Jonathan Franzen

J'ai beaucoup aimé ce petit livre dans lequel l'auteur se livre à travers trois courtes histoires.

Une excellent première partie , malheureusement suivie d'une deuxième beaucoup plus poussive, avant de progresser à nouveau sur les deux dernières. J'ai aimé les thèmes abordés : écologie , inconscience industrielle et cupidité des grandes entreprises au mépris de l'environnement et des citoyens, relations familiales difficiles . Je n'ai pas aimé la désorganisation chronologique de certains passages .

Roman assez traditionnel assez dans le style XIXè siècle. Franzen écrit bien, et j'aime bien le thème, peu traité en littérature car souvent ennuyeux dans la réalité : la longue histoire d'un couple marié ! Tradition réaliste du grand roman, avec bien sûr des innovations et des audaces, mais c'est bien cette idée qu'il faut "peindre" la société, la donner à voir dans ses grandeurs et ses failles. En cela, Franzen est un écrivain d'une grande maîtrise et d'une indéniable virtuosité. Il fait vivre tout un monde sous nos yeux, les personnages ont beaucoup de consistance, la société américaine très tangible.

Je dois dire que j'i un avis mitigé : c'est souvent trop bavard et du coup trop long. Comme c'est du bel ouvrage, je n'ai pas laissé tomber, mais je comprends que certains aient été découragés. Comme dans certains romans de Balzac qui, bien qu'ils soient des chef d'oeuvres, comportent des tunnels pas toujours palpitants. Intéressant sans plus.

Un livre excellent. J'ai trouvé les personnages très justes, avec leurs espoirs, leurs contradictions, leurs défauts et leurs qualités. On voit chacun à la fois à travers le regard des autres et à travers sa propre histoire, intime, ce qui provoque quelques surprises. Ils sont tous désagréables, par moment, du point de vue des autres, mais tous touchants, sensibles et blessés.

https://entournantlespages.wordpress.com/2021/07/13/les-corrections-jonathan-franzen/

Il serait conseillé de ne pas se plonger dans un roman de Jonathan Franzen si vous n’avez pas le moral, ses histoires sont loin d’êtres gaies, bien au contraire. En collant au plus près du réel, l’auteur implante ses protagonistes dans un climat de mélancolie et de désillusion.

Le tableau de la famille Lambert est loin d’être idyllique, on ne peut le nier. Les relations familiales sont le plus souvent tendues et pleines de rancœur. Mais, qui a une famille qui jamais ne se chamaille ? L’auteur explore avec minutie et talent les rapports humains et familiaux. Il permet aux personnages de voir leur place dans leur famille, leurs liens avec leurs parents, leurs enfants et leur fratrie, mais aussi de se recentrer sur eux-mêmes. La dimension psychologique des Corrections est très réussie, le titre trouvant tout son sens au fur et à mesure que l’on gratte le vernis de la famille Lambert.

Le roman traite également avec succès des sujets importants qui touchent une majorité d’êtres humains : la vieillesse et ses difficultés, la perte de mémoire, la maladie et ce qu’elle entraîne pour la personne touchée et pour ses proches, etc… Seulement, tout ça est parfois difficile à appréhender et à apprécier. C’est franchement déprimant et lent et ça ne plaira pas à tous les publics.

Jonathan Franzen digresse beaucoup trop sur des sujets sans trop d’intérêts et, en même temps, laisse des zones d’ombres autour de certains personnages : le passé d’Alfred reste flou, on ne sait pas pourquoi il a adopté cette philosophie de vie et pourquoi il se comporte de cette façon avec sa femme et ses enfants.

J’arrive pas à le finir. Ça en devient une corvée. Sa mère est exécrable a un tel point que ça me donne envie de cracher ds le livre.

Y a des bons passage mais ils sont minces.

update je l’ai fini: ça valait le coup de s’accrocher l’histoire est lonnnnngue et tortueuse mais véritable dénouement à la clé.

+ l’auteur arrive avec facilité à se glisser ds la peau de différents perso, qui ne peuvent pas être plus dissociables. Chapeau !

C'est la première fois que je lis un roman de cet auteur et j'ai beaucoup aimé.

C'est l'histoire de la famille d'un Pasteur. Famille typique des années 70 : 4 enfants, une femme, un mari. La femme s'ennuie, ses enfants grandissent, deviennent autonomes, elle est devenue grosse et son mari ne veut plus d'elle, mais derrière cette femme lisse se cache une femme dérangée, et plus dangereuse qu'il n'y parait.

Le mari : pasteur, plus dans le coup et ne comprend pas la jeunesse avec leur musique et leurs cheveux longs. Il s'ennuie avec sa femme et tombe amoureux d'une paroissienne. Typique. Mais derrière se cache une âme plus sombre.

Les enfants maintenant : ils sont 4, 3 garçons et 1 fille. L'ainé, Clem, souhaite s'engager dans l'armée pour combattre au Vietnam, la fille se retrouve Spoiler(cliquez pour révéler)enceinte et mariée à 19 ans, sa vie est faite. Et Perry, garçon très intelligent mais qui se drogue. Enfin Judson, petit dernier, apparemment équilibré.

J'ai beaucoup aimé l'écriture, l'immersion dans la vie de cette famille. Je conseille.

On se laisse emporter sans difficulté dans les déboires de cette famille de pasteur parfois quelque peu dysfonctionnelle. Chacun de ses membres fonctionne selon sa propre logique qui est rarement celle des autres. La description des personnages est extrêmement fine et il est parfois très dérangeant de s'identifier aux pulsions auxquelles il arrive à certains de céder. Les questionnements religieux sont également intéressants même, et peut-être surtout, si l'on n'est pas croyant. Un auteur à retenir et à lire !

J'ai pris moins de plaisir à lire ce livre que les précédents du même auteur ( en particulier " Les corrections " ) . J'y ai retrouvé sa capacité à faire évoluer ses personnages dans des familles dysfonctionnelles à souhait et interroger les failles de la société américaine à un moment précis de l'Histoire ( ici le début des années 70). Les microsociétés que représentent les mouvements religieux , avec leurs lots de préjugés, rivalités et manipulations sont décrites avec une certaine acuité et ironie. Par contre j'ai trouvé que tous les personnages manquaient de nuance. Même si on suit bien leur cheminement intellectuel , affectif et religieux à tous , cela ne leur donne pas de l'épaisseur, au contraire , ils semblent tous finir par obéir à des stéréotypes finalement assez convenus et assez ennuyeux .

Une grosse déception. Une plume lourde, des dialogues à n'en plus finir, un récit confus et sans intérêt dont on ne sait pas où il nous emmène. 1/4 du livre et plus de 200p de torture plus tard, j'abandonne ce livre, fait très rare pour moi.