lourde. Au final, je dirai que c'est un bon roman. J'ai été désappointée par lafin et j'avais envie d'en savoir plus. Toutefois, je pense que l'auteur a bien choisi son moment pour mettre le point final.
Afficher en entierDeuxième roman que j'ai lu de cette auteure après "Install". J'ai donc assez logiquement retrouvé les mêmes thèmes que dans son premierroamn.
C'est étrange mais avec celui-ci aussi j'ai eu cette même impression d'ambiance pesante et lourde.
Hasegawa est un personnage assez attachant. Une adolescente mal dans sa peau qui a du mal à se positionner et à trouver sa place. Toutefois, j'ai eu plus de mal avec le personnage de Ninagawa. J'ai presque eu peur de lui!
Comme pour son précédent roman ... la fin arrive vite! Un peu trop vite.
Afficher en entierL’appel du pied est un roman qui me faisait envie car je pensais que j’allais passer un agréable moment de détente mais au contraire j’en ressors plutôt frustré avec cette lecture. J’ai choisi cette lecture pour mon challenge « Raconte- moi l’Asie » et je ne commence pas très bien ce challenge. Le synopsis laisse présager une histoire anodine sur la vie lycéenne d’Hasegawa mais on se retrouve avec une histoire dérangeante. J’ai tout d’abord plutôt aimé le début du livre, ce qui m’a plus c’est surtout cette ambiance qui est à la fois lourde et tranquille. Hasegawa est d’abord très touchant car elle est mise à l’écart et comprendre ce qu’elle ressent et sa vision la rend très touchante car on voit le mal qu’elle a pour se fondre dans cette masse, si elle ne reste pas avec les autres ce n’est pas à cause d’une timidité maladive, non c’est tout simplement car elle ne veut pas s’embêter avec des gens qui n’en veulent pas la peine et qui jouent un rôle toute la journée.
Jusqu’à on peut comprendre véritablement ses intentions mais voilà elle va faire la rencontre de Ninagawa. À partir de cet instant, sa comporte va complément changé car je l’ai trouvé très incohérente de vouloir suivre un garçon comme lui ou encore même pire avoir des sentiments. Concernant Ninagawa, il a réussi à me faire peur avec son obsession pour cette chanteuse Oli-Chang. Il collection tout et n’importe quoi venant d’elle et cet amour qu’il a pour elle est vraiment très dérangeant. Ça me mettait même mal à l’aise.
En conclusion, L’appel du pied est vraiment un livre que je ne recommande pas car autant l’histoire est insipide car il ne se passe pratiquement rien mais surtout la fin est brute que j’en suis même venue demander s’il ne manquait pas des pages ou un chapitre ! Une déception …
https://erikia.wordpress.com/2015/12/21/appel-du-pied/
Afficher en entierUn livre que je considère comme moyen mais il y a quand même des passages que j'ai apprécié et j'en garderai un souvenir plus positif que négatif.
Afficher en entierhttps://lamouchequilouche.wordpress.com/2016/07/25/trembler-te-va-si-bien-risa-wataya/
Le titre, il est beau. Trembler te va si bien. Le visage également, il est beau. Cette femme aux yeux tristes, mais déterminée, qui ne sourit pas. Cette couverture est a l’image du roman, parlant d’une femme triste qui ne sourit pas. Mais elle est déterminée, un peu. Peut-être ?
Risa Wataya, elle écrit beau. Je n’avais jamais lu de romans japonais avant, et ce premier ci me confirme cette idée peut-être toute faite, peut-être (sûrement) idiote où les œuvres sont toutes en douce poésie, en âmes meurties qui, comme dirait Diogène le Cynique, s’abstiennent et supportent le fardeau de la vie. J’ai vu que cette jeune auteur c’est faire récompensée pour son écriture, pour son roman précédent. Je comprends. Le prix Akutagawa, s’il vous plaît ! Il est considéré comme le Goncourt japonais. Oh oui, je comprends. Parce que Risa Wataya écrit beau. Ses phrases coulent comme au printemps, doux et tendres, et derrière, il se cache toujours quelques sous-titres mélancoliques, tristes et même dépressifs. J’ai eu pourtant un peu plus de difficultés avec la narration. C’est le point de vue de Yoshika, la femme triste (mais déterminée) qui ne sourit pas de la couverture. C’est un long monologue dans son crâne, prenant mentalement à partir les personnes évoquées, les tutoyant sans vergogne. Comme toute personne qui pense, Yoshika passe du coq à l’âne lorsqu’elle pense. Les situations s’emmêlent, parfois même. Mais rien de très dérangeant, parce que Risa Wataya écrit beau.
Elle écrit si beau que l’action décrite n’a pas forcément d’importance. Yoshika est là, grande femme triste qui ne sourit pas, déternimée à ne rien montrer, a ne rien regarder, à ne rien voir. Yoshika aime une garçon qui ne se souvient même pas comment elle s’appelle et est aimée par un autre avec une bouche comparée à une ventouse. Elle en aime un, elle l’idéalise, et elle est dégoûtée par l’autre sui lui propose une vie dans les clous, l’une de ces vies acceptables par la société japonaise, rendant la condition de la femme en une jolie blague de bout de comptoir. On en parle, justement, dans Trembler te va si bien, de ces conditions féminines difficiles. Au Japon plus que dans nos pays européens, la femme doit être dans sa cuisine à élever les enfants et à préparer un joli bentō à son mari pour le lendemain. Là bas, une femme qui travaille est seulement une femme pas encore mariée, même si c’est bon, la société ancestrale commence enfin à changer. Yoshika n’a rien à faire dans ce monde de requins fonctionnant qu’au travail. Elle rêve. Yoshika, elle rêve de son Ichi tandis que Ni la courtise avec la maladresse gênante de l’homme qui pense avoir déjà tout gagner.
Ce roman est merveilleux, parce qi’il est doux et tendre, subtile et poétique. Risa Wataya m’a comblée avec ce roman, elle m’a fait trembler, elle m’a fait aimer Yoshika. Il est tout court, mais tellement bien mener qu’il en devient merveilleux !
Afficher en entierSans grand intérêt, sans détester je n'ai pas non plus apprécié, c'est lent et un peu chiant, à oublier.
Afficher en entierJ'ai aimé découvrir cette auteur japonaise, car il sort de ce que l'on peut lire par les auteurs venus de ce pays. En général je trouve l'écriture très "trop" poétique mais là c'est plus la vraie vie qui rentre en jeu. Une vie avec un décalage par rapport à nous les occidentaux mais c'est aussi ce qu'il y a d’intéressant. C'est une parenthèse dans la vie d'Asako que nous suivons, un moment de coupure par rapport à sa vie de lycéenne, peut être que chacun d'entre nous aurions aimé faire cela. Passer à autre chose quelques temps avant de revenir plus motivée que jamais et changé par l’expérience que nous aurions faite.
Afficher en entierUn début de livre très prometteur, mais malheureusement l'histoire part en sucette.
Afficher en entierUn roman singulier qui nous offre une immersion psychologique japonaise. L'atmosphère est très bien décrite.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Risa Wataya
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Editions Philippe Picquier : 8 livres
Biographie
Risa Wataya née le 1er février 1984, est une romancière japonaise née à Kyōto.
À 17 ans, pendant ses vacances scolaires, elle écrit son premier roman, Install (Insutoru), qui lui vaudra le prix Bungei 2001 (elle en sera à l'époque la plus jeune récipiendaire, battue depuis par Minami Natsu, quinze ans).
Son deuxième roman, Appel du pied (Keritai Senaka), écrit pendant sa deuxième année de fac (à la prestigieuse Université Waseda) lui a valu d'être récompensée, en même tant qu'une autre très jeune auteure, Hitomi Kanehara, du plus célèbre prix littéraire japonais, le prix Akutagawa, en 2003. À dix-neuf ans, Risa Wataya est le plus jeune auteur à avoir reçu ce prix.
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