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Commentaires sur ses livres

Benoît Minville

Par BibHLM le 9 Janvier 2017 Editer
BibHLM
Ce roman c'est l'histoire d'une amitié celle de Djib et Vasco. Des ados turbulents maaaais pas méchants, ils ont fait les 400 coups se sont fait chopper 400 fois. Le roman commence sur la 401 fois, la bagarre de trop. Ce roman c'est la vie, la joie des choses simples. J'ai adoré, je suis passée par mille émotions et surtout j'ai beaucoup ri, des éclats de rires vivifiant. Oui, ce roman est vivifiant !
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par Cheesecake le 8 Février 2019 Editer
Cheesecake
Un roman avec une histoire réelle qui pourrait arriver à beaucoup de gens.
J'ai énormément aimé le cocon de douceur de bienveillance et de malice qui se dégageait de cette histoire.
J'ai particulièrement aimé la complicité entre Djib et les petits.
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par Rose-epanouie le 17 Juin 2017 Editer
Rose-epanouie
C'est un livre surprenant, le genre auquel on ne s'attend pas. Mais ça fait plaisir. La joie d'un roman simple, mais compliqué sans en avoir l'air...
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par jarnetmelanie le 21 Août 2019 Editer
jarnetmelanie
En quête de héros.

Matéo, Richard et José sont amis depuis des années. Passionnés de Bd ils ont pour projet de créer leur propre BD et travaillent d'arrache pieds pour y arriver. Alors qu'ils sont dans leur QG , une maison abandonnée, ils sont interrompus par l'arrivée inopinée d'un homme blessé. Pour eux ce sera le déclencheur de bouleversements majeurs.

Ce livre nous offre un beau moment de lecture, un moment empli d'aventures et de suspense , le tout matîné d'une bonne dose d'émotions et d'amitié.

Fans de la BD Héros , qui voit un personnage luttant obstinément contre les forces du mal, trois amie
s décident de créer leur propre BD, qui serait en quelque sorte l'héritière de Héros. Matéo, José et Richard y consacrent tout leur temps libre et même s'ils ne sont pas toujours d'accord sur la ligne à suivre ils travaillent coeurs et âmes sur ce projet.

Quand ils voient débarquer un homme blessé dans leur QG ils prennent peur et s'enfuient sans même se douter qu'il est déjà trop tard , que leur monde ne sera plus jamais le même.

Benoît Minville nous fait vivre ici une aventure haletante . Ses mots donnent vie aux personnages et à leur univers au point de nous donner l'impression d'être nous mêmes acteur de l'histoire.

On suit ces trois héros malmenés par ce qui leur arrive, pris au piège d'une histoire qui les dépassent et qui les poussent à sortir de leur cocon. Ils vont affronter la peur et le danger et apprendre que la lutte pour le bien est une lutte de chaque instant et que parfois il faut savoir faire des choix difficiles, difficiles mais oh combien nécessaires.

On s'attache à ces trois héros . On a envie de les aider, envie de les voir réussir à affronter vaillamment leur destin. On craint pour eux, on a peur de voir leur si belle amitié souffrir des événements qui se profilent devant eux.

Je ne vous en dirai pas plus si ce n'est que ce livre nous ouvre la porte d'une saga qui n'a pas fini de nous faire vibrer.
A propos du livre :
Héros, Tome 1 : Le Réveil
Héros, Tome 1 : Le Réveil
Par TheMaskedBOOK le 23 Juin 2019 Editer
TheMaskedBOOK
Pas du tout familière de Lovecraft, Chtulu & co, j'ai eu 1 peu de mal à rentrer ds le trip fantastique que traversent nos trois héros. Mais j'aime toujours autant les descriptions d'adolescents aux amitiés improbables et aux caractères particuliers et tellement crédibles. J'airais presque souhaité rester plus longtemps à traîner avec eux, avant la bascule dans le monde des Grands Anciens et créatures tentaculaires... bientôt le suite !! ?
A propos du livre :
Héros, Tome 1 : Le Réveil
Héros, Tome 1 : Le Réveil
Par Loouuiise le 7 Mars 2018 Editer
Loouuiise
La côte Basque, de jeunes surfeurs, un secret qui refait surface, une lecture ensoleillée pour s'évader!
A propos du livre :
Les géants
Les géants
Par jta91 le 17 Mai 2017 Editer
jta91
J'ai adoré ce roman.

Vasco et Djib sont deux personnages plus qu'attachants. On les voit évoluer au fil de l'été, gagner en maturité et en assurance. A leurs côtés, trois ados: Dylan empêtré dans sa colère, sa sœur Jessica, un peu perdue, et leur calme et sage amie Chloé. Dans la maison se trouvent des plus petits, notamment les jumeaux Gwen et Gaëtan, qui vous font fondre le cœur. Tout ce petit monde loge chez "Tata" et "Tonton", couple passionné et débordant d'amour.
Ces personnages forment une drôle de famille, mais une famille néanmoins, et soudée, et touchante. Et qu'on adore.

Tous semble, ils vont devoir faire face au racisme, aux préjugés, pour finalement en ressortir grandis.

L'écriture de Benoît Minville est magique. J'avais, encore plus que de coutume, toutes les physionomies, tous les paysages en tête, (y compris une géographie qui n'est certainement pas la bonne x) ). De plus, avec les grosses températures que nous avons eues ces derniers jours, j'avais vraiment l'impression d'être avec eux et elles. Ces paysages sont calmes, doux, le cadre parfait pour nos deux héros.
(Comme quoi, la campagne peut vraiment être un bon cadre pour un roman! Je vous renvoie à l'article de Clémentine Beauvais pour plus d'information ;) )

Très bon livre donc, pour Benoît Minville. Un livre porteur d'espoir et de joie, qui vous donnera une furieuse envie de vous rendre en pleine cambrousse française ;)

chronique complète sur amidemots.blogspot.fr ;)
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par LeMondeDeMarie le 5 Mai 2017 Editer
LeMondeDeMarie
Des jeunes d'origines différentes, enfant la DDASS ou de la cité, avec chacun un passif, une raison qui fait qu'ils se retrouvent ensemble, le temps d'un été, chez Tata et Tonton. Des adolescents et des enfants que l'on ne peut qu'apprécier. Des débuts difficiles parce que les préjugés sont là mais très vite, ils passent outre et se rapprochent. Comme les membres d'une famille, comme des frères et soeurs, comme des amoureux. Un été qui va les faire grandir, mûrir, prendre conscience des vraies valeurs de la vie. Mais aussi voir les erreurs qu'ils ont commisses dans le passé et voir leur volonté d'atteindre leur objectifs grandir.

Des personnages profonds, très bien travaillés, avec un lourd passif que l'on découvrira peu à peu au fil des pages. Des enfants de la DDASS qui n'ont jamais demandé à être là mais qui, désormais, ne voudraient pas être ailleurs. Et puis Vasco et Djib, ils ont commis des erreurs, sont responsables de leurs actes et viennent là pour se racheter une conduite. Enfin, Tata et Tonton, des personnes d'une grande bonté, ils ont à coeur d'aider ses jeunes à se reconstruire et trouver leur voie.

Ensemble, ils vont vivre un été inoubliable. Tout ne sera pas rose mais ils en ressortiront heureux et grandis. On y voit des embrouilles de jeunes fondées sur la jalousie, la méchanceté et la violence gratuite, le racisme, les préjugés, les amourettes de vacances. La difficulté d'un jeune fragilisé par la vie à se maîtriser. Des moments de tension lorsque les choses se bousculent. Et puis, une grosse bouffée de sentiments. Des protagonistes terriblement attachants, qui nous touchent lorsqu'on apprend leur vécu, et qu'on ne demande qu'à voir heureux. Le bonheur de voir que leur attachement, les liens qu'ils ont créés vont les pousser vers le haut. Surtout les aider à ne pas sombrer. Et puis la réalisation d'un projet commun, un aboutissement, une manière de remercier et de conclure divinement ce bel été.

Une plume agréable qui m'a conquise. Un beau panel de personnages dans un décor de vacances. Un récit actuel, vrai dans les sentiments et les réactions. Il donne à réfléchir. Une histoire merveilleuse qui vous apportera le sourire et un pincement au coeur sur la fin. Parce que nous non plus, on ne veut pas que cet été finisse.

Un coup de coeur.
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par livite le 8 Mars 2017 Editer
livite
Encore un roman de Sarbacane qui est unique, dénonciateur et instructif. J'ai beaucoup aimé découvrir les différents personnages.
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par Larepubliquedeslivres le 31 Octobre 2016 Editer
Larepubliquedeslivres
Ayant beaucoup apprécié le précédent roman de cet auteur, Je suis sa fille, et attirée par le résumé, j’ai voulu découvrir ce roman. Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi.

Nous avons ici l’histoire de deux amis, l’un calme et l’autre plus nerveux qui démarre au quart de tour, Djib et Vasco. Lorsqu’il voit la déception dans les yeux de leurs parents après la dernière bagarre qui les a conduits au commissariat, ils acceptent la proposition du père de Vasco. Ils doivent aider un homme à reconstruire sa grange. Lui et sa femme accueille des enfants de la DDASS depuis plus de quarante ans.

Le point fort de ce roman, ce sont ces personnages. Outre nos deux héros, il y a tous les enfants hébergés dans cette maison. Les jumeaux Gwen et Gaëtan qui font fondre le cœur. La douce et posée Chloé, Jessica qui est tout le temps dans la provoc pour copier sa mère et son frère Dylan que la colère empêche d’avancer. Il y a surtout Tonton et Tata, c’est un couple très solide malgré la différence d’âge. On voit tout l’amour qu’ils portent à ces enfants qu’il accueille sans se lasser depuis des dizaines d’années. C’est surtout les mots de Tata qui fon chauds au cœur.

Djib et Vasco vont devoir s’intégrer à cette famille. Ce que j’ai aimé voir, c’est les changements qui sont intervenus chez nos deux personnages pour s’intégrer dans cette famille et surtout au contact de celle-ci. Les deux mois auront suffis pour les faire grandir et comprendre qu’ils ne sont pas les plus malheureux.

L’auteur met en avant la diversité des enfants accueillis dans ces familles, leur douleur et colère mais aussi toutes les aberrations de ce système de protection des enfants..
La plume de l’auteur nous permet de pénétrer avec aisance dans ce roman. Son écriture permet de nous transmettre toutes les émotions des personnages et celles véhiculées par les situations ou les gestes.

En bref, c’est un roman avec beaucoup d’émotions diffusées par l’ensemble des personnages. Le chemin parcouru par les deux garçons est très plaisant. Une plume qui nous fait pénétrer assez rapidement dans cette trop courte histoire.
A propos du livre :
Les Belles Vies
Les Belles Vies
Par fafa842 le 16 Novembre 2015 Editer
fafa842
Ce roman est "Géant". Au delà du surf et de la Côte Basque, un univers qui m'a attirée au début, il y a des amitiés, de l'amour et des valeurs familiales touchantes. Cela se lit au grès des vagues et du courant, les épreuves que subissent les personnages et on perçoit leurs émotions, joie, peine, incompréhension... L'auteur nous emporte jusqu'à la fin éprouvante où je me suis posé des questions et j'ai pensé à une suite qui ne me laisserait pas sur ma faim.
A propos du livre :
Les géants
Les géants
Par LaMoucheQuiLouche le 26 Octobre 2015 Editer
LaMoucheQuiLouche
https://lamouchequilouche.wordpress.com/2015/05/27/les-geants-benoit-minville/#more-321

Cette collection, je l’adore. Je me suis donc immédiatement précipitée dessus, lorsque j’ai croisé le regard de ce roman dans ma bibliothèque municipale.

Benoit Minville a une écriture plutôt spéciale : nous sommes dans le crane des personnages sans vraiment y être, notamment grâce au vocabulaire employé. Grâce aux points de vue alternés, l’auteur se met au niveau du personnage. Une langue au vocabulaire de jeune côtoie donc celle plus classieuse des plus vieux. Dès les premières pages, c’est plutôt déstabilisant. Mais nous nous y habituons facilement, pris au piège par l’histoire.
J’ai beaucoup aimé la dynamique de ce roman : l’auteur nous amène avec lui, sans vraiment nous annoncer la destination. Mais nous le suivons tout de même, curieux ou prisonnier de ses mots, je ne sais pas vraiment. Mais avons-nous réellement le besoin de le savoir ?

Dans Les Géants, nous avons un panel de personnages les plus attachants les uns que les autres. Tous complexes, mais tous différents. Durant les premiers chapitres, j’ai tout de même eu quelques difficultés à assimiler les prénoms des personnages. La plupart sont basques, comme Alma ou bien encore Patxi (dont je me questionne encore sur la véritable prononciation, saviez vous que c’est la forme basque du prénom Francis ?). Malgré cette infime difficulté, le courent passe très bien entre eux et nous, entre eux et le lecteur.
Benoît Minville sait parler de sujets difficiles sans vraiment que nous nous en rendant compte. L’autisme, l’alcoolisme, l’échec scolaire et pleins d’autres choses sont abordés, et sans y aller avec de gros souliers. C’est subtile, mais frappant. La pauvreté y est également un sujet fort, abordé avec une délicatesse presque tendre. C’est beau.
Par leurs vécus, ses personnages sont très attachant malgré certains caractères qui nous sortent par les yeux. Ça fait leur charme.
L’histoire, elle, est prenante. Je ne savais par à quoi l’attendre, et je n’ai pas été déçue ! Nous entrons dans un sujet de famille mafiosi, avec les désillusions qui vont avec. J’ai adoré. Nous nous y croyons vraiment, car l’écriture de Benoît Minville est très visuelle.
J’ai eu tout de même quelques difficultés avec la fin, trop abrupte à mon goût. Mais après réflexion, elle me parait parfaite. Ouverte, elle amène à la réflexion.

Faut-il lire Les Géants ? Je dois réellement répondre à cette question ? Harcelez votre dealeur de mots pour vite vous procurer ce chef-d’oeuvre !

4.5/5
A propos du livre :
Les géants
Les géants
Par Lucille-RDL le 9 Février 2015 Editer
Lucille-RDL
A lire de toute urgence !
Ce que ce livre nous apprend, c'est que malgré cette haine et malgré le chagrin à l'origine de cette histoire, il y a de belles choses qui pavent notre route. Au fil des étapes et des rencontres inattendues, des amitiés se resserrent, se créent, pour former un peu de beauté dans ce monde dégueulasse. Le soleil à le pouvoir de percer le ciel gris de cette course à la vengeance. On peut aussi faire un bon gros plein de vie entre deux suffocations meurtrières.

Les mots incisifs de Benoît Minville tracent la route de Joan en bouffées d'émotions et en pensées confuses. On ne peut que savourer son écriture originale qui nous catapulte dans la tête de notre héroïne qui pourrait être nous quand on a envie de tout casser.
A propos du livre :
Je suis sa fille
Je suis sa fille
Par Lewan le 1 Février 2014 Editer
Lewan
Quelle bonne surprise ! Ce livre est une petite merveille de bout en bout.
À première vue, d’après le résumé, on s’attend à un grand coup de ras-le-bol, un STOP tonitruant, un cri d’alarme pour tordre le cou à la crise sur fond de tracas d’adolescents. C’est vrai… mais pas seulement.
Car cela aurait impliqué un parti pris trop flagrant, incitant limite à la violence (puisque Joan s’en va quand même avec la ferme intention de flinguer l’homme jugé responsable du sort de son père).
Mais on ne tombe pas dans cette facilité, ni dans une vision trop manichéenne où le grand patron est un pur méchant et le père de Joan un saint. Pas de pacifique et molle égalité non plus puisqu’on suit l’histoire du point de vue de Joan. Et à vrai dire plus les pages défilent plus on se moque de savoir si son acte est justifié, si le grand patron mérite son sort ou si son père ne doit s’en prendre qu’à lui.

On découvre que ce n’est pas ce qui compte, que le livre n’est pas là pour juger des torts et des raisons de chacun.
Certes, le thème de la crise tombe à propos, on se sent concerné et on imagine parfaitement la situation, de sorte qu’on s’implique émotionnellement bien plus qu’on ne l’aurait fait en d’autre temps. Je suis sa fille bénéficie donc d’un sérieux avantage contextuel, au point qu’on se surprendrait presque à y chercher un guide de survie. Pourtant, ce qui fait la force de ce roman, c’est qu’il ne s’embourbe pas dans un procès de la crise.

Il n’y a qu’à s’attarder sur le titre : Je suis sa fille. Le genre de phrase qui sonne comme une sentence si on s’en tient au désir de vengeance de Joan, une explication simple justifiant l’élimination de son bourreau. Un argument implacable qui incarne un thème bien plus puissant que celui de la vengeance : celui de l’amour d’une fille pour son père.
Plus qu’une histoire de crise et de ses conséquences, Je suis sa fille est une ode à l’amour paternel. La relation entre Joan et son père est bouleversante, profondément sincère et pure. De quoi émouvoir un rocher.
Le roman ne manque d’ailleurs pas de secouer le lecteur. Les émotions s’enchaînent, sans qu’elles semblent préconstruites. On ne cherche ni à tirer les larmes ni à s’apitoyer pour forcer la sympathie et c’est ce qui en fait tout le charme. Car on ne se sent pas manipulés d’un côté ou d’un autre. Au contraire, c’est la crédibilité des situations, des scènes et des sensations décrites qui permet d’établir l’empathie sans la forcer.

Autre point fortifiant la crédibilité de l’ensemble : les personnages. Que ce soit Joan et Hugo ou les secondaires, tous sont justement typés. Les héros n’en sont pas vraiment, ce ne sont pas non plus des antihéros, ils sont juste humains, accessibles, avec leurs qualités et leurs défauts. Normaux quoi qu’uniques. On s’y attache très vite et il est facile de se sentir proche d’eux.
Finalement on est embarqué avec eux dans la super voiture de Hugo (enfin… pas tout à fait la sienne) et on profite du voyage et de ses péripéties.
Le voyage aussi est important car, contrairement à d’autres romans abordant les mêmes thèmes forts comme la vengeance, un drame familial etc, le ton n’est pas lourd. L’auteur ne nous noie pas dans la déprime, bien au contraire ! L’humour est omniprésent, le style léger, les dialogues tournés si naturellement qu’on croirait les avoir déjà entendus.
On découvre une complémentarité ton/personnage d’une grande justesse qui manque souvent aux auteurs axés ados. Dans Je suis sa fille, rien n’est sur joué, et on nous épargne même les sentiments exacerbés au possible.

Tout est parfaitement dosé. Que ce soit l’humour, la peur, la tristesse, les bêtises ou la raison, tout ce qui compose naturellement un individu et une vie, tout y est, sans chercher à corriger un caractère pour rendre le personnage meilleur ou à l’enlaidir pour l’avilir à nos yeux. L’équilibre des caractères et de l’histoire en générale est assez stupéfiant, surtout pour un roman aussi court. On se concentre sur l’essentiel, on savoure le voyage comme un véritable parcours initiatique, guettant tantôt, oubliant parfois, et appréhendant le dénouement. Tout comme Joan dont on s’imprègne du rythme des pensées.

La fin justement, est bouleversante. Le rythme, déjà très agréable tout du long, s’accélère subitement et ne décélère plus avant le point final.
Une fin intelligente, également. Prévisible ? Oui et non. On sait très bien comment cela doit finir (c’est quand même un roman pour jeunes au départ, pas une apologie des bas instincts), mais l’auteur réussit à ne pas rester trop sage ou trop moralisateur. Il ne prend pas non plus le risque de répondre vraiment à la grande question que l’on ne manque pas de se poser… et que je n’aborderai pas dans un souci d’éthique et de moralité, de peur de déclencher un vif et désagréable débat.
Chacun appréciera donc la fin selon sa sensibilité et en tirera les conclusions qu’il voudra. Pour ma part je l’ai trouvé sacrément maline et bien tournée.
Chapeau bas pour monsieur Benoît Minville qui à travers ce roman a su joué avec mes nerfs, me laissant pour finir dans un sentiment inédit de satisfaction frustrée. (Si si c’est une bonne chose !)

En bref : Je suis sa fille est un véritable exutoire. Un coup de ras-le-bol à travers une aventure qui chamboule et bouscule. Et qui se paie le luxe au milieu de tous ces thèmes, ces personnages et ces situations, de garder magistralement l’équilibre.
À lire absolument.
A propos du livre :
Je suis sa fille
Je suis sa fille
Par emmanju le 16 Novembre 2013 Editer
emmanju
Et ben ! J'en suis encore toute retournée... Quel fabuleux livre ! J'avais lu son résumé dans un magasine, et il m'avait donné envie de le lire. Je ne regrette pas ! L'histoire est très originale et l'humour qui y règne est fantastique ! J'espère que son auteur sortira un autre livre, car j'aime beaucoup son style. Je ne pensais vraiment pas que j'allai tant accrocher....
A propos du livre :
Je suis sa fille
Je suis sa fille
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