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Je fréquente ce quartier depuis longtemps, et pourtant ce soir, je n'en reconnais plus rien. Ce n'est pas lieu qui a changé, c'est moi.
Afficher en entierLe quai est désert, hormis un couple de jeunes amoureux et un clochard assis sur des cartons. Ils sont sans doute un message que la vie m'envoie, un condensé de mon parcours. Ils incarnent le début et la fin.
Afficher en entierJe suis comme une centrale nucléaire qui échappé à tout contrôle. Les voyants du tableau de sécurité clignotent rouge vif, la pression monte, les aiguilles s'affolent dans les zones hachurées des cadrans [...] Il faut évacuer la région, ça va péter grave.
Afficher en entierElle est comme ça, Valérie, du genre à passer deux ans à apprendre le langage des signes pour celui qu'elle aime avant de se rendre compte qu'il est aveugle et pas sourd.
Afficher en entierPeu à peu, les habitants se retrouvent dans la cour. Pour une fois, ces vies qui d’habitude ne font que se croiser ont rendez-vous. Ce matin, au-delà de ce que nous sommes, nos agendas coïncident. Je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir autant de monde habitant à cette adresse. À force de se rencontrer isolément, on ne s’en doute pas. L’effet de groupe est saisissant. Sont rassemblés des familles, des couples, des personnes âgées, des célibataires… Nous composons un petit monde à nous tout seuls. Exceptionnellement, les enfants sont autorisés à jouer dans le bosquet. Ils ont même le droit de grimper aux arbres. Lula, la petite fille à la chaise pliante, est au pied d’un tronc et demande aux garçons déjà perchés de l’aider à monter. Ils lui tendent la main et la hissent. D’autres bambins, plus jeunes encore, courent partout et s’en donnent à cœur joie. Je me souviens, lorsque j’avais leur âge, du bonheur que j’éprouvais à vivre des choses inhabituelles dans des lieux quotidiens. La kermesse de l’école, la fête des commerçants, nos cabanes en matelas avec Caro… Je retrouve aujourd’hui cette émotion que je croyais perdue.
Afficher en entierD'habitude, je nage plutôt bien mais là, avec le manteau qui m'entrave et l'effet de surprise, je me débrouille comme un lévrier afghan dans les grandes marées. Dans la panique, j'ai lâché mon sac. Quelle abrutie! Soudain, j'entends un deuxième plouf. Quelle horreur! Malgré moi j'ai déclenché une vague de suicides collectifs sans précédent
Afficher en entierLe bonheur, c’est comme les bonnes affaires, il n’y en a pas pour tout le monde.
Afficher en entierInterroge toi sincèrement avant de t'engager. Trouve le chemin jusqu'à la vérité des gens. Tant pis si tu dois souffrir pour le parcourir. Il n’est pas de plus beau voyage. Si tu n'aimes pas ce que tu découvres, poursuis vers d'autres paysages. Mais si tu aimes, arrête-toi et ne crains jamais de tout donner.
Afficher en entierIl faut voir au-delà, plus loin que les illusions. C'est là que se cache le bonheur.
Afficher en entier[...] on devient vieux lorsque l'on cesse d'apprendre.
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