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En voyant Notelho rejoindre le bureau de Deblais, Valérie a bondi de son poste et a improvisé :
- Monsieur Notelho, monsieur Notelho ! s'il vous plaît, je dois vous parler !
- Je suis occupé.
Valérie ne lâche pas :
-Pour une fois que nous sommes seuls, je saute sur l'occasion. Je dois vous avouer quelque chose que je cache depuis longtemps.
Elle a réussi à piquer sa curiosité. Elle se lance :
- Je vous aime en secret. Je suis folle de vous.
- Pardon ?
- Oui, depuis le premier jour, c'est un amour pur et sincère que j'éprouve pour vous. Vos beaux yeux de biche avec vos grands cils de vache, votre petit accent mignon. Je voudrais tout savoir de vous. J'aime aussi vos chaussettes.
Notelho la dévisage, incrédule. Il parvient malgré tout à se souvenir de la raison qui l'a poussé à sortir, et le voilà qui se consacre à nouveau à la porte de son chef dans laquelle il introduit la clef. Du coin de l'oeil, Valérie aperçoit le dossier étalé par terre. Elle repère aussi la dalle du plafond que Kevin est en train de remettre en place. Elle doit tenter le tout pour le tout pour distraire Notelho.
- Je souhaitais aussi savoir si vous aimiez mon nouveau soutien-gorge.
Elle relève son petit pull fin. Notelho se fige.
- Je l'ai acheté en pensant à vous. Vous trouvez que ça me fait de jolis nénés ?
(....)
Valérie s'est avancée vers Nothelo, pull relevé. Pépito s'est plaqué à la paroi vitrée sans savoir comment sortir de ce traquenard. Il osait à peine regarder son employée ou ce qu'elle lui exhibait. Quand Valérie a vu que la plaque était remise en place, elle a rabaissé son pull et lui a déclaré :
-Puisque vous n'avez pas l'air d'apprécier, je remballe la marchandise.
- Mais si, mais si ! ils sont magnifiques ! c'est seulement que là, tout de suite....
C'est en entendant cela que Florence, terrée sous son bureau, sa seule main valide plaquée contre sa bouche pour étouffer ses rires et ses sanglots, a failli se faire pipi dessus.
Afficher en entierJ'ai tout prévu, tout planifié. Ça peut pas rater.
Afficher en entierJ'invente la théorie de la relativité appliquée aux espoirs amoureux. T=S²+E x NCB, le tout divisé par Sj.( Temps d'attente= durée de Solitude au carré+ poids de l'Expérience plombante exprimé en tonnes x le Nombre d'éventuels Cheveux Blancs, le tout divisé par la quantité de Soupirs par jours)
Afficher en entierC'est un peu comme pendant les soldes. Tu te dis que tu vas peut être faire une bonne affaire mais en même temps, si ça ne s'est pas vendu avant, c'est qu'il y a sans doute un défaut quelque part. Et là, c'était le dernier du rayon...
Afficher en entierLa dernière fois que j'ai couru aussi vite après un homme, c'était après un clodo. Il m'avait volé mon sac. Celui de ce soir m'a volé mon cœur avant que j'ai eu le courage de le lui donner. Tant mieux.
_ Marie _
Afficher en entierValérie s'avance et soulève son chemisier.
- Et celui-là, il te plait ?
Notelho recule. Je n'avais jamais vu un homme tétanisé par une paire de seins. J'aime beaucoup. Quand je pense qu'il fut un temps où ce type m'impressionnait... Valérie à tout de suite compris comment entrer dans mon jeu. Émilie nous observe avec un sourire béat.
_ Valérie et Marie _
Afficher en entier"On fait tous notre vie en essayant d'exister au milieu des images que l'on nous impose. Les femmes doivent être d'une certaine façon et les hommes d'une autres. Deux camps, deux stéréotypes. On passe une bonne partie de notre existence à essayer de comprendre qui l'on est au milieu des ces clichés. Il faut du courage pour échapper aux idées toutes faites, et c'est le plus souvent l'amour qui nous permet d'y parvenir. On ne choisit pas ce que l'on est."
Afficher en entier"Le genre masculin est quand même sacrément compliqué....
je suis d'accord, on ne fonctionne pas du tout de la même façon. Je ne comprends pas pourquoi Olivier n'arrive toujours pas à vider ses poches avant de mettre son linge au sale alors que je le lui demandé des centaines de fois. je ne sais pas à quoi il pense lorsqu'il pose les chemises de cérémonies des gamins qui sortent du pressing sur le sac de charbon de bois. je n'arrive pas à saisir pourquoi il a les yeux qui brillent devant un assortiment de vis en promotion plus que devant un parterre de fleurs. Moi j'aime les canards parce quils sont fidèles à leur conjoint toute leur vie, et lui les aime pour leur magrets. On est différents, c'est sûr. Et je ne te dis même pas ce que je me pose comme questions depuis que j'ai découvert, voilà quinze ans, qu'il parlait à son zizi...
Tu sais Marie, la vie est loin d'être parfaite avec lui, mais je suis certaine qu'elle serait vraiment moins bien s'il n'était pas là."
Afficher en entier- Les garçons, trois bières, ce n'est vraiment pas assez pour ce que vous m'avez donné. Vous vous faites avoir. Laissez-moi quelques jours pour me remettre et je vous invite à dîner.
Alexandre lâche avec un petit sourire :
- Vu le poids que pesait votre canapé, il va aussi falloir que vous dansiez sur la table...
Afficher en entierJ'ai deux sœurs : Caro et Emilie. Une offerte par ma mère, l'autre par la vie.
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