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Tous les livres de Ahmed Kalouaz

L'appartement des parents de Bruno est déclaré insalubre, comme tous ceux de la « Cité d'or ».

Il faut déménager. Mais, Bruno ne peut se résoudre à quitter ce lieu où il a toujours vécu. Heureusement que les vacances approchent. Bruno part dans le Vercors. Il y découvre l'histoire des maquisards et de l'Abbé Pierre. A son retour; sa décision est prise. Il va entrer en résistance. Le combat ne fait que commencer...

Il s'appelait Abd el-Kader, né autour de 1917 dans un douar algérien.

De ce père aujourd'hui disparu, Ahmed Kalouaz a voulu reconstruire le destin. Ces lambeaux de vie, sauvés du silence, tissent le portrait d'un homme dur à la tâche comme en affection, dont le parcours singulier a été commun à des centaines de milliers d'immigrés maghrébins. Sans enjoliver ni noircir, Avec tes mains dit l'absence de mots communs entre les deux générations, les regrets et les rendez-vous manqués.

C'est un chant d'amour bouleversant, adressé à un père dont la dernière volonté fut d'être enterré au pays, loin des siens.

Il a quinze ans.

Il court, cœur cognant dans la poitrine, après son père enfui. Ses pieds frappent le sol, et des mots viennent. Il parle de ce qu'on ne lui demande jamais : des Tziganes - son peuple que personne n'a réussi à enchaîner mais dont le cercle des voyages se resserre -, de la séparation, de sa route à lui, nouvelle, avec les livres...

Depuis trois semaines, Elodie s'est réfugiée chez sa grand-mère. Dans la solitude de la campagne, elle a tout le temps pour se souvenir, en feuilletant les albums de famille. Elle retrouve les images du bonheur. Quand elle était encore petite et qu'ils partaient en vacances, à la neige ou à la mer. Longtemps, ils ont été une famille en apparence normale. Mais au fur et à mesure des années qui défilent dans l'album bien classé, il y a moins de photos et moins de bonheur.. Aujourd'hui, elle veut comprendre, le silence de sa mère et les bruits de la nuit.

Aux portes de l automne, un homme entreprend un lent voyage vers sa mère. Elle a 84 ans, vit depuis quarante ans au huitième étage d une cité de Grenoble dont elle va devoir partir. La barre est sur le point d être détruite et elle ne se résout pas à abandonner ses souvenirs et ses fantômes, dans cet appartement où elle a élevé ses quatorze enfants. Lui doit parcourir mille kilomètres, depuis la Bretagne où il s est installé. Ces mille kilomètres, il a choisi de les faire sur la vieille Motobécane bleue de son père ajourd hui décédé, celle-là même que ce dernier prenait chaque matin pour rejoindre ses chantiers. Avec le narrateur, on embarque donc pour une traversée en diagonale de cette France dont il aime tant la langue, les luttes et les espérances. Morhihan, Touraine, Puy-de-Dôme... Il y croise au bord des routes des gens ordinaires, avec qui il échange des mots, un verre. Mille kilomètres à vitesse lente, comme s écrivent les poèmes, pour mieux retrouver cette femme qui a passé toute sa vie confinée dans les tâches ménagères, depuis sa jeunesse d orpheline employée dès l enfance dans les maisons de colons d Algérie.

Après le portrait bouleversant de son père dans Avec tes mains (Rouergue, 2009), Ahmed Kalouaz fixe son regard et sa mémoire sur cette mère exilée d Algérie, arrivée en France dans les années 50 sans rien d autre que son petit Ahmed dans les bras. Cette femme qui connut les masures sans confort, la peur et le racisme, la soumission, et qui s est aujourd hui réfugiée dans la religion ; elle dont le compte à rebours a commencé : le départ dans un nouvel appartement neuf mais sans âme, mais aussi la vieillesse, le gel de la mémoire, la solitude et la dépossession. à cette mère restée illettrée, Ahmed Kalouaz écrit une lettre d amour bouleversante, qui réussit à toucher au c ur chaque humain. C est aussi une mémoire de l immigration qu il nous livre là, une mémoire silencieuse, dont peu de traces demeurent, hormis dans la mémoire très partielle de leurs descendants.

Le père d’Ibrahim c’est fait tuer par les milices qui sévissent au Soudan. Avec son oncle Boro, Ibrahim doit fuir son pays pour rejoindre l’Europe. Le voyage est long et périlleux. Lorsqu’ils arrivent enfin en France, du côté de Calais, ils se rendent compte que l’Eldorado dont ils rêvaient n’est en fait qu’une souricière dont ils auront du mal à s’extraire. Ibrahim, tout en courant sur les dunes, essayera de trouver une issue heureuse à ce voyage.

"A notre retour, j'ai remis le cheval à l'attache, lui donnant de quoi boire suffisamment pour la matinée. Une dernière fois, j'ai jeté un oeil dans le jardin, regardant de plus près les volets du bas, désespérément clos, espérant découvrir un indice, une réponse à l'absence d'Armand. Puis je suis retournée chez, le coeur plein d'inquiétude."

A peine installée dans un petit hameau breton, Julie doit trouver une idée pour sauver la vie de Bilto, le cheval du vieux monsieur d'à côté.

Chaque année, des centaines d'adolescents quittent l'Afrique pour l'Europe, avec l'espoir de devenir footballeurs professionnels. Ils tombent parfois entre les mains de recruteurs véreux, qui leur font miroiter les grands clubs, l'Inter Milan, Chelsea, Marseille... avant de les abandonner. Voici, raconté par Ahmed Kalouaz, le destin bouleversant de l'un d'entre eux, Kounandi, qui s'envole un matin d'avril de Bamako pour Paris, des rêves de gloire plein la tète...

Juliette ne sait presque rien de l'amour : les histoires de garçon, elle n'y est vraiment pas abonnée. Pas comme sa copine Léa, qui tombe amoureuse tous les trois jours !

Pourtant, parties ensemble en camp de canoë en Ardèche, c'est Juliette qui, sitôt arrivée, croise le regard d'un garçon rêveur et mystérieux, Nicolas.

À petits pas, petits mots et premiers gestes, ces deux timides se rapprochent, jusqu'à faire tanguer leurs coeurs dans les rapides...

L'histoire d'un été merveilleux et inoubliable.

Une enquête dans laquelle Childéric et son grand-père coursent des voleurs de chiens à bord d'un side-car, sur les routes de Bretagne.

Sa sœur s'est endormie à vingt-cinq ans, une nuit chaude d'août, un camion sur la tête.

Autour du souvenir de cette sœur disparue apparaissent d'autres destins de proches : la femme aimée, partie loin, la mère muette, le père au corps fatigué par les chantiers. Dans l'ombre des vivants et des morts, l'univers est une leçon d'absence.

Louise est fille unique. Elle vit dans le Sud de la France avec ses parents. Mais depuis quelque temps, son père se consume de l'intérieur, victime d'un burning out : son travail dans l'humanitaire l'a poussé à tout donner aux autres. Lors d'une randonnée à vélo, Louise rencontre Marcelle, une vieille femme, qui a photographié le monde ouvrier toute sa vie. Elle vient de Saint-Omer dans le Nord, tout comme les grands-parents de Louise.

De cette rencontre va naître l'envie de pousser son père vers la vie. Un voyage s'organise vers le nord de la France, où la famille retrouvera les traces de l'histoire familiale dans des paysages maritimes austères et splendides.

L'écriture fine et sensible de Ahmed Kalouaz évoque les correspondances entre les gens et les paysages, la photographie comme témoignage du temps qui fut.

Résumé :

Les parents ont parfois des zones d'ombre... La vie si banale de Ludovic bascule brutalement le jour où son père est arrêté au petit matin par des policiers, pour escroquerie. Même sa mère ne soupçonnait rien. À quoi cet argent servait-il ? Lorsque plusieurs mois plus tard il sort de prison, il refuse toujours de parler. Mais il propose à Ludovic de partir en camping-car dans les Cévennes. Le temps de se retrouver tous les deux, entre père et fils, et de s'expliquer vraiment...

" Il y a plus loin, les chevaux blancs dont je touche les naseaux. La Camargue un jour de crue, et les bras du Rhône jetés sur les étangs. Toute cette eau, et moi plus loin, vers les quinze ans. Plus grand que mes parents et soulevant ma mère par la taille. Elle se débat, veut retrouver le sol. Je l'embrasse dans le cou au passage. Soupirs et caresses, rien que cela à évoquer, comme une énigme au fond de la poitrine. Tant et tant de souvenirs, ces portraits de nous vivants. Mais la fuite du temps sur le visage de maman. J'éteins la télé. L'enfant disparaît, et la main qui le tenait. Ca va la vie si vite. "

Trois mois avant la naissance d’Ahmed, sa sœur aînée est morte à l’âge de quatre ans. Cette “Lettre à la disparue” esquisse le portrait d’une enfant dont il ne reste pas même une photo, et dessine en creux celui de l’auteur qui, après Avec tes mains (Babel n° 1129) et Une étoile aux cheveux noirs (Babel n° 1197), poursuit son exploration de la mémoire familiale pour comprendre comment il est devenu écrivain malgré le désert de mots dans lequel il a grandi.

Les sportifs ont souvent été impliqués dans la grande Histoire. C'est ce que nous racontent la plupart de ces huit histoires d'athlètes pas toujours célèbres, comme ce footballeur roumain disparu brutalement sous la dictature de Ceaucescu, ou ce marathonien éthiopien vengeant aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 l'invasion fasciste de son pays... À la suite du beau succès de Je préfère qu'ils me croient mort, une nouvelle incursion de cet auteur au pays du sport, sujet apprécié des ados.

Gino Bartali ne fut pas seulement un champion cycliste, vainqueur trois fois du Tour d'Italie et deux fois du Tour de France. Il fut aussi un héros discret. En 1943 et 1944, il a aidé à sauver 800 Juifs de la déportation en faisant passer des faux documents dissimulés dans le cadre de son vélo. Messager d'un réseau de résistance. Gino Bartali a parcouru des milliers de kilomètres au nez et à la barbe des patrouilles fascistes et nazies. Malgré cela, il n'a jamais parlé de ses activités clandestines, même après la guerre. D'autres ont témoigné pour lui de son œuvre de vie. Récompensé en septembre 2013 par le mémorial de Yad Vachem, Gino le Pieux est devenu Gino le Juste.

Hippolyte a juste treize ans quand il est arrêté par les gendarmes et envoyé dans une colonie agricole perdue en pleine forêt. Son crime : avoir quitté sa famille et être devenu un vagabond. Car au XIXe siècle, les enfants perdus, les orphelins, les mendiants ou les chapardeurs sont emprisonnés jusqu'à leur majorité, et condamné à travailler. Ahmed Kalouaz s'est inspiré de faits réels pour raconter la vie de ces petits bagnards, nés sous une mauvaise étoile... Un vrai roman d'aventure !

Le père de Théo a disparu depuis deux semaines. Un voisin dit l'avoir aperçu dans une rue de Grenoble, à la dérive. Parti à sa recherche, l'adolescent va découvrir durant trois jours le monde des sans-domicile-fixe, leurs terribles conditions de vie, leur histoire personnelle, ainsi que l'aide que leur apportent les équipes de maraude. Dans une belle langue, un roman émouvant sur le peuple souterrain des grandes villes.

source : éditions du Rouergue

Placé dans un internat pour garçons difficiles, Erwan est envoyé en stage dans un centre équestre, après une fugue. Ce garçon métis, né d'un père sénégalais et d'une mère bretonne, est habitué à se battre, à la moindre remarque sur sa couleur de peau. Et il rêve de devenir boxeur. Face à Gilbert, le directeur du centre, qui lance des blagues racistes sans même s'en rendre compte, il va devoir apprendre à ne plus réagir au quart de tour. Un beau portrait d'adolescent à la dérive trouvant enfin à canaliser sa violence.

Angèle, 13 ans, est partie en vacances dans le sud de la France avec sa mère. Là-bas, elle rencontre Victor, un vieux berger solitaire. Une nuit, le troupeau de moutons est attaqué. Victor doit se décider à tuer le loup ou à laisser faire la nature.

Dans ce nouveau roman, nous retrouvons les personnages des "Chiens de la presqu'île" : le jeune Childéric, son grand-père de "vacances" M. Signol et son fidèle compagnon, le chien Lasco. A l'occasion des vacances de Pâques, tous se retrouvent dans le Cantal, non loin du chemin de St Jacques de Compostelle. Le trio se trouve cette fois-ci confronté à une affaire de vols d'objets sacrés qui touche les chapelles et églises tout autour de la petite ville de Conques. Au fil de leurs balades dans les paysages de l'Aveyron, et de leurs diverses rencontres, Childéric et M. Signol parviennent à retrouver la piste des voleurs... A bord du Quad de M. Signol, Childéric mène l'enquête et oublie les devoirs d'école!

Félix et Charlotte sont amis et fréquentent le même club d'athlétisme, où ils sont considérés comme de prometteurs coureurs de fond. Mais au retour d'une compétition, Charlotte se confie à Félix au sujet du comportement douteux de leur entraîneur. Elle lui parle des gestes déplacés dont elle a été victime le jour des championnats de France de cross. Peu à peu, au fil de ces confessions, Félix se rend compte qu'il y a d'autres victimes silencieuses dans le club. Il apprend qu'Eva, athlète elle aussi, a subi ce que pudiquement l'on ne veut pas nommer dans beaucoup de sports. Pourtant, la plupart sont touchés par ces questions d'agressions sexuelles, rarement avouées par les coupables, et très longtemps tues par les victimes. Félix, solidaire de ses amies, décide de briser le silence, même s'il doit le faire avec une batte de base ball...

"Fugue bretonne" est une invitation au voyage à travers le Beau Pays ; d'Argol à Saint-Benoît-des-Ondes, de villes en villages, surgissent des portraits de femmes et d'hommes croisés sur un sentier, dans une foule, un bar, ou devant une chapelle.

En ce pays de légendes et de poésie, l'auteur, en colporteur de mots, vous prend par la main et vous balade, comme un voisin heureux de faire partager son bonheur de promeneur.

Entre la fugue de Julie, partie oublier Marie, et le calme de la campagne, le tumulte monte dans les lettres adressées à celui qui reste ; mais aussi l'attente et la tendresse au fil des chansons et des souvenirs qu'elles évoquent

1944. En route pour une partie de pêche, Jules, lycéen de 15 ans, et son cousin Paul réfractaire au STO, sont surpris par un groupe de soldats allemands et séparés dans leur fuite.

Jules est recueilli par un employé de la mine, Lucien, qui fait partie de la Résistance. L'adolescent, d'abord caché avec un groupe de réfugiés, rejoindra le maquis du Vercors et les rangs des combattants de la « République Libre »..

Réfugiée dans une chambre d'hôtel, une femme d'une cinquantaine d'années se remémore son enfance, dans un camp de harkis du Gard.

Jusqu'au milieu des années 70, certains soldats d'origine algérienne ralliés à la France durant la Guerre d'Algérie, vécurent avec leur famille dans ces sortes de camps militaires, à l'écart des villages et de la vie normale.

Ahmed Kalouaz poursuit son travail littéraire sur la mémoire immigrée, avec toujours ce souci des faits et son écriture sensible.

Durant une courte hospitalisation, liée à des problèmes cardiaques, Ahmed Kalouaz laisse remonter des souvenirs d'enfance, notamment celui de l'assassinat de son grand-père durant la guerre d'Algérie.

Son cœur fragile ne s'est-il pas nourri d'une histoire familiale souvent dramatique ? Au fil de ses pensées, il évoque les poètes et les chanteurs qui l'accompagnent depuis longtemps, notamment Aragon.

Dans ce nouveau livre, Ahmed Kalouaz poursuit son exploration de la mémoire immigrée algérienne.

Ce roman nous plonge dans les événements du 17 octobre 1961.

Lors d'une manifestation non-violente organisée à l'appel de la Fédération de France du FLN pour protester contre un couvre-feu discriminatoire et réclamer l'indépendance de l'Algérie, des dizaines de centaines d'Algériens ont été assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs sous l'autorité du préfet de Police de l'époque, Maurice Papon.

Au travers de l'histoire d'une famille algérienne, nous découvrons la vérité sur cette terrible journée...

Quentin file sur ses 11 ans. Pour retrouver du travail, son père est obligé de quitter le Nord pour s'installer à Nîmes. Mais sur place aussi les usines ferment. Quentin découvre alors un monde qu'il ignorait, où la violence et les cris font partie du quotidien.

Et pour se faire de nouveaux amis, Quentin se résout, le soir, à briser quelques lampadaires dans le parc. Heureusement, le mercredi, il y a le bibliobus qui vient stationner devant le centre social, avec sa cargaison de livres et de rêves.

Au-delà de ces escapades nocturnes, il sait que sa vie est dans les pages qu'il dévore. Et surtout, dans la rencontre avec un comédien aux cheveux longs, qui va lui faire découvrir qui est Molière, et ce qu'apporte la vie sur les planches.

Même si ses amis Bob, Petitpas ou Mouss l'invitent aux parties de lance-pierres, il sait que les mots apaiseront ses maux....

Lorsque Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft créent l'école de Beauvallon, à Dieulefit dans la Drôme, pour venir en aide aux enfants en difficulté, elles n'imaginent pas que, dix ans plus tard, sous l'Occupation, l'école deviendra le refuge des persécutés.

De 1940 à 1944, ce sont 1500 enfants juifs que l'école va protéger. Marguerite Soubeyran en tête, toute une population se ligue pour que vivent Sarah, Cornelia et les autres. Dieulefit est devenu le village des Justes.

Anciens amoureux, amis de toujours, bergers du Vercors, réfugiés maliens, immigrés algériens, ouvriers syndiqués... dans ces nouvelles, chacun trimbale son passé, avec plus ou moins de joie ou de tristesse, de regrets ou de nostalgie, mais toujours avec la certitude d'avoir été et d'être encore.

Il n'est pas question de s'apitoyer ici, le futur reste toujours à écrire, pour plus ou moins longtemps. Pas de jugements non plus, mais un éventail précieux de vies et de paysages dissemblables pour montrer la complexité humaine et la riche diversité qui en découle.

Louis a été embauché pour s'occuper du jardin chez les parents d'Adèle. Au contact de la jeune fille, il se met à raconter sa vie.

C'est un « réunionnais de la Creuse, un enfant de l'exil ».

Sa vie a basculée jour où des hommes sont venus le chercher. Avec des dizaines d'autres enfants du foyer où il vivait, il a quitté sa terre natale pour la France, ignorant ce qui allait lui arriver.

Louis, de son vrai nom Cornélien, débarque alors à Guéret, dans la Creuse. Il sera envoyé dans une famille d'accueil où il sera utilisé comme garçon de ferme.

Louis connaîtra alors la dure vie des paysans, mais aussi les mauvais traitements et le racisme à cause de sa couleur de peau...

Depuis que ses parents se sont séparés, Chloé ne veut plus voir sa mère et habite sur la péniche familiale, avec son père et son petit frère, Olivier. Car depuis la séparation, la colère ne quitte plus l'adolescente, qui n'arrive pas à pardonner à sa mère d'avoir « brisé » la famille.

Dans ce roman émouvant, Ahmed Kalouaz fait le choix judicieux d'alterner les chapitres entre fille et mère, donnant les deux points de vue... en laissant au lecteur l'espoir d'une réconciliation.

Un roman qui parlera très fort à tous ceux, enfants ou parents, traversant l'épreuve du divorce.

Ce texte n'est pas une pièce sur le football. L'homme qui parle, dit qu'on devrait tuer les vieux footballeurs, les êtres arrivés au stade de l'inutile.

Ceux qui, comme lui, n'ont plus que les souvenirs a se repasser en mémoire. Mais en filigrane, il y a aussi l'histoire de Bruno, celle de Marco, Linda.

Il y a aussi deux boxeurs, quelques musiciens, un enfant, une souris, et le monde qui continue de tourner.

La danse des flocons, La danseuse de cirque et La danse des mouettes, trois histoires pleines de tendresse pour les petits.

"Il suffit d'un pas de côté, d'un brin de vent dans les cheveux. C'est ainsi que l'histoire commence..."

" Sortie de route ", d'Ahmed Kalouaz, est un roman qui, au-delà de l'encouragement à plus de responsabilité sociale et collective face à une conduite dangereuse, donne la parole, à travers les mots de l'auteur, à un jeune homme dont l'existence a été durablement bousculée lors d'un accident de la route.

Ce récit court et percutant dévoile, sans désir de vengeance mais avec force, le constat détaillé de ce qu'aurait pu être la vie du narrateur s'il n'avait croisé un jour sur sa route un chauffard.

"Demain c'est le beau monde, nous allons partir tous les deux sur les routes comme avant. Longer les lacs, les rivières, regarder le ciel comme celui qui nous troublait certaines nuits. Je suis émue à cette idée. Tu m'as appris à voir. Si tu pouvais, tu me dirais qu'une histoire, ça ne se raconte pas par la fin."

Confrontée à la maladie qui emporte doucement l'homme qui a partagé sa vie, une femme part sur les routes qu'elle a autrefois empruntées avec lui. Elle s'offre une ultime tentative de renouer avec les souvenirs en suivant la trace d'un passé qui tend à disparaître.

Une escapade dans leurs souvenirs, qu'elle lui dédie, dans l'espoir illusoire mais nécessaire qu'à travers elle il pourra assembler les bribes de sa mémoire et lutter, encore un peu, contre la fugue de son esprit.

Trois textes réunis sous le dicton touareg qui fête les trois thés quotidiens de la tradition :

« Le premier est fort comme la vie, le second est bon comme la nuit, le troisième est sucré comme l’amour. »

Trois récits : Thé à la menthe, Mère chantez-moi la chanson et J’ai ouvert le journal.

Ce recueil propose des textes de diverses longueurs, des nouvelles nées au gré de la lecture de faits divers, ou de la rencontre fortuite avec quelques airs de chansons.

Mais tous promènent des histoires de gens ordinaires, des parcours de vie où la malchance et le bonheur se croisent. Il y est question de ces destins qui vous échappent, alors que vous pensiez en être les maîtres, de l'existence malmenée qui passe son chemin, pendant la course du monde.

En ces instants, personne ne sait jamais ce que la vie va faire de nous.

Devant la cathédrale de Quimper, un homme, se disant aveugle, attend on ne sait quoi. Il est apostrophé tour à tour par trois femmes, toutes accrochées au souvenir d’une enfance brisée…

Pour Ellen, ce fut le drame du père, perdant en une nuit d’orage le troupeau de chevaux de race qu’il avait mis vingt ans à réunir.

Pour Irène, c’est un enfant qui lui a échappé, et le passage en prison.

Pour la plus jeune, Anaïs, ce fut, très tôt, la route et la déroute, et la lecture d’un livre où il était question de la mort de milliers d’enfants juifs.

Le texte aurait pu s’appeler La Volière, en s’inspirant de la définition du dictionnaire : « Enclos grillagé assez vaste pour que les oiseaux enfermés puissent y voler. Lieu où l’on soigne les oiseaux blessés, avant de les relâcher. »

Le « vol du papillon » est une théorie scientifique qui suppose que rien de ce qui vit sur terre ne puisse bruire sans effet sur le voisinage.

La pièce tient compte de cette idée de bruissement et de la certitude que l’enchaînement des événements relève de cette théorie.

Cette pièce évoque aussi le destin d’un homme que des jeunes gens en mal d’amusement précipitent dans la Seine, une nuit de juillet.

Le Vol du papillon se veut une pièce contre la violence, la ronde des oublis.

Nous passons notre vie au bord d’un ring, au bord des larmes. Avec ce besoin pourtant de prendre le temps, de regarder, d’aimer, tout, et tous, alors qu’il faut courir, jongler avec les chiffres, resserrer les boulons, reprendre de l’essence…

Skolig al Louarn (petite école du renard), expression bretonne désignant l'école buissonnière.

On ne doit pas s'étonner si Ahmed Kalouaz, qui traverse la vie en courant, réunit dans son panthéon personnel les hautes figures d'Alain Mimoun, le vainqueur du marathon de Melbourne, et de Victor Hugo qui parcourut sur son pupitre la légende des siècles... On se rappelle l'injonction taguée sur les murs de mai 1968 : «Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi.» L'époque était faite sur mesure pour le jeune Ahmed...

1968, qu'il prend ici pour date repère, c'est justement cette ligne de crête d'où une jeunesse désireuse d'en finir avec les pesanteurs du passé se choisit librement ses propres «ancêtres», ses futurs compagnons de route - ceux que Ahmed Kalouaz élit ici pour nous, libre de s'inventer cette famille d'esprit et de cœur qu'il compose comme un herbier à l'école du renard.

Jean Rouaud, préface (extraits)

Couverture : dessin de Maïté Laboudigue

Depuis des années, Ahmed Kalouaz sillonne la France, invité par les libraires et les bibliothécaires.

Ainsi est née l'idée d'écrire durant une saison un texte après chaque rencontre. Alors systématiquement, dès la fin de la manifestation, se mettait en route un processus d'écriture très particulier qui, 12 heures plus tard, donnait naissance à un texte envoyé aussitôt au lieu d'accueil de la veille.

Il a naturellement intitulé cet ensemble Paroles Buissonnières. On y retrouve avec bonheur la langue poétique de l'auteur.

Un atelier d'écriture, ce serait, en principe, un lieu où l'on vient pour écrire. Une prison, ce serait, en principe, un lieu où l'on vient pour se faire punir. Entre les deux lieux, peu de ressemblances, peu de points communs.

Un atelier d'écriture en prison...

Ce sont simplement des moments réussis, ou ratés, des moments ayant gardé la trace d'un passage sur un cahier. C'est souvent une feuille roulée en boule ou déchirée parce que la rumeur voudrait qu'il soit interdit de s'épancher...

Il faut dire, quand même, qu'écrire cela fait peut. A soi, bien sûr, par la crainte que les mots de dévoilent trop d'intimité. Aux autres, quand les mêmes mots peuvent prendre des desseins troubles, comme la révolte ou plus simplement la contestation...

On pourrait dire que ce serait un atelier où quelques-uns se sont essayés à manier le verbe. On pourrait dire qu'en cette saison-là, il y avait de vrais poètes à la maison d'arrêt.

Des mots à marée haute, aux yeux bleus, en dentelle le long des côtes découpées, des mots de vérité avec des larmes, de l’amour sous les semelles, et pourtant…

Des mots à marée haute, légers et ordinaires, ailes d’oiseaux tenant le cap malgré les vents contraires, la langue de l’enfance qui vous tire par la manche.

Un tag le long d'un train pour Marseille, des tombes sous le ciel gris de Sète, une annonce sur la porte d'une épicerie anachronique en Ardèche, une promeneuse qui distribue ses lectures au milieu des vignes ?

Autant de vignettes, de rencontres et de lieux qu'Ahmed Kalouaz partage au fil de ses déplacements, de ses errements. On ressent l'importance des mots, la force qui transcende des paysages, familiers ou non, des scènes, vécues ou restant à vivre, un quotidien à portée de main, en une succession de tableaux, où l'habituel devient singulier où la langue devient guide et emporte le lecteur.

Pour reprendre les mots de l'auteur : « Comme dans la chanson, ?je me suis pris pour un poète en écrivant ces mots qui passaient ? » et c'est bien la relation intime à la langue qui prend sens ici.

Ahmed Kaoulaz est né en Algérie en 1952. Il est l'auteur d'une trentaine de livres dont une trilogie sur l'histoire de sa famille, parue initialement au Rouergue puis en poche chez Babel, qui fut un succès tant critique que publique. Il vit dans le Gard. Au mot et le reste il est l'auteur de Demain c'est le beau monde.

Les photographies de Raymond Escomel relèvent d'une démarche artistique singulière. Elles appartiennent à un registre intime.

Mais le photographe « brouille » volontairement les pistes dans des gammes de flous et imagine plus qu'il ne photographie vraiment des histoires à partir de lieux revisités comme dans un rêve. Parmi des palais en ruines, des rues désertes et nocturnes, des jardins sombres, l'auteur photographe fait un parcours imaginaire.

Les images sont d'une grande finesse tant dans leur composition que dans leur rendu de matière. L'effet de vibration, les contrastes exténués font de ces photographies de véritables gravures, des « manières noires ».

Les textes d'Ahmed Kalouaz accompagnent de très près les photos sans toutefois les décrire ou simplement les glorifier. Il laisse au lecteur une part d'imagination intacte qui lui permet de lire les images ou d'imager les textes à sa manière.

Le véritable moteur de ce long poème texte-image, c'est la mémoire à peine nommée mais partout active.

C'est une part de ce qui a intéressé l'historien Jean-Claude Schmitt (qui souligne aussi les vertus de l'oubli et de la fiction) dans le travail des deux artistes et qu'il met en valeur dans son texte.

Raymond Escomel est né en 1951 à Modane en France. Il fait des photographies noir et blanc depuis plus de trente ans. Au départ, certaines personnes: Georges Vercheval, Jean-Claude Lemagny, certaines expositions: « Géographie Humaine » Musée de Charleroi, « Identification hors chorégraphie » Maison Jean Vilar, l'ont poussé suffisamment fort pour continuer à montrer son travail. Actuellement il vit en Ardèche.

Ahmed Kalouaz est né en 1952 en Algérie et vit actuellement dans le Gard. Il est l'auteur de romans chez divers éditeurs (Le Bruit des autres, les éditions du Rouergue, Actes Sud) de nouvelles, de récits et de livres pour enfants. Il a aussi écrit pour le théâtre.

Jean-Claude Schmitt est agrégé d'histoire, directeur d'études à l'EHESS et directeur du Groupe d'anthropologie historique de l'Occident médiéval. Il est un des disciples de Jacques Le Goff.

Deux hommes du Maghreb attendent et semblent guetter une voiture, un convoi, qui ne viendra jamais. "C'est aussi la vie de mon père, le chantier, et cette route du retour qu'il ne prendra jamais."

Ce livre d'entretiens propose d'aller à la rencontre d'une vingtaine de jeunes, issus de banlieues différentes. On y découvre leur regard sur eux-mêmes, leur avenir, la société. Des propos passionnants décryptés par le sociologue Ahmed Boubeker.

Le terme " Jeunes de banlieue " renvoie d'emblée aux délinquants brûlant des voitures dans les cités. Or, jeunes de banlieue, ce sont aussi ceux des villes riches des Hauts-de-Seine, les héroïnes du film Tout ce qui brille et leur regard envieux sur la vie nocturne parisienne, les habitants de quartiers pavillonnaires éloignés des centres-villes et des jeunes sans histoires, qui en ont assez d'être amalgamés " aux voyous ".

Anne Dhoquois, spécialiste de ces questions sociétales, est allée à la rencontre de tous ces jeunes âgés de 16 à 25 ans, qui se livrent ici sans fard, avec leurs mots, leur vision des choses, leur vécu.

Ils répondent à de grandes questions :

- " C'est quoi être un jeune de banlieue ?

- A quoi rêvent-ils ?

- Quels sont leurs modèles, leurs valeurs ?

- Comment les uns influencent-ils les autres en termes de musique, de langage, de modes vestimentaires ?

- Se sentent-ils liés par une même classe d'âge ?

- Pourquoi s'engagent-ils ?

- Pour qui votent- ils ?

- Qui sont leurs modèles ?... ".

Autant de questions que ce document passionnant évoquent à travers des confidences de ces jeunes, si proches de nous et parfois si mystérieux.

Pour mettre en perspective leur regard, le sociologue Ahmed Boubeker, qui connaît bien ces populations, décrypte leurs propos à la fin de chaque chapitre et conclura ce livre.

Au collège, Laure est la cible d'une bande de filles qui lui font vivre un enfer. Alors, elle rase les murs, encaisse en silence, sèche les cours, craint le pire même quand il ne se passe rien.

Un jour, pourtant, il lui faudra dénoncer ses bourreaux pour se sauver. Les regards des autres est un roman fort et émouvant sur le harcèlement.

Au travers du portrait de Laure, on comprend ce que vivent ses victimes, pourquoi elles se taisent, et comment réagir.

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