Aidan Fox

Un livre à l'univers riche très bien transposé (très sombre aussi, et aux nombreux TW, cette dark fantasy s'adresse à un public averti) qui nous fait voyager dans un milieu infernal sombre et douloureux. Les personnages ont tous un passé très exploité, et viennent tous d'un milieu différent. Pour moi, le livre souffre de quelques répétitions de situations et de lourdeurs dans le "show don't tell" mais offrira tout de même un dépaysement total à qui s'y risquera : l'auteur s'est amusé là où peu osent.

Un premier tome haletant. On y suit une bande d'amis au travers d'une course dans un univers unique en son genre. L'auteur a su créer un monde propre à lui. Complots, mystères, meurtres, courses, amitié... De nombreuses intrigues se croisent. Un réel coup de cœur.

J'ai été un peu déçue par ce deuxième tome. Il m'a manqué le côté "Course" que j'avais adoré dans le premier tome. Pourtant, la plume est toujours autant addictive. Et le contenu m'est apparu beaucoup plus mâture.

Je suis partagée quant à ce dernier tome, restant sur ma faim. Mais dans l'ensemble, cette trilogie a été une lecture très agréable que je recommande

Dans ce deuxième tome, nous quittons le Kemset très lourdement inspiré de l'Egypte antique pour découvrir un mélange d'autres inspirations : les distilleries de cannes à sucre des colonies, les fumeries d'opium, une mangrove version nuageuse, une sorte de Jerusalem... Malheureusement cela reste un peu rapide, par manque de descriptions on a du mal à s'y attacher. De façon générale, je trouve cette série moins prenante que La fille de l'Eau.

Au rayon des personnages, pas grand-chose à signaler, sinon que certains s'étoffent un peu. Un rappel aurait été indispensable pour re-situer davantage les différents protagonistes (le physique est inexistant, l'histoire du tome 1 est à peine évoquée, les liens qui les unissent sont flous).

La forme est tout à fait correcte, surtout pour de l'auto-édition. Attention néanmoins à quelques fautes (dont une récurrente : Euros est le vent d'Est, pas d'Ouest ! Parfois c'est bien indiqué, d'autres fois non)

Reste le scénario. Le petit concours d'Ipset a impulsé un tonus intéressant, similaire là encore à La fille de l'Eau, mais la partie stagnante dans la Ceinture l'étouffe assez vite. Puis on découvre enfin la finalité derrière cette trilogie et là, on peut le dire, il y a du potentiel ! Sans cela, je pense que je n'aurais pas acheté le troisième tome, mais maintenant j'ai très envie d'en savoir plus sur les Vents Primordiaux et ces djinns qui se font appeler des dieux. C'est aussi le dernier tome qui permettra de raccrocher les wagons avec la guerre élémentaire, qui est le point commun dans toutes les séries d'Aidan Fox.

Un vrai plaisir de retourver la plume d’Aidan dans ce nouvel univers. Moi qui ne suis pas une adapte des mondes désertiques - sûrement mon avertion pour les temps chauds et étouffants qui parle - j’ai aimé parcourir les paysages sableux, nuageux et désertiques aux côtés de Anko, Théos et... Liam ainsi que quelques protagonistes rencontrés dans "La Fille de l’Eau”!

Une histoire qui m’a emmené assez facilement, et l’attrait pour la musique des principaux protagonistes n’y est pas pour rien ! Elle occupe une place assez importante dans le récit et à toute sa place dans le maniment sublit et délicat de la magie de l’air.

Encore une fois, attendez-vous à lire un univers pauvre, dénué d’intrigues politiques, de jeux de pouvoirs et de légendes et mythes qui vont vous plongez dans le monde comme si vous en faisiez parti et faire fonctionner votre imaginaire en cherchant à trouver la machination ultime ! C’est fait pour vous ! Blague à part, j’ai été agréablement surprise et me suis faite bernée comme une bleue en suivant le fil de l’histoire, Aïdan est un as pour vous menez sur des pistes et vous faire suivre celle qu’il souhaite pour ensuite... vous prouvez que non, en faite c’est mieux que ce que vous imaginez !

La fin de ce premier tome me laisse intriguer de la suite et je suis cuireuse de voir ce qu’il va se passer : parce que je suis sûre d’une chose trop de questions restent en suspens à la fin de ce premier tome... Où est le mystérieux gardien ? Que va-t-il adevenir de certains des personnages que l’on a vu et rencontrer au cours de cet histoire...

C'est difficile d'exprimer mes sentiments à propos de ce livre. Je l'ai terminé hier et je dois avouer que je cherche encore mes mots pour en parler... J'adore la couverture, elle est mystérieuse et donne envie d'en savoir plus ! C'est d'ailleurs de cette manière que je me suis plongée dans l'histoire. J'ai passé un moment très agréable en compagnie d'Asia. J'ai beaucoup apprécié sa manière concise et précise de décrire les choses et de nous montrer comment elle vivait avec son passé. J'ai également aimé la façon d'écrire de l'auteur.

Un deuxième opus plus obscur que le précédent, révélant davantage de détails sur la mystérieuse Dame du Nord et les origines de la magie noire. Le personnage d'Asia est beaucoup plus affirmé ☺ que dans le premier tome. Néanmoins, j'ai éprouvé des difficultés à m'immerger dans l'histoire. Il m'a fallu plusieurs chapitres pour vraiment me replonger dans l'intrigue. Le périple d'Asia aux côtés de la Dame du Nord ne m'a pas captivé, mais dès l'apparition des créatures résidant au château d'Hazzad, l'attention que je portais à l'auteur Pierrick Derrien (par le biais de son livre) n'a fait que croître au fil des pages, et ce jusqu'à la conclusion.

Ce dernier livre conclut la trilogie avec éclat. La tant attendue bataille finale éclate enfin après une première partie axée sur la stratégie et une deuxième partie pleine de combats intenses. La narration alternée entre différents personnages permet de suivre l'ensemble du champ de bataille, offrant un point de vue complet. Bien que la bataille semble perdue en plusieurs endroits, les difficultés sont résolues les unes après les autres, entraînant cependant des pertes considérables. Les retournements de situation restent crédibles, et de nouvelles révélations continuent de pimenter la lecture, même si le deuxième tome était déjà riche en rebondissements.

Ce dernier tome est superbe, dans la même lignée que les deux précédents. De l’action, des rebondissements, tout est là pour plaire ! Ce nouveau continent qui rappelle fortement l’Inde, et pour ces dunes d’épices une belle vib’s « Dune » qui m’a fait sourire et rêver (clin d’œil que l’on retrouve dans le premier tome également pour moi avec l’une des créatures).

Je crois que parmi les trois, ce dernier est mon préféré, les personnages atteignent des points d’évolution très intéressants, on en apprend un peu plus sur le monde des dieux et des djinns (même si j’aurai encore aimé en voir plus, je me demande si cela n’est pas prévu dans certains autres opus de l’univers… !) Ce monde du Miroir m’intrigue… va-t-on le revoir plus tard ? Comme toujours mon imaginaire vole à mille à l’heure et il m’en faut peu pour le faire s’emballer.

Les sacrifices de certains personnages tombent sous le sens, même si on est déchiré par ceux-ci, tout comme la mort de certains, j’ai eu les larmes aux yeux à de nombreux moments. On n’est pas dans un monde de bisounours et les personnages de sont pas invincibles, c’est ça qui fait la beauté aussi de la plume et de cette histoire.

La musique et la magie ont une part bien présente dans cet opus, et cela prends entièrement sens de voir les affinités d’Anko, cette âme pure et artiste, qui sont est les clés de bien des choses !

Les combats entre les différents camps sont épiques, vibrants et poignants, j’ai eu des poussées d’adrénaline bien sentie durant ma lecture. Ça me manquait ces types combats typiquement fantasy, et bien on est servi et je suis ravie, sans tombé dans le pathos et le gore évidemment.

En sommes une lecture qui m’a emporté, fait vibrer, et ce tout au long de ce tome, mais également de la trilogie, je ne peux que vous la recommander ! Foncez découvrir la plume d’Aidan, vous ne serez pas déçu si vous aimez la fantasy !