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Stupéfaites, les sorcières écoutaient cette description d'un monde si semblable au leur, et en même temps si différent

- Mais les choses ont mal tourné, ajouta Joachim. Il y a trois cents ans, le drame s'est produit. Certains pensent que les philosophes de la Guilde de la Torre degli Angeli, la tour des Anges, située dans la ville que nous venons de quitter, en sont responsables. D'autres affirment qu'il s'agit d'un châtiment infligé à cause d'un grand péché, mais personne n'a jamais réussi à s'entendre sur la nature de ce péché. Toujours est-il que, tout à coup, les Spectres ont jailli de nulle part et, depuis, nous sommes assaillis. Vous avez vu de quoi ils sont capables. Imaginez un peu la vie dans un monde où rôdent les Spectres... Comment pourrions-nous prospérer, alors que plus rien n'est assuré de durer ? A tout moment, un père ou une mère peut être pris par ces créatures, et la famille se désintègre ; un marchand est pris et c'est son entreprise qui périclite, ses employés perdent leur emploi ; comment des amoureux pourraient-ils croire à leurs serments d'éternité ? La confiance et la vertu ont abandonné notre monde quand les Spectres sont arrivés.

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Jadis, c'était un monde heureux, expliqua-t-il. Les villes étaient vastes et élégantes, les champs bien labourés et fertiles. Des navires marchands parcouraient les océans en tous sens, les pêcheurs sortaient de l'eau des filets débordant de morues et de thons, de bars et de mulets, les forêts regorgeaient de gibier et aucun enfant ne souffrait de la faim. Dans les cours et sur les places des grandes villes, les ambassadeurs du Brésil et du Bénin, d'Eirelande et de Corée côtoyaient les marchands de tabac, les comédiens de Bergame ou les vendeurs de porte-bonheur. A la nuit tombée, des amants masqués se retrouvaient sous les colonnades ornées de roses ou dans les jardins éclairés par des lanternes ; dans l'air flottaient le parfum du jasmin et la musique cristalline des mandarones.

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« Vous croyez que les choses doivent nécessairement être possibles ? Non ! Il faut juste qu’elles soient vraies ! »

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« Il sentait qu’il était arrivé tout au bout de quelque chose, et s’il avait atteint également le bout de sa vie, il était bien décidé à se battre, et à se battre encore, jusqu’à ce qu’il s’effondre. »

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- Eh oui, ajouta le Dr Malone, elles savent que nous existons. Elles nous répondent. C’est là que ça devient complètement fou : pour les voir, il faut être prêt à les voir ! Ça ne marche pas si on n’est pas dans un certain état d’esprit. Il faut être confiant et détendu. Il faut être capable de… Où est la citation ?

(….)

- … capable d’être dans l’incertitude, le mystère et le doute, en oubliant l’exaspérante quête de la vérité et de la raison. Voilà l’état d’esprit qui convient. C’est une citation du poète Keats, au fait.

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« Lyra poussa un soupir de lassitude ; elle avait oublié combien les professeurs aiment ergoter. A quoi bon leur dire la vérité, alors qu’ils comprenaient plus facilement un mensonge ? »

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1- LE CHAT ET LES MARRONNIERS

Will tira sa mère par la main, en disant :

— Allez, viens. Viens...

Mais sa mère traînait les pieds. Sa peur ne s'était pas dissipée. Will balaya du regard la rue étroite, baignée de la lumière du crépuscule et bordée de petites maisons toutes semblables, chacune derrière son jardinet et sa haie de buis. Les derniers rayons du soleil se reflétaient sur les fenêtres d'un côté de la rue et laissaient l'autre côté dans l'ombre. Le temps était compté. Les gens devaient être à table à cette heure et, bientôt, des enfants envahiraient les parages, des enfants curieux et bavards à qui rien n'échapperait. Il était dangereux d'attendre, mais Will ne pouvait rien faire d'autre que de convaincre sa mère, comme toujours.

— Viens, maman, allons voir Mme Cooper. Regarde, nous sommes presque arrivés.

— Mme Cooper ? dit sa mère d'un air de doute.

Mais déjà, Will sonnait à la porte. Pour cela, il dut poser le sac car, dans son autre main, il tenait toujours celle de sa mère.

A douze ans, il aurait pu avoir honte d'être vu en train de donner la main à sa mère, mais il savait ce qui arriverait s'il ne le faisait pas.

La porte s'ouvrit, laissant apparaître la silhouette âgée et voûtée du professeur de piano, entourée de cette odeur d'eau de lavande dont Will avait gardé le souvenir.

— Qui est-ce ? C'est toi, William ? dit la vieille femme. Il y a plus d'un an que je ne t'ai pas vu. Qu'est-ce qui t'amène ?

— Laissez-moi entrer, s'il vous plaît. Je suis avec ma mère, déclara-t-il d'un ton ferme.

Mme Cooper observa cette femme aux cheveux sales et au petit sourire absent et le jeune garçon aux lèvres pincées et au menton volontaire, une lueur farouche et sombre dans le regard. Elle constata alors que Mme Parry, la mère de Will, ne s'était maquillé qu'un œil. Sans s'en apercevoir. Will n'avait rien remarqué, lui non plus. Quelque chose n'allait pas.

— Soit... dit-elle en s'écartant pour les laisser entrer dans le vestibule étroit.

Will jeta un regard des deux côtés de la rue avant de refermer la porte, et Mme Cooper vit avec quelle énergie Mme Parry s'accrochait à la main de son fils, et avec quelle tendresse celui-ci l'entraînait vers le salon, là où se trouvait le piano (évidemment, c'était l'unique pièce qu'il connaissait) ; elle remarqua également que les vêtements de Mme Parry sentaient légèrement le moisi, comme s'ils étaient restés trop longtemps à l'intérieur de la machine à laver avant d'être mis à sécher, et aussi à quel point ils se ressemblaient tous les deux, la mère et le fils, assis sur le canapé, le visage éclairé par le soleil couchant, avec leurs pommettes saillantes, leurs grands yeux et leurs sourcils noirs tout droits.

— Eh bien, William, demanda la vieille dame, que se passe-t-il ? — Ma mère a besoin d'être hébergée quelques jours, expliqua-t-il. C'est trop difficile de s'occuper d'elle à la maison en ce moment. Attention, je n'ai pas dit qu'elle était malade !

Elle est juste un peu désorientée, et elle se fait du souci. Vous verrez, ce n'est pas dur de s'en occuper ; elle a simplement besoin qu'on soit gentil avec elle, et je me suis dit que ça ne vous poserait sûrement pas de problème.

Pendant ce temps, Mme Parry regardait son fils en donnant l'impression de ne pas comprendre ce qu'il disait, et Mme Cooper aperçut un hématome sur sa joue. Will, lui, n'avait pas quitté la vieille femme des yeux, et un immense désespoir se lisait sur son visage.

— Elle ne vous coûtera pas cher, ajouta-t-il J'ai apporté de la nourriture, suffisamment, je pense Vous pourrez même vous servir ; elle sera ravie de partager avec vous.

— Mais je ne sais pas si... Ne devrait-elle pas consulter un médecin ?

— Non ! Elle n'est pas malade !

— Il y a bien quelqu'un qui pourrait... Enfin quoi, n'y a-t-il pas un voisin ou un membre de la famille qui...

— On n'a pas de famille. On n'est que tous les deux. Et les voisins ont trop à faire.

— Et les services sociaux ? Je ne cherche pas à vous mettre à la porte, Will, mais...

— Non, non ! Elle a juste besoin d'un peu d'aide. Je ne pourrai pas m'occuper d'elle pendant quelque temps, mais ce ne sera pas long. Je serai bientôt de retour, et je la ramènerai à la maison, c'est promis. Elle ne vous encombrera pas longtemps.

La mère regardait son fils avec une telle foi, et celui-ci, quand il se retourna vers elle, lui sourit avec tellement d'amour et de sollicitude, que Mme Cooper n'eut pas le cœur de refuser.

— Bon, dit-elle en se tournant à son tour vers Mme Parry, je suis sûre qu'on peut s'arranger, pour un jour ou deux. Vous prendrez la chambre de ma fille ; elle est partie en Australie, elle n'en a plus besoin.

— Merci, dit Will, et il se leva, comme s'il était pressé de s'en aller.

— Où vas-tu ? s'enquit Mme Cooper.

— Je vais loger chez un ami, répondit-il. Je vous téléphonerai aussi souvent que possible. J'ai votre numéro. Tout ira bien.

Sa mère le regardait d'un air hébété. Il se pencha vers elle pour l'embrasser, avec maladresse.

— Ne t'en fais pas, lui dit-il. Mme Cooper s'occupera de toi bien mieux que moi, tu peux me croire. Je te téléphonerai dès demain.

La mère et le fils s'étreignirent ; Will l'embrassa de nouveau, puis détacha délicatement les bras de sa mère noués autour de son cou pour se diriger vers la porte. Mme Cooper vit qu'il était bouleversé, ses yeux brillaient. Malgré tout, car on lui avait enseigné la politesse, il se retourna vers la vieille femme avant de sortir et lui tendit la main.

— Au revoir, dit-il, et merci infiniment.

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Il ne manquait rien. Tout se deroulait comme prévu.

Sauf qu'il avait tué quelqu'un.

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(Chapitre 2, page 68)

Le voyage de Serafna vers le nord fut rendu plus pénible encore du fait de la confusion générale qui régnait dans le monde autour d'elle. Tous les habitants de l'Arctique avaient cédé à la panique, à l'instar des animaux, non seulement à cause du brouillard et des variations magnétiques, mais aussi des craquements de la calotte glaciaire et des vibrations du sol, inhabituels en cette saison. C'était comme s la terre elle-même, le permafrost, se réveillait après un long rêve d'hibernation.

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Lyra se réveilla de bonne heure. Elle avait fait un rêve affreux : on lui avait donné le container sous vide que son père, Lord Asriel, avait montré aux maîtres et aux Érudits de Jordan College.

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