Gabriel García Márquez
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.19/10Nombre d'évaluations : 541
6 Citations 247 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Peut-on sincèrement parler de tendresse et d'amour lorsque "l'amour" en question tourne autour d'une enfant de quatorze ans ? Pas une adolescente, mais une enfant, au corps à peine formé. Une enfant qui doit se prostituer pour nourrir ses frères et soeurs.
J'ai énormément de mal à concevoir que ce roman n'ait pas été davantage critiqué, que la majorité des commentaires louent la beauté du texte. Le texte transpire la pédophilie, entre quelques passages au vocabulaire pathétique ("Quand sept heures ont sonné à la cathédrale, une étoile solitaire et limpide brillait dans le ciel couleur de rose, un bateau a poussé un adieu déchirant, et au fond de ma gorge j'ai senti se serrer le nœud gordien de toutes les amours qui auraient pu être et n'avaient pas été. Je n'en pouvais plus.", p.74), qui se veulent des odes à l'amour, et des descriptions de viols (p.21), de viol sur mineur (p.150, le narrateur a douze ans).
On me traitera de censeur, de wokiste, je rétorque que j'aspire qu'à une re-considération de ce que nous considérons comme des chefs d'oeuvre. Il n'est pas faux de dire que la notoriété de Marquez le protège de ses mots. Et qu'on n'ose pas comparer l'histoire à Lolita de Nabokov, ce dernier se voulant une dénonciation assumée des actes pédophiles.
Que dit de notre société "Mémoire...", si ce n'est que lorsqu'il est question d'un grand nom, l'immoral devient moral ?
N'y a-t-il pas de meilleure façon de parler de la vieillesse et de son cheminement ? Si le désir est de rattacher cette grande vieillesse à la toute jeunesse, n'est-il pas possible de les unir par autre chose que de la sexualité ? Car oui, certes aucun acte sexuel n'est explicite entre Delgadina et le narrateur, n'empêche que le désir du narrateur est cité à de nombreuses reprises, qu'il touche au corps de cette enfant et que ce même corps est dépeint avec un vocabulaire qui se veut sexuel.
Ne pourrait-on pas parler de la vieillesse dans un rapport à la maison qui s'effondre ? Delgadina ne pourrait-elle pas être une petite-fille du narrateur ?
Je suis profondément choqué. Parce qu'à quatorze ans, le corps d'une enfant n'a pas prendre cette place dans un récit aussi premier degré. Il n'y a pas de tendresse, pas d'amour, parce qu'on ne peut être amoureux d'une enfant, ou bien vous devriez consulter au plus vite.
Il me semble sincèrement que nous devrions reconsidérer notre manière de glorifier, et même de déifier les auteurs. La littérature n'est pas une oeuvre du Tout-Puissant, elle est critiquable.
Afficher en entier
Avec tous les commentaires sur ce livre, je m'attendais vraiment à un chef d'oeuvre, c'est peut-être à cause de cela que j'ai été vraiment déçue. Ce roman est certainement riche en émotions et en évènements mais je n'ai pas accroché, un sentiment ressort: l'ironie du sort.
Afficher en entier
Bon, j'aurai voulu éviter le jeu de mots facile qui consiste à dire que c'est surtout le lecteur qui subit 100 ans de solitude, car à aucun moment je ne suis parvenue à entrer dans cette fresque cosmogonique. Cela est sans doute très riche d'enseignements, mais il faut croire que je suis totalement passé à côté de cette tentative de mythologie de l'humanité (la magie, la guerre, la modernité, l'amour etc...) et l'humour de l'auteur tant vanté ne m'a pas sauté aux yeux (peut-être un problème de traduction?). Achever ce livre fut une épreuve.
Afficher en entier
De son vivant, Gabriel García Márquez ne souhaitait pas publier ce roman (nouvelle ?). Et pourtant, 10 ans après sa mort parait Nous nous verrons en août ! Qu’en penser ?
Certes, l’éditeur et les enfants semblent avoir des arguments et le livre n’est vraiment pas dénué de qualités… Mais !
Incapable de trancher sur ce fond polémique, voilà une nouvelle fraîche et titillante sur le désir d’une femme mariée.
Tous les ans, un soir, sur l’île, après avoir déposé des glaïeuls sur la tombe de sa mère, Ana Magdalena trouve… un nouvel amant https://www.noid.ch/nous-nous-verrons-en-aout/
Afficher en entier
Au travers de ce livre, c'est plusieurs tranches de vie d'une famille, entourée de féerie et de moments improbables d'un imaginaire débordant de l'écrivain.
Il faut rentrer dans cet univers particulier, qui est aussi associé à des éléments concrets du quotidien, pour voyager au travers de ce livre, sans quoi ce ne sera qu'un récit lourd et dense. D'autant plus que la confusion est facilement présente, du fait que de nombreux personnages portent le nom de leur prédécesseur, dont on a déjà suivi les actions, et qui ressurgissent dans les mémoires des personnages régulièrement.
Afficher en entier
Un essai intéressant sur le métier d'écrivain et le processus pour écrire un livre... Ponctué de nombreuses citations, ce livre étudie le style de plusieurs auteurs, aussi bien dans leur façon de créer les personnages, leur rituel d'écriture ou leur manière de se relire! Assez généraliste toutefois, c'est intéressant de s'inspirer de grands auteurs mais on ne ressort pas de cette lecture avec des conseils très précis en tête, ce n'est pas un manuel mais un essai. Une drôle de mise en page qui peut parfois chambouler un peu la lecture, je pense notamment aux phrases mises en emphase qui coupent la fluidité de la page.
Afficher en entier
Un des livres préférés de mon père... Un récit qui tout d'abord m'a laissée un peu dubitative mais après réflexion, il renferme une véritable magie, l'atmosphère du village d'Amérique du Sud solitaire, avec son réalisme magique, cette famille maudite où tous les hommes sont nommés José Arcadio et Aureliano et les femmes Amaranta et Remedios, comme dans un fatalisme fantastique.
Le récit n'est pas linéaire, il revient sur le passé, fait allusion au futur, dès la première phrase du roman. Parfois, c'est un peu difficile à lire (le temps brisé, les personnages nommés tous pareils) mais cela renforce cet impression de mystère, de récit oral aussi.
C'est un livre assez étrange et pas pour tout le monde. Mais on ne perd rien à diversifier ses lectures avec ce genre de récit incroyable (par la même occasion, je conseille "L'homme qui savait la langue des serpents", d'Andrus Kivirähk, pour ceux qui ont aimé Cent ans de solitude).
Afficher en entier
Saga sur fond de guerres de clans dans une Colombie, enjeu de luttes de pouvoir entre différentes factions conservatrices et anticoloniales, meurtres,violences, survie au sein d'une communauté qui n'échappe pas aux appétits voisins.
Afficher en entier
Je ressors de cette lecture frustrée! Pourquoi? Parce qu'objectivement, j’ai trouvé ce roman absolument brillant, aussi bien dans l’idée que dans la réalisation : la construction cyclique du récit est incroyable, l’extrapolation des concepts de solitude, de mort, de passion, de famille et du temps qui passent sont parfaitement amenés, le décor socio-historique est fascinant, la compréhension qu’a l’auteur de la nature humaine est incroyable… Bref, c’est un roman qui mérite amplement son succès et sa reconnaissance.
Le problème, c'est que ce texte manque à mon sens de rythme, et je me suis ennuyée à plusieurs reprises au cours de ma lecture...
Afficher en entier
Ce roman est la signature de Gabriel Garcia Marquez. Cet écrivain génial à l'imagination délirante, nous plonge au coeur d'une saga familiale.
Afficher en entierOn parle de Gabriel García Márquez ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
2016-10-14T14:51:38+02:00
2016-09-23T17:06:33+02:00
2016-05-26T17:44:40+02:00
2016-02-19T19:44:39+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Gabriel García Márquez
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Grasset : 18 livres
LGF - Le Livre de Poche : 11 livres
Arnoldo Mondadori : 3 livres
France Loisirs : 3 livres
Seuil : 2 livres
Sudamericana : 2 livres
Editorial Diana : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Biographie
Gabriel García Márquez, né le 6 mars 1927 à Aracataca (Colombie) et mort le 17 avril 2014 (à 87 ans) à Mexico, est un écrivain colombien.
Romancier, nouvelliste, mais également journaliste et activiste politique, il reçoit en 1982 le prix Nobel de littérature. Affectueusement surnommé « Gabo » en Amérique du Sud, il est l'un des auteurs les plus significatifs et populaires du xxe siècle. Son œuvre se démarque par un imaginaire fertile et constitue une chronique à la fois réaliste, épique et allégorique de l'Amérique latine dans laquelle se recoupent son histoire familiale, ses obsessions et ses souvenirs d'enfance. La presse le compare à François Rabelais pour sa prose truculente ainsi qu'à Miguel de Cervantes et Victor Hugo pour sa dimension monumentale.
Afficher en entier