Rue Jean-Pierre Timbaud
Auteur
- Géraldine Smith (Écrivain)
Classement en biblio - 5 lecteurs
extrait
Pour ma part, quand j'avais appris l'attentat contre Charlie Hebdo, j'avais réagi comme si l'on avait massacré mes voisins.
Afficher en entierCommentaires récents
Excellente étude "sociologique", l'analyse de l'auteur est fine et les personnages touchants, on s'attache vraiment à eux, d'autant plus que c'est des vraies personnes. C'est super intéressant de voir ces phénomènes de mutations sociales des quartiers, surtout dans un quartier qui se gentrifie et qui est touché par un islam de plus en plus présent dans la sphère publique. Le fait que ce projet soit bon est dû à une combinaison de facteurs surtout reliés à la personnalité de l'auteur qui est personnellement (d'après l'analyse de ce qu'elle dit) multiculturaliste de gauche à outrance et en même temps super objective dans son enquête et ses analyses. Ça nous donne un livre super humain et vraiment riche. Forcement avec son biais de départ : "je trouve que les cultures doivent se mélanger et qu'on doit découvrir de l'autre en lui laissant une place quitte à en avoir une moins bonne soi même et transiger avec ce qu'on est" on ne se retrouve pas avec un conclusion finale super intéressante parce que l'objectivité se délite mais c'est pas gênant, puisque que c'est les témoignages et l'enquête qui sont intéressants, pas forcement les conclusions de l'auteur. Un livre à mettre entre les mains de tous les passionnés de sociologie et d'ethnologie urbaine.
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Date de sortie
Rue Jean-Pierre Timbaud
- France : 2016-04-27 (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Géraldine Smith et sa famille s’installent en 1995 dans coin populaire de Paris dont la diversité sociale, ethnique et religieuse leur plaît. Les enfants fréquentent une école catholique, mitoyenne de la mosquée Omar, haut lieu de l’islam radical. Elle sympathise avec les parents de leurs copains, dont un compositeur de variétés, une agente réunionnaise des douanes, un chauffeur de taxi camerounais…
On se croise, on se parle. On croit vivre ensemble. Pourtant, la France « plurielle » manque chacun de ses rendez-vous. En haut de la rue, les barbus se taillent une enclave : des librairies intégristes évincent le petit commerce ; une organisation prosélyte recrute chez les jeunes ; les femmes n’osent plus sortir bras nus. Plus bas, la mixité n’est que de façade. Les bobos ont leurs bars, leurs boutiques, leurs dérogations à la carte scolaire.
En 2016, rue Jean-Pierre Timbaud, la convivialité a cédé la place à une cohabitation faite d’indifférence, de rancoeur et d’hostilité. Que s’est-il passé ?
Ce récit à la première personne donne à « l’échec du modèle français d’intégration » des noms et des visages, une adresse à Paris.
(Source : Stock)
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