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Tous les livres de Alfred Jarry

Romans-peplum, peintures-peplum sont à l'honneur en cette fin de siècle mais pour Jarry, Messaline est une deuxième tentative d'imaginer l'amour absolu : le désir de l'héroïne tend vers l'infini, elle croit pouvoir l'atteindre avec chaque nouvel objet de désir. La multiplication de ses amants ne trouvera son terme que par sa mort, transpercée par le glaive d'un soldat qu'elle prend pour l'amant définitif, rencontrant alors cet amour absolu tant désiré. Ce roman, plus conventionnel dans sa forme ne perd pas pour autant la capacité à bouleverser les traditions :

« Quant à son style, réputé difficile, la latinité des phrases nous fait trébucher parfois, mais les acrobaties qu'il exige peuvent cependant devenir source de plaisir, car au rythme d'une danse au ralenti le lecteur retombe comme par magie sur ses pieds. » Paul Edwards; dans la préface.

Les Minutes de sable mémorial est une suite de textes en vers et en prose où Jarry attire notre attention sur l'énigme de la condition humaine.

Dans ce véritable " colin-maillard cérébral ", il se fait le prestidigitateur de la raison, de la déraison, de l'humour et d'un délire qui engendrera bientôt Ubu Roi. Dans César Antechrist, pièce aux allures de mystère médiéval, l'ésotérisme et le sacrilège des messes noires se rencontrent dans de savants entrelacs de théologie et de poésie de l'absurde. Deux chefs-d'œuvre, les plus beaux livres de Jarry.

Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.

Qu'est-ce que la Pataphysique ? Comment voyager de Paris à Paris en bateau en croisant Mallarmé, Bonnard, Gauguin, Verne ? Tout en lisant Rimbaud, Les Mille et une nuits et L'Odyssée ? "En réalité, TOUT est dans Faustroll" écrivait Boris Vian de ce livre, fondateur de la science des solutions imaginaires.

Cette Léda prend avec la mythologie la liberté coutumière à l'opérette, fourmille d'anachronismes et tient sur les Dieux antiques des propos peu bienveillants, en particulier sur Zeus - orthographié Dzeus -, qui aurait séduit Léda sous l'apparence d'un cygne.

Jeune épouse de Tyndare, Léda s'ennuie auprès d'un roi vieux. Elle implore les Dieux de lui venir en aide. Dzeus apparaît, Léda espère, mais les plaisirs charnels qu'elle attend ne viendront pas, et c'est une pastille, offerte dans une bonbonnière en forme de cygne, qui permet l'immaculée conception des Dioscures. La morale est finalement sauve et Léda, déçue par les Dieux, retourne dans les bras de son époux légitime. Bernard Le Doze note que, dans « les limites inévitables qu'impose le genre léger, [Alfred Jarry aborde néanmoins] les grands thèmes (l'Amour, la virginité, l'Absolu, la Mort), dont se nourrissent [par ailleurs ses romans] L'Amour absolu, Le Surmâle et Messaline. »

Père Ubu, porté par la légitimation philosophique autoproclamée de la pata-physique, est confronté ici à plusieurs nouveaux problèmes de la vie quotidienne: il doit emménager avec Mère Ubu dans un appartement dont il devra expulser par la violence le locataire précédent, le savant Achras, qui sera vite empalé; Père Ubu est aussi aux prises avec une présence désagréable, personnifiée sous les traits de sa conscience, dont le bannissement dans une valise fait taire momentanément les reproches; il est aux prises encore avec les infidélités de sa femme, dont les fruits d’étranges amours apparaissent sous les traits d’un archéopteryx et peut-être même d’un crocodile! En guise de résumé, on pourrait dire qu’il s’agit de la forme radicalisée d’une pièce de boulevard où le rire l’emporte de peu sur une certaine horreur dégagée par la cruauté et l’égocentrisme exorbitant de Père Ubu.

Source: gerardzinsstag.ch

Après Ubu roi et Ubu cocu, vient Ubu enchaîné où le roi Ubu, roi grotesque symbolisant la tyrannie, souhaite devenir esclave dans le but d'être plus puissant. Cet oeuvre relate les péripéties d'un roi qui décide quitter le titre de tyran-roi à celui d'un "roi des prisonniers".

« Ubu sur la butte », est une pièce d’Alfred Jarry, écrite et représentée en 1901. C’est la quatrième pièce de la tétralogie ubuesque publiée par Les Editions de Londres, bien qu’il y en ait d’autres, des cachées, des secrètes, que nous gardons dans nos valises avec la conscience d’Ubu et que nous vous dévoilerons en temps voulu. « Ubu sur la butte », c’est une version en deux actes de l’original, Ubu roi, lequel en compte cinq. En toutes autres circonstances, nous dirions qu’elle ne présente qu’un aspect presque documentaire, voire archéologique (et non pas archéoptéryx, animal mythologique trouvé encore choqué dans les montagnes enneigées de Bavière, et révélé dans Ubu cocu comme fruit possible des amours coupables entre la Mère Ubu et Memnon).

Pourtant, c’est une pièce qui vaut son pesant d’or, sinon nous ne la publierions pas, nous ferions autre chose de notre temps, comme prendre une barricade ou partir à la chasse aux Snark. La réduction à deux actes force Jarry à en tirer la substantifique moelle, et tout en prouvant bien que Ubu dépasse son œuvre, et son créateur, il apparaît clairement comme l’inventeur du théâtre de l’absurde, dont s’inspira ensuite Ionesco.

Source: editionsdelondres.com

« Ubu colonial » est une pièce d’Alfred Jarry, parue dans l’almanach illustré du Père Ubu de 1901. C’est une satire du colonialisme qui fera grincer des dents à notre époque. Dans la foulée de la publication de L’Île du Diable, nous sommes ravis de proposer aux lecteurs un autre aspect du génie créatif de Jarry, l’ubuisation de la geste coloniale.

« L’île du diable » est une pièce d’Alfred Jarry, écrite en 1899. Elle met en scène l’affaire Dreyfus dans le monde ubuesque d’Ubu, de sa conscience et de leurs amis. C’est une charge courte et féroce. Une satire au plus haut degré où l’on ne cherche plus à faire rire mais à condamner. En l’occurrence, pas l’innocent (le capitaine Bordure) qui finit décervelé dans la pièce de Jarry, mais le monde absurde dans lequel nous vivons.

« L'amour est un acte sans importance, puisqu'on peut le faire indéfiniment ». Le roman commence par cette étonnante phrase lâchée lapidairement par le personnage central, André Marcueil en plein milieu d'un repas dans son château de Lurance. Suit inéluctablement une discussion sur l'amour où chacun rivalise d'imagination pour célébrer un surmâle, un homme capable de faire un nombre impressionnant de fois l'amour en un temps limité. Cette discussion devient enfin purement scientifique lorsqu'un médecin, le docteur Bathybius, fait remarquer que le corps humain n'est pas adapté à de telles prouesses et que par conséquent, ces histoires de performance ne sont que des fantasmes. Un autre personnage, Monsieur William Elson, chimiste de renom, fait alors intervenir l'une de ses inventions, la perpetual-motion food (que l'on peut traduire par « nourriture du mouvement perpétuel ») qui, selon lui, permettrait la regénération des muscles pendant l'effort. Un homme ainsi nourri pourrait, sans effort particulier, devenir physiquement hyper-impressionnant et rivaliser avec le fantasmagorique. Pour mettre à l'épreuve son invention, le chimiste propose aux invités d'assister à une course de vélos où les sportifs seront exclusivement alimentés avec cette nourriture : il s'agit de parcourir 10 000 milles, soit la distance Paris et Irkoutsk (Russie). Ils suivront celle-ci depuis un train qui roulera au côté du peloton.

Lors de cette course, la plupart des cyclistes trouvent la mort, mais l'exploit est tout de même réalisé. L'ombre d'une personne non-alimentée par la perpetual-motion food rivalise de vitesse et de distance avec les coureurs. Voici le surmâle. Tout au long de la route entre Paris et la Russie, l'on a retrouvé des cadavres de femmes, à qui l'on avait sauvagement fait l'amour.

Après quelques recherches, l'on trouve et fait venir cette fameuse ombre pour qu'elle réalise enfin la performance sexuelle tant attendue.

Présentation de l'éditeur l’enveloppe de soie verte où sera insufflée son âme, confiée à un oiseau vert qui la portera au tribunal des deux anges Ankir et Menkir. Mais j’ai

élevé mes regards vers le ciel, et la reine Balkis, femme de Salomon, qui a pour lui abjuré le culte du soleil, consentira à confier son âme à elle à

l’ange qui l’insufflera dans l’enveloppe de soie verte, et l’ange de la mort, sous quelque forme qu’il apparaisse, recevra une âme enveloppée pour l’offrir à l’oiseau simurg, car l’âme doit parvenir au paradis des croyants par la région de l’air et du feu ; et un corps astral pour le batelier monstrueux, qui le transportera par le pays des marais. Ainsi Salomon vivra en corps et âme jusqu’à l’achèvement du temple.

« J’ai voulu que, le rideau levé, la scène fût devant le public comme ce miroir de contes de Mme Leprince de Beaumont, où le vicieux se voit avec des cornes de taureau et un corps de dragon selon l’exagération de ses vices ; et il n’est pas étonnant que le public ait été stupéfait à la vue de son double ignoble, qui ne lui avait pas encore été entièrement présenté ; fait, comme l’a dit excellemment M. Catulle Mendès, de l’éternelle imbécillité humaine, de l’éternelle luxure, de l’éternelle goinfrerie, de la bassesse de l’instinct érigée en tyrannie ; des pudeurs, des vertus, du patriotisme et de l’idéal des gens qui ont bien dîné. Vraiment, il n’y a pas de quoi attendre une pièce drôle, et les masques expliquent que le comique doit en être tout au plus le comique macabre d’un clown anglais ou d’une danse des morts. »

Alfred Jarry n’a pas inventé le Père Ubu. Il n’a fait que le découvrir. Le Père Ubu est de toutes les époques. Tantôt il nomme consul son cheval, tantôt il donne la victoire à l’ennemi en faisant combattre ses soldats contre eux-mêmes, tantôt il fait badigeonner en rouge, couleur des condamnés à mort, une montagne qui l’offense… On ne sait jamais avec cet homme si on est à Guignol ou aux drames de Shakespeare.

Dans 'La Chandelle verte', Alfred Jarry a regroupé les chroniques données à plusieurs revues entre 1901 et 1904. Il s'agit toujours pour lui de spéculer sur le sens possible des événements, de battre en brèche les évidences, de révéler le dessous des choses.

L'expression 'Chandelle verte' fait partie du vocabulaire propre au Père Ubu ; et c'est à sa lumière que Jarry éclaire le lecteur sur 'les choses de ce temps'. cette lumière est celle de la Pataphysique, que Jarry a définie comme 'la science des exceptions' ou 'la science des solutions imaginaires'.

Nous sommes en Pologne où UBU, ancien roi d'Aragon et capitaine des dragon, jouit d'une haute situation et de la faveur du roi. Mais sa femme, la Mère UBU, n'est pas satisfaite de ce rang : elle aspire au trône et réussit à convaincre son mari en évoquant tout ce qu'il pourrait s'offrir en s'enrichissant. Ubu décide alors de monter une conspiration avec le vaillant capitaine Bordure. Mais, une fois installé sur le trône, le Père Ubu ne songera plus qu'à l'accroissement de ses bien, et oubliera de récompenser ses alliés...

Entrer dans la carrière d'éditeur par une brochure sur L'Ariège cycliste (2005) et par la reprise intégrale du Vélo ! Toro ! d'Edouard de Perrodil, récit d'un Paris-Madrid à bicyclette, voilà qui pouvait sembler sympathique mais peut-être géographiquement limité. Deux ans plus tard, Le Pas d'oiseau prend son essor et une autre dimension en offrant un considérable Ubu cycliste d'une modeste centaine de pages...

Grâce soit rendue à Nicolas Martin d'avoir déniché, réuni, et par là sauvé, huit autres texticules épars, du Mercure de France de novembre 1896 - critique d'un Cyclo-Guide - à La Revue blanche de mars 1903. Et peu importe qu'ils ne soient rattachés au cycle que par un fil ténu : le style et la langue nous ébouriffent. (Le Monde du 21 décembre 2007)

Des satiristes romains aux dessinateurs de Charlie Hebdo, le rire est par excellence l'arme des plus faibles contre les grands de ce monde. Exagération comique jusqu'à la caricature, détournement parodique ou pamphlet sarcastique, les auteurs recourent à des stratégies argumentatives variées pour contester toutes les formes d'autorité, faisant du lecteur amusé leur complice.

Corollaire de la liberté d'expression, la critique du pouvoir interroge aussi ses limites. Comment procède-t-elle ? Et jusqu'où peut-elle aller ?

Ubu

Cet ouvrage comprend : Ubu, Ubu cocu, Ubu enchaîné, Ubu sur la Butte.

Outre les quatre Ubu dans leur version définitive et les textes qui les préparent ou les commentent, ce volume reprend, pour la première fois, les importants souvenirs de Lugné-Poe relatifs a Jarry zt à Ubu et réunit des informations neuves sur la naissance d'Ubu, son langage et son comportement; une révelation parmi d'autres: le dossier de la Censure d'Ubu roi.

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