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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-03-08T20:07:06+01:00
Diamant

J’ai eu jusqu’à présent cette chance de ne pas devoir gagner ma croute en bossant à la chaine, mes parents l’ont évité aussi.

N’allez pas croire pourtant que je ne sais pas ce que c’est que le boulot physique, celui qui nous fait transpirer et donne des maux de dos : pour gagner plus, j’ai dû bosser plus et accomplir des boulots « en stoemelings », comme on dit à Bruxelles. « En noir », si vous ne causez pas le bruxellois sans peine.

Malgré tout, jamais je ne me suis retrouvée à trimer comme l’auteur, limite si je n’étais pas le cul dans le beurre, bordé de nouilles, même les vendredis soirs où je ne savais plus comment je m’appelais après une semaine de malade.

Ce roman, Dealer de Lignes en avait parlé en bien, mais ça ne m’intéressait de lire un auteur qui parlait du travail à la chaine, dont dans un abattoir alors que j’avais à lire « Jusqu’à la bête », qui parlait justement d’un travailleur dans un abattoir. Je pensais le sujet redondant.

Femme de peu de foi que je resterai toute ma vie ! Heureusement qu’au détour d’un zapping, on est tombé sur l’émission « La grande librairie » (le mercredi 6 février) où l’auteur était présent. Connaissant le titre, j’ai regardé et ensuite, je ne voulais qu’un seule chose : le lire !

C’est bien simple, j’avais les yeux en quiquinne de poupousse (qui criaient dodo) et j’ai regardé toute l’émission, me gavant des mots de l’auteur ainsi que de ceux des autres présents sur le plateau, me demandant si mon pauvre cerveau arriverait à assimiler tout ça, plus habitué qu’il est à entendre de la médiocrité au fil de la journée.

Il faut prévenir le lecteur/trice potentiel(le) que la présentation du texte n’est pas celle de d’habitude. Écrivant son texte à la ligne, comme une poésie sans rimes, sans virgules, sans point final, l’auteur a fait un pari risqué.

Vous voulez savoir ce que j’en pense ? Putain, ça va foutrement bien au récit !

D’ailleurs, au bout de quelques lignes, mon petit cerveau travailleur mettait lui même les virgules fictives pour donner du temps de repos à mes yeux qui ont dévorés ce roman à la vitesse d’un éclair, se gavant de toutes les belles phrases écrites, se délectant du style de l’auteur et s’ouvrant tout grand devant certains métiers comme égoutteur de tofu. Effectivement, dépoteur de chimères, ça claquait mieux.

À l’aide de peu de mots, avec des petits bouts de phrase, l’auteur nous décrit avec brio la France des précaires, celle des intérims, ceux qui bossent pour vivre, qui sont obligé d’accepter n’importe quel job afin de gagner quelques sous, obligé d’enquiller des nuits, des samedis, des dimanches, de ne jamais savoir à quelle sauce ils vont être mangé puisque leurs contrats ne sont jamais longs.

Cette vie, je ne la souhaiterais même pas à mon pire ennemi et même si j’ai cumulé des jobs physiques, je les ai toujours choisi, je pouvais foutre le camp sans problème, je n’étais pas déclarée et j’avais un autre job intellectuel sur le côté (dieu quel titre pompeux).

Véritable carnet d’usine écrit après ses heures éreintantes de jobs de merde en tout genre, on ressent bien toute la fatigue de monsieur Ponthus qui nous explique n’avoir tenu que grâce à la littérature qu’il avait étudié et aux chansons françaises qu’il chantait pour tenir et ne pas devenir fou au milieu des crevettes.

Le récit prend aux tripes car il ne reflète pas les conditions de travail sous un Victor Hugo ou un Émile Zola, ni celles dans un goulag en Sibérie, mais dans la France d’aujourd’hui, celle qui nous est contemporaine !

Je ne suis pas le lapereau de l’année, j’ai tout de même quelques connaissances, je ne pense être une personne qui n’a pas envie de faire fonctionner ses neurones, mais malgré tout, j’ai pris une claque magistrale dans la gueule en découvrant l’envers de certains décors du pays voisin du mien, celui dit des Lumières.

Il était temps que l’on jette un grand coup de projecteur sur les conditions de travail dans lesquelles baignent des travailleurs, ceux qui n’ont pas la chance d’être dans les premiers de cordée, comme le dit si bien une personne de ma connaissance.

Véritable ode au travail dans l’usine, récit bourré d’émotions, de solidarité, de situations ubuesque, de non considérations des chefs et de corps qui commencent à crier leur douleur à force d’être maltraité par les conditions de travail répétitives, ce roman atypique m’a pris à la gorge et aux tripes.

Je pense même coller un procès à l’auteur pour toutes les claques qu’il m’a mise et les coups de pieds au cul qu’il m’a donné. Je me croyais éveillée mais je somnolais encore un peu.

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Commentaire ajouté par manou4 2019-04-03T10:31:17+02:00
Argent

Ayant découvert Joseph Ponthus lors de l'émission La Grande Librairie, j'ai eu envie d'acheter son livre. Je ne suis pas déçue. La lecture y est surprenante, il faut s'y habituer mais la ponctuation se met automatiquement au cours de la lecture. Merci à Joseph Ponthus d'avoir osé dévoilé la pénibilité du travail dans certaines usines et l'inhumanité de certains chefs. Il a pu résister grâce à la littérature (Apollinaire, Shakespeare ...) et à la chanson (Charles Trenet, Vanessa Paradis, Barbara ...) et à l'entraide entre ouvriers. Comment font ceux qui n'ont pas eu cette chance de s'ouvrir à la culture?... ... Je le félicite.

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Commentaire ajouté par soizig 2019-05-20T16:14:31+02:00
Diamant

« A la ligne » est le premier roman de Joseph Ponthus. Il a déjà décroché un titre prestigieux et reconnu : le Grand Prix RTL Lire 2019 ainsi que le Prix Régine Desforges. Une belle reconnaissance pour un premier roman ! Avec ces prix, Joseph Ponthus n’aura plus besoin d’aller pointer « sur les lignes « de production ! Mais cela aurait été dommage qu’il ne nous livre pas son vécu de travailleur à la chaîne.

Joseph Ponthus, diplômé d’Hypokhâgne, a commencé sa vie professionnelle comme éducateur social « éducateur de mongolitos ». Je tiens à l’écrire c’est le seul bémol que je donnerais à ce livre : l’expression de mongolitos m’a fortement déplue, je trouve que c’est un manque de respect pour ces personnes. Ne trouvant pas de travail, Joseph Ponthus accepte du jour au lendemain d’être ouvrier intérimaire dans des conserveries de poissons et dans des abattoirs bretons. Très vite aliéné par ces conditions de travail et la cadence infernale qui lui est imposé, il pourrait très vite sombrer dans la folie ou la dépression. Heureusement il arrive à prendre du recul en écrivant et en chantant et surtout en retrouvant - à des horaires toujours différents - sa femme « bien aimée », son chien Pok-Pok et sa mère qui le soutient. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail « à la ligne », le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Il nous relate les relations entre collègues, vraies sans chichi lors des pauses cigarettes, il ne nous cache rien : la saleté, les horaires impossibles, les mesquineries, les vols de produits, l’entraide, les souffrances physiques … Même lorsqu’il est de repos il continue d’être happé par le rythme de l’usine. Impossible pour lui de décrocher. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il nous cite plein de références à des écrivains, chanteurs ou poètes : pèle mêle : Aragon, Proust, Brel, Péguy, Apollinaire, Ronsard, Spinoza, Homère, Dumas, Cendras, Pérec, Braudel... J’en oublie sûrement.

En général « A la ligne » est toujours précédé par un point final. Ici point de ponctuation, si ce n’est parfois des guillemets. « A la ligne » se réfère aussi bien à la ligne de production qu’à une forme littéraire. Tout le livre n’est que textes sous forme de poèmes avec strophes mais sans pied ni alexandrin. Une litanie de mot, comme un travail à la chaîne. 66 chapitres sans titre. Des journées anonymes qui s’enchainent : « J’écris comme je travaille/à la chaîne/à la ligne ». Un texte fabuleux qui doit trouver toute sa puissance lu à haute voix. Ah, quel régal, le chapitre sur l’égouttage du tofu ! Combien de fois ne nous a-t-il pas sempiternellement seriné « j’égoutte du tofu » ? Un travail rébarbatif : « Une sorte de résumé de la vanité de l’existence du travail du monde entier de l’usine ». Des phrases pleines de sens pour celui qui a connu le travail en usine : « car à l’usine c’est comme chez Brel / Monsieur on ne dit pas /on ne dit pas » ou encore « Repose toi trente minutes petit citron/ tu as encore quelques jus que je vais pressurer ». L’épuisement est moral et physique : « Les pieds qui macèrent dans les bottes qui passent d’une personne à une autre/ rien ne nous est épargné ». Je n’ai pu m’empêcher en lisant ce livre de penser au film muet de Charlie Chaplin « Les temps modernes ». Heureusement l’humour est souvent présent : il aime jouer sur les mots : « deux mois de bulot/ deux mois de boulot ».

C’est un vibrant plaidoyer pour dénoncer la dureté des conditions de travail en usine dans un style simple, direct et juste. Un témoignage au nom de tous ceux à qui l’on ne donne que très rarement la parole ou qui ne savent pas la verbaliser. Un milieu trop souvent ignoré des lettres, rarement romancé. A faire connaître !

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Commentaire ajouté par jeanpierrecattelain 2021-03-28T14:16:55+02:00
Or

Un document accablant sur les conditions dans lesquelles bossent des milliers de sacrifié(e)s, d'intérimaires, de chômeurs, de précaires, toutes personnes qui ne peuvent, sous la pression des dettes, du loyer à payer, de menaces de saisie ou d'expulsions, n'ont pas le choix, le recul et le loisir de critiquer leurs conditions de vie et de travail.

De cette expérience du travail à la chaine dans des conditions peu ragoutantes, aurait pu découler une dénonciation grandiloquente. Mais voilà, notre intérimaire corvéable à merci a fait khagne, a lu Apollinaire, Brel, Hugo, connait ses poètes, sait déceler la poésie dans la vie banale, et il est certain qu'il n'aurait pas tenu sans ce recul et cette culture. Son style est clair et net, sans emphase, nerveux, factuel, et on n'y trouve guère plus de ponctuation que dans "Alcools" d'Apollinaire: à chaque lecteur de placer sa respiration dans ce récit de la pression exercée sur l'ouvrier tenu au silence.

Un livre nécessaire et éprouvant.

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Commentaire ajouté par LaikaSarah 2022-05-04T17:56:40+02:00
Or

Un livre qui change ses lecteurs. Il permet une belle prise de conscience. L'écriture est belle, poignante, mais surtout, elle est vraie. Sincères, chacun des mots nous vont droit au cœur et on s'attache avec une indicible facilité au personnage. Chaque tâche nous révolte de plus en plus, ce train de vie abjecte, et cette assimilation de l'ouvrier à l'Usine.

Cette banalisation de l'impensable.

Cette fatigue mentale et physique.

En oscillant entre l'horreur ordinaire et une jolie philosophie, Joseph Ponthus nous fait visiter l'Usine.

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Commentaire ajouté par RMarMat 2021-10-25T12:13:47+02:00
Or

« Ce n'est pas du Zola mais on pourrait y croire »

Et pour y croire

Il faut avoir travailler à l’usine

Avoir été à la ligne

Il y a

Il y lalala

Il y a dans ce livre tout ce que j’ai vécu dans ses usines « agro-alimentaire »

Durant ses années de boulots alimentaires

Alors oui je n’ai pas aimé cette lecture pour tout ce qu’elle me rappelle

Tout comme je l’ai aimé pour les mots qui sont enfin écrit noir sur blanc sur la vie de million et million d’ouvriers d’ici, de là-bas, du monde entier

A la ligne

Comme joseph

En intérim à faire des salades composées à faire des chocolats à les emballer Pâques Noël Pâques Noël

Il y a

Il y lalala

A la ligne le jour la nuit les 3/8 les samedi

Dans le froid dans le bruit des machines

Je me souviens encore très bien comment je rentrai abruti de fatigue

Vide

Je me souviens des week-ends des dimanches soir et des lundi difficiles

Moi aussi j’ai chanté beaucoup chanté

Toutes ses chansons et d’autres encore

Renaud Goldman Brassens Balavoine Souchon Berger Voulzy Brel

Pour passer le temps pour supporter l’usine

Il faut chanter pour supporter sa peine

Il y a

Il y a lalala

Des collègues ceux qui aident d’autres plus tire au flanc mais qui savent se faire bien voir des chefs

La pose la débauche quand tout est fini sans un mot ou presque

Rentrer chez soit

Vivre avant qu’il ne soit déjà demain

Il y a

Il y a tellement de l’ordre de l’intime de l’émotion du vécu dans ce livre que bien peu de personne seront saisir comprendre avoir l’empathie nécessaire pour ses gens là

Sauf à avoir été soit-même confronté à cette vie

Et pour moi qui est travaillé à la ligne

Quelle piqûre de rappel moi qui avait mis à la ligne cette page de mon existance

Karl Marx je devrais te lire aussi

Ma mère aussi

Elle qui a annoté de nombreux passages dont elle n’était pas d’accord

J’imagine ce que ce livre a pu bousculer de certitudes de son éducation bourgeoises

Il y a

Que c’est un formidable témoigne

Un puissant plaidoyer pour toutes celles et ceux des lignes d’usines

Eux moi on aurait pu écrire ces lignes

A la ligne en attendant son tour aux caisses de supermarché savoir se souvenir des dessous de notre alimentations

Consommateur un peu moins ignorant

« Et eux là-dedans

Et moi là-dedans »

Finalement moi j’ai quitté l’usine pour un autre travailler

Mais

« il n’y a

Qu’il n’y aura jamais

De

Point final

A la ligne »

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Commentaire ajouté par juliettes 2019-04-05T08:25:19+02:00
Lu aussi

Un beau récit d'une triste réalité. Pas de caricature, un bel hommage à ces hommes et à ces femmes qui travaillent dans des conditions difficiles.

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Commentaire ajouté par MademoiselleMaeve 2019-06-10T20:30:29+02:00
Or

J’ai emprunté le premier roman de Joseph Ponthus, A la ligne, feuillets d’usine, à la bibliothèque, sur les conseils de Ségolène une des copines de N’écoute pas les idoles, notre émission sur Radio Béton. Je l’ai emprunté sans même lire le résumé, car ses précédents conseils étaient au top. J’avais vu par ailleurs quelques critiques, mais je ne m’y étais pas arrêtée, je savais juste que la forme du roman était atypique. Je ne vais pas faire comme certains blogueurs et écrire mon billet à la manière de Joseph Ponthus, car je suis certaine que ma prose serait de bien piètre qualité par rapport à celle de l’auteur, alors tant pis, point d’originalité de ma part.

La forme de A la ligne est originale. Il n’y a pas de ponctuation, ou si peu, un point d’exclamation de temps en temps, quelques guillemets et c’est tout. Mais ne fuyez pas, il ne s’agit pas d’un roman à la forme ultra moderne mélangeant dialogues et descriptions en un paragraphe unique de 387 pages. Non, A la ligne est comme un poème en prose, aéré, chapitré. Mais ne fuyez pas, il y a tout de même de quoi lire, il ne s’agit pas d’un poids net de 266 pages et à l’arrivée d’un poids égoutté de 44 pages.

Joseph Ponthus travaillait avec les jeunes en difficulté, puis il s’est marié et installé en Bretagne, près de Lorient. Ne trouvant pas de boulot dans son secteur, il a frappé à la poste d’une agence d’intérim et s’est retrouvé à l’usine. Les crevettes, puis le poisson pané, le tofu à égoutter, le sang et les graisses à nettoyer dans un abattoir, Joseph Ponthus raconte.

Il raconte les horaires, le froid, les collègues parfois cons, souvent solidaires, les petits chefs, le froid encore, la fatigue, la pénibilité. Il raconte avec sa prose, ses mots qui vont sans cesse à la ligne et son érudition de littéraire.

On est loin de la dureté de certains ouvrages ou certaines vidéos qui dénoncent les abattoir. Ici A la ligne raconte l’homme, raconte l’usine et ses mots se fraient un chemin jusqu’au cerveau, nous rappellent que derrière nos crevettes en barquette et nos plats cuisinés, il y a des hommes et des femmes qui font tourner les usines pour un salaire souvent de misère dans des conditions souvent difficiles, où l’on risque de se faire trancher un doigt, un pied.

A la ligne réveille le cerveau et touche le cœur. Ce texte est une vrai beauté. Un vrai livre sur l’usine. Un vrai beau livre. J’ai pris une claque et franchement, j’ai encore envie de dire un grand merci à mon amie Ségolène pour ce conseil. Ce livre est une merveille.

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Commentaire ajouté par TralilouLit 2019-08-22T13:25:09+02:00
Diamant

J'ai été très touchée par ce texte.

Un livre social qui restitue les conditions de travail des ouvriers mais aussi les pensées et les sentiments intimes de l'un d'entre eux.

On est dans la répétition des gestes, de la fatigue, des pensées, jour après jour. Il y a quelque chose de l'ordre du rituel.

C'est pur et authentique. La langue est vive, brute et poétique. Il y a de la colère, de la résignation mais aussi de l'humour et de la résistance.

Chronique complète à retrouver sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/03/a-la-ligne-feuillets-d-usine.html

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Commentaire ajouté par francesca21 2019-12-09T12:51:37+01:00
Argent

La ligne c'est la chaîne de production d'une usine de conserves de poisson, d'un abattoir où s'active l'auteur en tant qu'intérimaire, huit heures par vingt-quatre heures, dans le froid, le corps brisé mais l'esprit vif, nourri de ses études littéraires, des chansons aimées et soutenu par la solidarité des ouvriers et l'amour des siens. Ce récit est magnifié par l'écriture exceptionnelle de Joseph Ponthus, véritable poème en prose, rythmée comme la ligne qui ne s'arrête jamais tout en contenant une bonne dose d'humour. Ce livre qui décrit un monde peu présent dans la littérature est une véritable claque. A ne pas manquer!

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