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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T17:07:55+02:00

– Ne le dis pas à ton père, lui chuchoté-je… mais je n’ai pas fini tous mes devoirs, je suis un petit peu en retard.

La brunette aux nattes me montre son sourire le plus coquin, qui me fait fondre. Et un autre sourire, en haut des escaliers, se pose chaudement sur nous. Celui de Lennon, sorti de son bureau. Et dont je n’avais jamais vu de tendresse dans le regard.

Ces yeux changeants et mystérieux sont donc capables de tout.

Je suis ici pour ma fille. Pas pour son père.

Pour l’amour maternel. Pas l’autre.

De toute façon, qui pourrait aimer une femme qui a abandonné son propre enfant ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T17:03:48+02:00

– On fait quand même les essayages avec Willow ou vous préférez enfiler vous-même la jupe plissée ? lancé-je dans son dos. Je dis ça pour gagner du temps !

– Vous divaguez. Et vous ne marchez pas assez vite.

– Je ne suis pas certaine que la salopette soit très flatteuse pour votre fessier.

– Laissez mon fessier tranquille et dites à vos jambes d’accélérer, me rembarre-t-il d’une voix amusée.

– Quoiqu’un jean légèrement déchiré vous rendrait un peu moins coincé, tenté-je encore.

– Je ne suis pas certain que vous ayez envie que je me décoince, Pia, m’annonce-t-il en se tournant vers moi.

Il y a du défi dans ses yeux indécents. Une douce menace au fond de sa voix. Et un soupçon de tension sexuelle qui m’envoie des milliers de frissons partout dans le corps. Tout ça me pétrifie sur place. Et je n’ai pas le temps de trouver une repartie que Lennon repart en marchant à toute allure, avant de me lancer un très froid :

– Rendez-vous à la villa !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T17:01:53+02:00

J’adore le provoquer. Il ne marche pas, il court. Et je le regarde faire… parce qu’il est d’une beauté incroyable, en courant.

Je trottine derrière lui sur le chemin et je vois bien qu’il accélère pour m’embêter. Peut-être pour me semer. Ce type arrogant et lunatique pourrait m’horripiler, mais j’aime la force virile qui se dégage de sa silhouette athlétique. Sa façon de marcher comme si on ne pouvait pas l’arrêter. Et comme s’il était le propriétaire de chaque parcelle de place, chaque grain de sable, chaque pavé. En fait, je trouve son aplomb plutôt rassurant. Sa soif de contrôle tempère un peu mes élans. Et nos échanges électriques m’amusent autant qu’ils me déstabilisent. De là à dire qu’un petit jeu de séduction s’est installé entre nous ? Non, je me fais sûrement des films. C’est ce qui arrive quand deux opposés se rencontrent. Ils ne savent pas communiquer. Alors ils font des étincelles. Se cherchent et se trouvent. Ce sont nos mondes qui s’entrechoquent. Pas nos corps qui s’attirent.

Et je n’aurai qu’à me le répéter jusqu’à ce que ce soit vrai…

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T16:20:37+02:00

[Toujours en vie sur ta péninsule, petite sœur ?]

[Ta mission secrète avance ?]

[On est dans le coin en cas de besoin…]

[Besoin de quoi ?]

[Ce que tu veux. Un verre. Un plat de pâtes. Un soutien. Un type à coller au mur.]

[Ah et Tutu ajoute un câlin. Ou une léchouille de Morue.]

[Je suis au regret de décliner ces propositions… alléchantes.]

[Et je vous interdis de rester sur la côte Est juste pour pouvoir voler à mon secours ! Un road trip , c’est pas fait pour tourner en rond.]

[Sol s’est mis en tête d’adopter une otarie échouée. On s’arrête à chaque plage. Il y en a beaucoup. Et aucune bête en détresse.]

[Sacré projet !]

[Pas sûr que je survive à celui-là…]

[Moi, je vous préviens, si Morue et une otarie desséchée se roulent sur votre banquette arrière, je ne fous plus jamais une narine dans la Chevy.]

[Noté. Appelle si tu as envie de parler.]

[Merci, grand frère.]

[Ah si, attends ! Besoin de quelque chose en fait ! Un petit cours de photographie. Et à peu près tout ce que tu sais pour un photoshoot réussi.]

[Tu as du matériel ?]

[Du quoi ?]

[OK, je t’envoie une liste du matos nécessaire et quelques conseils par mail. Ça m’occupera pendant que ma femme sauve la faune et la flore.]

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à adorer Mère Nature ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T16:10:12+02:00

Pendant ces heures de labeur, j’en viens à oublier Vito dans le coma, Andrea en prison, ma mère et sa dépression, mes mensonges et ma perruque rousse… Tous les problèmes qui m’attendent encore. Je sais pourquoi j’aime tant créer, fabriquer de mes mains. Plus rien d’autre n’existe. Je ne vois qu’eux : Lennon et Willow. Le père et la fille. La muraille infranchissable et la petite sauvage que j’arriverai peut-être à toucher. À apprivoiser.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T16:08:24+02:00

– Pourquoi maintenant ? souffle Gus en essuyant une larme sur sa joue rebondie. Pourquoi au bout de cinq ans ?

– Parce que je ne pouvais plus vivre avec ça. Sans elle , fais-je tristement en haussant les épaules. Et parce que je suis tombée sur un courrier de Lennon Hathaway dans les papiers de Vito…

– D’où le déménagement soudain… comprend-il à voix haute.

– Et la collection pour enfants…

– Il te fallait un prétexte pour l’approcher.

– Et une perruque rousse pour passer incognito.

– Attends un peu… dit-il en écarquillant les yeux.

– Oui, j’ai fait la bêtise de ne pas dire qui j’étais à son père adoptif. J’ai tout foiré, hein ?

– Mais pourquoi tu compliques toujours tout, Calliopé ? gémit Gus avec une moue consternée.

– Si tu l’avais vu, Gus ! Ce type est le roi du monde ! Une vraie muraille, inaccessible, infranchissable. Il protège sa fille comme un trésor. Elle se planque derrière ses jambes et lui, il se dresse, avec son aplomb, ses épaules de trois mètres de large et ses yeux comme des lasers bioniques. C’est une porte de prison à lui tout seul !

– En prison, c’est exactement là que tu vas finir quand il saura ce que tu fais !

– Je vais lui dire !

– Quand ?!

– Je ne sais pas, quand il aura confiance en moi ?

– Ben oui, c’est vrai que ce sera le moment idéal pour le trahir !

– OK, j’ai merdé, soupiré-je en m’étalant sur le sol derrière moi.

– Un peu… Voire un peu beaucoup.

– Mais tu vas m’aider, hein ? le supplié-je d’une voix plaintive.

– Qu’est-ce que je suis en train de faire, à ton avis ?

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-27T16:06:25+02:00

Sans peser mes mots, je lui révèle que Willow est ma fille. Je m’entends lui raconter les circonstances de sa venue au monde et celles de ma descente aux enfers. Gus m’écoute, pour une fois. Vraiment . Son air bouleversé réveille ma douleur, alors je fixe mes pieds et je continue mon récit. Le secret, Vito, mon exil, la naissance, ma faiblesse, le vide en moi, tout jusqu’à la raison de ma présence ici. Mon meilleur ami intègre toutes ces informations en écarquillant de plus en plus ses beaux yeux.

– Il fallait que je la retrouve, murmuré-je. Tu comprends ?

Moi-même, j’ai encore du mal à le réaliser. Depuis sa naissance, ma fille n’a été qu’un songe, un rêve éveillé qui me collait à la peau, incessant, douloureux, si proche et si lointain. Désormais, elle est réelle. Elle existe. Je n’ai plus à la rêver, plus à l’imaginer. Elle vit et je revis.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-25T20:34:02+02:00

Une fois les escaliers grimpés et une fois entré dans les lieux, ce fils unique choyé par papa et maman – et encore entretenu à vingt-cinq ans passés – pousse des cris effarés, sans rien oser toucher.

– Mais c’est immonde ! Mais c’est inhumain ! Mais c’est pas possible, Callie !

– Pia, lui rappelé-je.

– Pia… Rousse… Ce taudis… Tu as tué quelqu’un et tu es en cavale ? Tu peux tout me dire !

– Arrête ton cinéma, ris-je à nouveau. Ce n’est pas si terrible…

– Tu as fait un AVC ! Où sont les urgences ?

– Gus ! le secoué-je. Regarde cette vue !

Silence absolu. Enfin. Pendant… sept secondes.

– Y’a pas à dire, c’est beau, la mer.

– Tu vois, quand tu veux… soupiré-je en posant ma tête sur son épaule. Je suis contente que tu sois là.

– Moi aussi. Mais il faut quand même que tu m’expliques…

– Hmm ?

– Pourquoi tu es venue t’enterrer ici ?

Je ferme les yeux un instant, bercée par sa voix étonnamment douce – mais toujours aussi théâtrale.

– Pour respirer un peu, inventé-je. Changer d’air.

– Je comprends. Avec Vito dans le coma…

– Il n’existe plus, Gus. Oublie-le, j’y suis arrivée, moi.

– Il reste ton père…

– L’homme qui m’a tyrannisée et manipulée toute ma vie, qui a tapé sur tout ce qui bougeait, tous ceux que j’aimais ? L’homme qui a été accusé de fraude, de détournements, de magouilles en tous genres ? L’homme qui a été incarcéré, puis assigné à résidence et qui gît maintenant sur un lit d’hôpital ? Il n’a rien d’un père. Et je refuse d’être la fille d’une ordure pareille.

Mon meilleur ami tend le bras pour l’enrouler sur mon épaule et nous admirons l’océan ensemble, pendant de longues minutes. À l’étage du dessous, le vieux se met à beugler sur je ne sais quoi.

– C’était quoi, ça ?

– Herb, mon propriétaire.

– Il a l’air charmant…

– J’aime bien les vieux bougons, ris-je doucement.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-15T11:45:59+02:00

J’adosse mon vélo à un muret puis marche jusqu’au sable pour aller me tremper les pieds et me rafraîchir les idées. Quand j’abandonne mes derbys, je ne peux réprimer un sourire et une pensée pour Willow et ses sandales. L’Atlantique est encore glacé à cette période de l’année, mais pas encore assez pour me faire redescendre en température. En émotions. Le jour que j’attendais tant est arrivé. Je l’ai vue. Retrouvée. Cette scène ne ressemblait en rien à celle que j’ai tellement imaginée. Elle était un million de fois mieux, sans même exagérer. Plus vraie, plus simple, plus folle. Plus tout.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-08-15T11:45:02+02:00

J’observe Willow marcher, très contente d’elle, avec un petit sourire victorieux et un regard en coin pour sa pauvre nourrice qui ramasse les sandales et la rejoint au pas de course. Elle doit lui en faire voir de toutes les couleurs. Et je ressens presque une sorte de fierté maternelle mal placée à cette idée. Une petite rebelle.

Tout ce que je n’ai pas osé être enfant.

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