Douglas Kennedy

Sans doute le volet le plus réussi de la trilogie, qui ne va qu'en s'améliorant. le premier tome m'avait laissé tiède, le deuxième qui se déroule en Europe m'avait captivé, le troisième qui correspond aux années Reagan aux USA est terrible comme portrait d'un monde dominé par l'argent et le consumérisme. la cynisme avec lequel l'héroïne devient éditrice et s'adapte en pensant les livres comme des objets commerciaux est cinglant.

Le roman n'est pas mauvais et l'écriture est assez facile, mais il m'a manqué de l'émotion et de l'attachement aux personnages.

Le personnage principal Nick tombe dans un piège nuptial, (autre titre de Cul de sac) puisque marié sans son consentement par un enlèvement. Cela le conduit dans un village inconnue de toutes cartes routières et du gouvernement. Lieu qui à ses propres lois et qui est composé d'habitants qui agissent de façon primaire et sous l'influence de l'alcool.

J'ai bien aimé ce roman comme tous les autres que j'ai lu de cet auteur. J'ai très vite accroché. Une fois de plus (c'est toujours la même recette de D. Kennedy) on est en empathie totale avec le personnage principale et on se demande vraiment comment il va s'en sortir!

Comment disparaitre et repartir à zéro? c'est à cette question qu'est confronté le protagoniste de ce roman. Une fois que l'irréparable a été commis tout devient mensonge. Il faut sans cesse être sur ses gardes, et lorsque le succès arrive comment concilier l'anonymat et profite du succès?

Tout commence en douceur, l'auteur pose tranquillement son décor et prend le temps de nous faire connaître son "héros" narrateur, on se laisse bercer par une histoire apparemment simplissime, quand, virage à 90 degrés, tout s'accélère, l'histoire bascule vers le thriller psychologique et le lecteur se trouve ferré jusqu'à la gorge et jusqu'à la dernière ligne !

Quant au style, il est abrupt, la langue est verte autant que directe et les dialogues enlevés, percutants et parfois crus. Bref, j'ai été totalement happée par ce roman complètement "barré", atypique et décalé que j'ai lu d'une traite en frémissant au moindre sursaut de l'intrigue.

💞 Une histoire extraordinaire, une écriture très fluide, un amour hors du commun dans l'Amérique d'après guerre, secrets de famille, désillusions, séparation, ...

Un livre qui parle avant tout de toutes les émotions humaines que nous serons amené à ressentir un jour.

En prenant un livre de D. Kennedy, je n'ai jamais peur d'être déçue.

Ici encore, ça a été une lecture incroyable.

Comme toujours, il nous surprend, nous tient en haleine du début à la fin.

Des retournements de situation encore et encore, une surprise à chaque page.

Et puis c'est aussi un roman qui fait réagir, ainsi que dans lequel les personnages sont extrêmement riches.

Enfin, on retrouve le voyage à travers le Maroc dont les paysages et les coutumes sont très bien décrites !

Un régal.

Je ne sais même pas par où commencer pour parler de ce livre. Le titre peut être : "rien ne va plus" et bah, c'est le cas d'le dire en effet.

C'est vraiment pas mon genre d'abandonner une lecture en cours de route. Je suis plutôt du genre à terminer ce que j'ai commencé, mais là... Après une dizaine de jours à rechigner pour lire et réussir difficilement à atteindre les 150 pages, j'ai pris la décision d'arrêter le massacre 😅

Que dire de ce roman... Je vous la fait courte. Déjà l'histoire n'est pas dingue : un scénariste qui après des années de galère voit son travail récompensé, il devient la coqueluche du milieu, se sent pousser des ailes et donc trompe sa femme, abandonne sa fille pour habiter avec sa nouvelle greluche. Puis c'est le cinéma qui lui fait de l'œil via un homme aussi original que plein aux as. Je me suis arrêté là, ça puait trop le fric, la décadence et tout ce que j'exécre dans ce monde. Dommage peut être parce qu'apparemment, le dénouement narre la chute titanesque du personnage principal, qui l'a bien mérité soit dit en passant.

La plume ne rattrape malheureusement pas l'histoire insipide et donc, on va pas se mentir, c'est relativement ennuyeux à lire. Voilà.

Un coup de coeur !

J'ai aimé suivre Hannah, de sa jeunesse à la cinquantaine, dans sa vie en apparence très tranquille.

Entre 1966 et 1974, un évènement va venir bouleverser sa vie d'épouse de médecin et de jeune maman. Cet évènement va avoir des conséquences 30 ans plus tard. Il fera éclater sa vie.

J'ai aimé les réflexions de l'auteur sur le sens de la vie, de la place de la femme dans la société, l'avortement, la politique américaine, entre autres.

Je n’etais pas sûre d’apprécier ce livre car j’avais lu plusieurs chroniques mitigées. Mais comme la dystopie reste un de mes (sous-)genres préférés, je n’ai pas hésité longtemps!

L’avenir imaginé par Douglas Kennedy plonge ses racines dans notre actualité immédiate. Imaginez que les États-Unis, polarisés à l’extrême depuis l’élection de Donald Trump, fassent à nouveau sécession. D’un côté, une théocratie ultra-conservatrice et de l’autre une république égalitaire dont les citoyens sont soumis à une surveillance de tous les instants. Entre Charybde et Scylla, les agents ex- et infiltrés rejouent la guerre froide comme au bon vieux temps.

Outre les éléments d’anticipation très crédibles au vu de la situation politique actuelle, l’auteur nous entraîne dans un thriller d’espionnage habilement mené et difficile à lâcher. On voit très vite qu’il en maîtrise bien les codes et fait d’ailleurs quelques références à la grande époque des blocs est-ouest!

Certain·es y ont vu des longueurs mais ce ne fut pas mon cas, pourtant l’audio est bien peu indulgent avec les romans qui traînassent. À croire que Marie Bouvier déjà entendue dans « Le Silence » de Lehane, y est pour quelque chose!