Jorge Amado

J'avais pris ce livre après avoir lu tocaia grande du meme auteur et j'ai été super déçu, même si on retrouve un peu l'écriture, ou est la verve?

Un bon livre qui nous plonge dans un monde totalement différents de notre lot quotidien... Il est un peu long sur la fin, dommage...

Un roman fort, puissant, et pourtant empreint d'une certaine insouciance.

Une page d'histoire bresilienne vue par un grand auteur, à lire !

je n'ai pas du tout adhéré au roman malgré une histoire sur l'exploitation des gens.

Haut en couleurs et dépaysant, c'est un roman qui m'a remué, jeune homme, par son humanité. Je me souviens m'être dit qu'il fallait que je parte à la découverte des auteurs sud américains à défaut de partir pour Bahia.... et je me le dis encore à la suite de ce commentaire!

Un livre assez intéressant sur les conditions de vie des travailleurs brésiliens. Néanmoins, je n'ai pas adhéré à l'écriture trop bancale et aux personnages que je confondais toujours.

Si tu veux passer un bon moment et te marrer un bon coup , pas de souci, c'est ici que ça se passe

Une belle découverte ! Cela faisait un moment que ce petit livre traînait dans ma PAL, et je suis heureuse d'avoir enfin eu le courage de l'ouvrir ! Ce témoignage vrai, écrit dans un style simple, ouvre les yeux sur la condition des exploitations de cacao, mais également sur celle des femmes, obligées de "faire la vie" (c'est-à-dire se prostituer) pour s'en sortir. Celle des enfants est elle-aussi très triste, car dès leur naissance ils n'ont aucune chance de s'en sortir, et aucun moyen de s'élever, de se rendre compte de l'injustice de leur sort, à cause de leur analphabétisme... J'ai particulièrement apprécié la confrontation entre la vision de José et celle de Maria, la fille du Colonel, qui ne se rend absolument pas compte (et ne voit pas) des conditions des ouvriers.

Avec les années, ce roman a fait son chemin est Tereza Batista en est même venu à devenir une grande héroïne de la littérature.

Tereza Batista est encore toute jeune, mais elle est déjà forte. Pourtant, alors qu'elle n'a pas encore 15 ans, elle est vendue au Capitao. Un homme amateur de trés jeune fille, violeur et pervers absolu. Mais riche. La suite, ce sera tout un parcours pour Tereza...

Le roman démarre ainsi sur une altercation présentant Tereza comme un personnage qui ne s'en laisse pas compter. La suite, c'est une oeuvre divisés globalement en 4 parties. Chacune étant une partie du chemin que Tereza va parcourir pour enfin trouver une forme de bonheur total, avec celui qu'elle aimera, et qui la laissera aussi s'exprimer. Pourtant, avant cela, elle aura connu d'autres moments de bonheur, mais pas forcément complet. Avec son nombre de pages élevés, c'est forcément un roman d'ampleur qui attend le lecteur. Tereza essayera pendant des années de survivre à la soumission que demande le Capitao, trouvera un amour avec un docteur, combattra la vérole en faisant face à la lâcheté d'un autre docteur, rejoindra un bordel... Bref, une vie faites d'obstacles, de difficultés, et qui est une histoire intéressantes à découvrir.

Un regret cependant : malgré toute l'ambition formelle et structurelle de la chose, le final semble précipité, au terme d'une derniére partie qui, pourtant, parait s'étaler, elle. Un étrange paradoxe qui a tendance à gâcher un tout petit peu le plaisir mais pas de quoi en faire une oeuvre raté. Parfois difficile à lire de par la dureté de certains événements, il n'en est que plus fort !

Comment dire... Je n'ai absolument pas accroché au roman. Je m'attendais à ressentir un univers olfactif et très coloré, référence au brésil et au titre avec la cannelle et la girofle. Honnêtement, l'amour ne me semble pas trop présent. L'histoire est plutôt centrée sur les cercles politiques, le conflit de pouvoir, l'esclavage aussi. Personnellement, le style et les narrations en longueur alourdissent énormément le récit à mon goût.