Alessandra Hazard

Juste un petit retour sur ce livre.

Je déteste la couverture. Ça, c’est fait.

J’ai tenté l’occasion car j’avais envie de lire un MM sur un univers alpha, omega, bêta. Le fait est que, heureusement pour moi, je ne m’arrête pas aux couvertures pour décider ou non de lire un livre. Le résumé m’a intrigué, j’ai tenté l’aventure et j’ai grave kiffé.

Ce n’est pas un scénario extraordinaire ou supra-original, mais c’était fluide, addictif, et pour une lecture légère (dont j’avais besoin à ce moment précis) ça a merveilleusement bien fonctionné. En plus, il semble que j’ai les mêmes goûts que cette autrice parce dans l’effet romance-possessive-dominant-tendre, elle a tapé dans le mille, avec la bonne dose de flirt, avant la mise en couple finale.

J'avais perdu espoir d'apprécier la romance contemporaine. Et je suis contente d'être tombée sur les écrits de cette autrice.

Sa saga "Straight Guys" ne se démarque pas par son originalité ou par une plume à couper le souffle. Simplement, elle use de différents ingrédients qui me plaisent en tant normal, et comme elle les dose bien, je passe de bons moments de lectures.

J'explique cela par rapport au diamant. Il y a des œuvres bien plus travaillés que ce roman, c'est un fait, mais subjectivement, quand j'ai eu besoin d'une lecture sans prise de tête, c'était terriblement efficace.

L'aspect autoritaire/connard de Raffaele qui ne sait comment se comporter avec Neil m'a beaucoup plu, au fur et à mesure qu'ils se connaissaient plus.

L'autrice m'arrache souvent des sourires et rires au cours de mes lectures. Ce tome fait partie de ceux qui ont le mieux fonctionné sur moi.

En lisant le résumé, je m'étais dit : "mais comment elle va faire tenir tout ça sans que ça paraisse tiré par les cheveux ?"

Alors, sa série est très dans le genre "gay for you", dans le sens, des hommes hétéros tombent amoureux de LA bonne personne, de celle qu'il leur faut, et il s'avère que c'est un homme.

Ici, elle opte plutôt pour la bisexualité refoulée. Elle a su amener cette partie correctement, mais ce n'est pas le coeur de l'oeuvre, juste qu'on s'en doute puis arrivé au point de rupture de ses écrits comme souvent, un événement fera que toute l'explication nécessaire arrive afin que les personnages puissent se retrouver.

Donc ouais, les ficelles scénaristiques pour une aussi longue séries se voient, c'est indéniable, donc purement subjectivement, j'ai apprécié l'histoire, bien que le rapprochement ait été par "dépendance affective", pour un tel extrême dans lequel à évolué Andrew, un autre extrême ne détonne pas pour rééquilibrer le tout.

Aaah dommage. Je pensais que l'aspect interdit serait mis en scène d'une manière qui m'accrocherait bien plus. Mais au final, c'est tellement et surtout tellement de l'érotisme que j'e n'ai pas trop adhéré.

Difficile à expliquer mais il manquait ici ce qui m'avait beaucoup plût dans ses autres ouvrages.

Je pensais que je n'aimerai pas plus que ça Feral et au final j'ai passé un super moment. Et je pensais que j'aimerai énormément illicit et finalement j'en ressors un peu déçue.

Well. Encore une très bonne lecture pour moi dans le genre de l'omegarverse.

Je pense vraiment que c'est parce que l'autrice aime certains types de personnages qui se trouvent être complètement ma came.

On retrouve l’effet romance-possessive-dominant-tendre qu'elle verse à différents tons dans ses histoires pour y ajouter ici une dose de bestialité/sauvagerie.

Devlin ne m'avait pas plus fait sourcillé que ça dans le tome 1 en tant que personnages secondaires, mais là, la magie a opéré avec lui.

La petite intrigue de fond est comme souvent, une ligne permettant de tisser le tout et de le faire tenir mais comme d'habitude, ce n'est pas quelque chose qui surprendra ou tiendra en haleine, c'est la romance qui prédomine sans pour autant être asphyxiant.

En conclusion : dans le genre alpha bestial et terriblement protecteur, là aussi, l’autrice a visé juste. J’ai toujours une petite préférence pour le tome 1, mais la manière dont Jules était insolent envers Devlin, qu’il n’en avait pas grand-chose à faire, avant que cela ne change progressivement n’a pu que me faire défiler les pages.

Entre une session de boulot terrible ou de moral bas, lire pile ce qui vous plait même si vous savez que ce n’est pas le livre de l’année, ça fait du bien. Et ce livre m’en a fait. Je n’en lirai pas tous les jours (j’aime trop la SFFF avec des intrigues très poussées) mais pour avoir lu pas mal d’histoire d’alpha/omega pas suffisamment développées, ou trop axées sur les galipettes direct, je place cette saga en tête d’une belle pile.

Les mêmes ingrédients dans une dynamique différente et dans des situations différente, avec une vraie histoire, qui s’entremêle avec d’autres pour élargir le champ de plus en plus.

Ici, l'autrice présente un personnage connu pour ne pas exprimer ses émotions, et cumulant les qualités d'un sociopathe. Je pense que c'est ce qui a joué dans mon appréciation. C'était light, dans le sens où elle mettait qu'un brief exemple de certains traits définissant le sociopathe pour cocher des cases.

Evidemment, il fallait s'en douter, le livre est avant tout une romance, et le style simple et efficace de l'autrice tout en alliant touches de tendresse et manière bizarre de le démontrer fonctionne toujours aussi bien sur moi. De ce fait, un moment très prenant de lecture sans prise de tête.

J'ai beaucoup apprécié la romance entre Eridan et Castien. Malgré le fait que le tissu scénaristique reste sensiblement le même après différents tomes de romance (que ce soit en version contemporaine ou de fantasy), ça reste fluide et si les attentes sont dirigées vers un univers ok de fantasy, mais assez simple à appréhender avec de la romance, tous les ingrédients sont présents.

Petite nouvelle sans prise de tête, très simple, fluide, et qui permet de passer un moment sympa de lecture "décompression"

Comme d'habitude avec Alessandra Hazard, plume fluide, efficace, qui ne se perd pas en détail (en même temps c'est vraiment la romance spicy le thème central de ses histoires). Ici, avec Eric, on renoue avec d'anciens personnages. Unnatural et Feral resteront mes favoris je pense.

Dans la longue série Stray Guys, tout comme les autres écrits d'Alessandra Hazard, il y a certains que j'ai bien plus aimé que d'autres. Ici, l'aspect toxic ne m'a pas plu, tout comme Just a Bit confused.