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Tous les livres de Henri Vincenot

Comme l'auteur, le héros de ce livre est fils de cheminot. Bien noté à l'école communale, encore plein des souvenirs de sa campagne bourguignonne, le voici qui entre pour une longue période d'internat au collège religieux Saint-Pancrace. Très vite, il s'y fait remarquer comme un révolté. Tout en écrivant des nouvelles qui divertissent ses condisciples, il s'indigne du hiatus qu'il découvre entre les préceptes d'un catholicisme formel et la réalité des comportements. Idéaliste comme on peut l'être à cet âge, alors que les autres ne rêvent que de cigarettes et de filles, il décide de prendre pour modèle le mystique Jean de la Croix... La mort d'un de ses camarades, puis l'échec d'un premier amour, le jetteront sur d'autres chemins. Dans cette première œuvre publiée, qui obtint une voix au prix Goncourt 1953, l'auteur de Récits des friches et des bois évoque son adolescence avec tendresse, nostalgie et humour.

Contrainte d'abandonner ses études supérieures, Catherine Lorriot a accepté un poste d'institutrice près de Paris. Cette fille de paysans bourguignons se réjouit de vivre près du " peuple ". Mais bien des déconvenues l'attendent dans cette banlieue du début des années soixante.

Ces " blousons noirs " de dix à quatorze ans qui jurent, chapardent, perturbent la classe, ne lui témoignent aucun respect, sont-ils du même " peuple " qu'elle ? Il lui faudra faire un grand effort pour comprendre ces gamins livrés à eux-mêmes et pris aux pièges de la société de consommation à sa naissance...

Dans ce roman paru en 1962, l'auteur de La Billebaude et de Rempart de la Miséricorde analyse avec lucidité et drôlerie des problèmes d'une surprenante actualité.

Le Rempart de la Miséricorde, c'est le quartier de Dijon qui abrite, durant l'entre-deux-guerres, le ghetto des cheminots.

C'est là que grandit Claude, qui se destine à devenir ingénieur au chemin de fer, afin de parachever l'ascension sociale de la famille : le grand-père, maréchal-ferrant, avait quitté sa forge pour devenir mécanicien de locomotive au temps de la vapeur ; le père est dessinateur-projeteur ou, comme le disent avec dédain les roulants, un bureaucrate...

C'est tout l'univers du rail, dans lequel Henri Vincenot a grandi et vécu, qui revit dans cette saga familiale tour à tour truculente et émouvante : électrification, affrontements des rouges et des jaunes ...

Et Claude, en rencontrant l'amour avec une étrangère , découvrira qu'il n'est pas toujours facile de rompre avec l'esprit de caste.

Tendresse et humour, finesse de l'observation, art de dresser les décors et de camper les personnages font indiscutablement de ce livre un des chefs-d'oeuvre de l'écrivain bourguignon.

Avril 40 : à la ferme de la Belle-Maria, en Côte-d'Or, le père Ernest attend le retour de son fils parti au front. Le garçon de ferme François, réformé, fait tourner l'exploitation avec l'aide du vieux Vatican et de la jolie Sidonie. Mais le fils espéré ne revient toujours pas et, bientôt, aux longues files de réfugiés succède l'armée allemande. L'Occupation s'installe. C'est à 29 ans que l'auteur de La Billebaude écrivit ce roman demeuré inédit, chronique douce-amère d'un village bourguignon. Douce, parce que l'imprègnent les parfums de cette terre, entre Morvan et pays des vins ; amère, parce que le regard de Vincenot, empreint de tendresse mais lucide et souvent féroce dans la satire, nous montre l'être humain capable du pire comme du meilleur. Du fermier prêt à tout pour tirer son fils du stalag à la malheureuse qui flirte déjà avec l'occupant, de la naissance du marché noir aux premiers tressaillements de la révolte, ce tableau croqué sur le vif s'impose comme un de nos grands romans sur la réalité des années noires.

Un jeune homme, élève de l'Ecole coloniale revient passer l'été en Bretagne.

Lors d'une veillé, il tombe amoureux d'une jeune fille inconnue qui disparaît sans qu'il ait pu lui parler. Dès lors commence une quête de la Demoiselle, fille d'officier suivant les déplacements de son père, jusqu'au Maroc au moment des soulèvements de Tafilalet. Le jeune homme, blessé pendant cette guerre coloniale, retrouvera celle pour laquelle il s'est gardé, mais le charme est rompu et c'est une autre qu'il épousera.

Henri Vincenot, chroniqueur de la Bourgogne, rend ici hommage à la Bretagne, sa seconde mère nourricière.

Pour mieux nous parler du pays qu'il aime et où il est né, Henri Vincenot se penche sur son enfance, quand il vivait chez ses grands-parents, dans un petit village de Bourgogne.

Impossible d'échapper à la magie de ce conteur merveilleux, et nous le suivons allégrement dans ses fabuleuses parties de chasse, où il sait si bien recréer le climat de fête. Mais tout ici devient une fête, qu'il s'agisse de la visite d'une cousine extraordinaire, nourrice à Paris, ou de ces interminables repas de fin d'année, au cours desquels le petit garçon écoute, fasciné, les histoires savoureuses qui se racontent et qui lui serviront plus tard de tremplin pour ses récits.

L'auteur de la Billebaude fait revivre l'aventure passionnée d'un des premiers cheminots.Le forgeron bourguignon Lazare Denizot, envouté par les locomotives, abandonne amours, pays, amis pour participer à la construction du chemin de fer Paris-Dijon-Lyon-Marseille.Une véritable épopée.

Ce Livre de raison n'est pas une biographie.

Ce n'est pas un roman non plus, mais plutôt une digression alerte, joyeuse, gouleyante comme un vin blanc de Meursault, à partir de quelques faits de la vie du sculpteur-imagier Glaude Bourguignon. Faits exacts ? Inexacts ? Qu'importe. La Vie est là, derrière les mots, formidable et lumineuse, exultant à tout bout de ligne en une truculente gaieté. Primum vivere, Vivre d'abord, est d'ailleurs l'épigraphe à ce livre.

Le Bourguignon de Paris Louis Châgniot assiste en rêve à l'effondrement de sa vieille maison familiale. Il y voit un signe prémonitoire et décide de " vivre sa vie ". Il retourne à Montfranc-le-Haut, avec son fils Loulou, étudiant à la dérive, toxicomane. Il retrouve dans son village natal une pléiade de personnages hauts en couleur, que domine la figure de Balthazar, le maître des abeilles. Celui-ci fera découvrir à Loulou à la fois les valeurs fondamentales de l'existence et l'amour, en la personne de la radieuse Catherine. Tout le roman se passe pendant la semaine sainte, au moment de l'explosion du printemps, ce qui permet à Vincenot de marier l'ancienne culture païenne et la spiritualité chrétienne, et de célébrer ainsi pleinement sa Bourgogne, de nous en communiquer jusqu'à la sensation physique.

Dans les Hauts forestiers de Bourgogne vit un chemineau truculent surnommé La Gazette. Paré d'attributs bizarres, il joue les prophètes et se dit « pape des escargots » et immortel. Il mendie mais apporte en échange sa bonne parole.

La Gazette va être mêlé incidemment au destin de Gilbert, un jeune paysan qui se révèle exceptionnelleme doué pour la sculpture.

Ensemble et à l'écart du monde moderne ils vont vivre les aventures singulières réservées aux inspirés et aux poètes. La Gazette considère Gilbert comme son fils spirituel. Aussi essaie-t-il d'intervenir dans sa vie professionnelle et dans sa vie privé.

Dans cette histoire truculente, contée admirablement par Henri Vincenot, la Bourgogne et ses monuments spirituels reçoivent un éclairage nouveau qui nous les montre à la fois dans leur grandeur mystique et dans leur beauté populaire et quotidienne.

Sous le Second Empire, au temps héroïque des chemins de fer, un vieux demi-solde ivrogne et fou et un jeune " chevalier du chaudron " (un mécanicien) se livrent une lutte acharnée. Le premier hait l'invasion ferroviaire et industrielle. Le second a là passion du progrès. Une tragique histoire d'amour traverse ce récit de l'homérique bataille où s'affrontent le passé et l'avenir. Un roman grouillant de vie par l'auteur de La Billebaude.

Quatrième de couverture

XIIIe siècle. Les « essarteurs » vous prenaient une forêt chenue et, en vingt ans, vous en faisaient un versant fertile. Jehan le Tonnerre était de ceux-là, sauvages et farouches comme des chevreuils, tenus en lisière par les gens des villages, quand la curiosité et la fatalité l'ont mené jusqu'au chantier de construction d'une abbaye cistercienne.

Et le voilà bientôt enrôlé par les Compagnons constructeurs, ces « Enfants de Maître Jacques », mystérieux « Pédauques » dont il fera partie après une longue initiation.

Vincenot se fait plus que le chroniqueur de cette singulière aventure, à la fois mystique et quotidienne, des bâtisseurs de cathédrales :

« Ces gens, ces pays, ces édifices, je les ai vraiment vus, touchés, respirés avec les yeux, les mains, les poumons de Jehan le Tonnerre... J'ai pensé alors que j'étais le "retour" de Jehan le Tonnerre, à sept cents ans de distance, dans le cercle d'Abred... »

Une sorte de Socrate bavard, érudit et gourmand, parcourt le pays a la recherche de celle a qui il a voué depuis son adolescence, un amour définitif et exclusif quoique généreux. Le train et le merveilleux réseau français jouent le rôle principal dans cette quête au bonheur. C'est toujours par le train qu'il se lance dans cette poursuite infatigable de celle qu'il aime.

Oui le train, l'omnibus et le tortillard de préférence, souvent combinés avec la bicyclette et la bonne vieille marche à pied, moyens que certains considèrent aujourd'hui comme dépassés, mais qui sont a son avis - et il arrive a nous en convaincre - les seuls capable de lui faire retrouver et contempler parfaitement celle qu'il aime, notre France, que l'on apprend ici à connaitre par coeur !

Celui qui deviendra auprès du public le célèbre " grand©père bourguignon " en gilet à fleurs, révélé en 1978 lors de la parution de La Billebaude, n'est encore, dans les années 30, qu'un jeune homme d'une vingtaine d'années, fougueux et idéaliste. Très attaché aux valeurs de sa province et de son enfance, épris de liberté, amoureux des grands espaces et de la vie sauvage, le jeune Henri Vincenot écrit déjà beaucoup. Dans ces nouvelles et courts romans ayant pour cadre la Bourgogne " chevelue " des friches et des bois, il met en scène bergers et braconniers, personnages emblématiques de contact vrai avec la nature, recrée l'atmosphère des villages retirés et relate des épisodes de chasse mémorables. Les textes inédits regroupés ici ont été rédigés entre 1930 et 1942. Ils offrent tout ce qui fait le bonheur de lire Vincenot : l'humour et la tendresse, la clairvoyance et le lyrisme, l'indulgence et l'exigence. Son style et son esprit y sont tout entiers. On y découvre l'homme de plume sincère et attachant que les lecteurs connaissent bien et qu'ils auront plaisir à retrouver. Cet ouvrage est préfacé par Claudine Vincenot.

Le braconnage et la chasse en Bourgogne, la Bretagne et le Maghreb, l'horreur de la guerre, l'amour de la terre, la critique de la vie moderne et de l'homo sapiens...

Tous les thèmes de prédilection de Vincenot se trouvent déjà dans ces nouvelles inédites, écrites pour la plupart durant les années de guerre. Ce qui frappe et séduit ici, c'est le ton de l'auteur. Observateur attentif, lucide et malicieux, il manie avec bonheur le sarcasme et l'ironie. Avec la finesse et l'élégance des humoristes de la fin du siècle dernier, comme Alphonse Allais dont il est grand amateur, Henri Vincenot nous donne, à sa façon et sans en avoir l'air, une jolie leçon de vie.

Alerte et drôle, parfois amer, mais jamais désespéré, l'ensemble de ce recueil annonce les premiers romans des " années de colère " : Les yeux en face des trous, Escales pour un cadavre ou A rebrousse-poil.

Écriture jubilatoire avec Philippe Delerm, chronique douce-amère avec Martha Grimes, à la recherche du bonheur avec Claude Michelet, vengeance au goût sauvage avec Henri Vincenot, en quête de mobile avec Agatha Christie, en grand danger avec Brigitte Aubert, en plein affrontement des générations avec André Dubreuil...

Découvrez des nouvelles pleines de malice, subtiles ou effrayantes, de ces auteurs, parmi vos préférés!

A dix-sept ans, Henri Vincenot, lors d'une partie de chasse, se perd dans friches et bois. Cherchant son chemin, il tombe en arrêt, ébloui, devant un hameau en ruine au coeur de la Bourgogne profonde. Il se jure alors d'y finir ses jours après l'avoir restauré de ses mains. Telle est la grande révélation contée à la fin de La Billebaude. Son diplôme de HEC en poche et marié à Andrée, Henri imagine tout abandonner du siècle et de ses leurres pour vivre ""là-haut"", avec sa petite famille, la vie de pionnier dont il rêve. Une vie à la dure, sans le confort ni les plaisirs ""tout faits"" que procure la vie moderne. Mais une vie embellie aussi par l'art, les livres et la création. Ecrit en 1941, Prélude à l'aventure est le récit des préparatifs de cette folle équipée. Vincenot a vingt-neuf ans et, déjà, tout ce qui fera le charme de La Billebaude : l'amour sensuel d'une nature sauvage mais toujours ensorceleuse ; le mot juste pour parler des saisons, de la végétation, des sauvagines et de leur vie tumultueuse. Et, surtout, la jubilation communicative avec laquelle il exprime la jouissance de l'effort physique pour maîtriser cette nature si chère à son coeur.

Entre 1800 et 1900 vont se succéder en France, à un rythme ahurissant, l'Empire, la Restauration, les Révolutions, les Républiques et surtout les premiers soubresauts du progrès technique. Mais pendant que se dérouleront ces événements et souvent même avec une grande indifférence à leur égard, le peuple des campagnes bourguignonnes va continuer à vivre les derniers jours de la civilisation traditionnelle.

C'est à travers l'humble réalité paysanne bourguignonne qu'Henri Vincenot effectue une paisible remontée dans le temps. Au lieu de se référer à la grande histoire, jalonnée de dates et de faits officiels, il décrit la vie journalière de ses ancêtres, artisans-menuisiers, cultivateurs, vignerons, tisserands de village, forgerons. Ses sources sont les récits directs, à peine corrigés par l'érudition, des derniers survivants de ce qu'il appelle « la civilisation lente », dans une province dont la forte personnalité éclate à chaque page.

« Tout ce que je raconte dans ce livre, précise-t-il, je l'ai entendu tomber de la bouche de ceux qui ont connu cette vie du XIXe siècle. C'est vous dire que ce récit est tout simplement une glane de soixante-cinq ans de pérégrinations »

Alexandre Vincenot, dit Sandrot, était artisan compagnon du Devoir. Forgeron à Châteauneuf-en-Auxois, il abandonne forge et village pour répondre aux appels irrésistibles des sirènes du progrès. Les chantiers de la ligne Paris-Dijon réclamaient de la main-d'œuvre ; il partit courir l'aventure. Attaché au Dépôt des locomotives de Dijon, il remorqua des trains de marchandises, de voyageurs, des express puis des rapides et enfin la Malle des Indes. C'était un " roulant ", très fier de l'être, mais il rêvait mieux pour son fils. Charles apprit le dessin industriel et devint " dessinateur à la Voie " dans les bureaux du P. L. M. Son petit-fils Henri porta, lui, le très envié titre d'ingénieur, avant de devenir journaliste à La Vie du Rail et écrivain.

A travers les romans et les récits réunis ici, à travers l'histoire de Lazare Denizot, le héros de La Pie saoule, et celle du Rempart de la Miséricorde, le quartier cheminot de Dijon, c'est toute l'épopée du rail qui est racontée avec ses rêves, ses drames, sa mystique et sa fraternité.

Une famille paysanne, installée dans le vallon bourguignon, est expropriée par une compagnie pétrolière. Jefkins, le gendre, aventurier dans l'âme part alors à la ville où il connaîtra deux expériences successives, comme ouvrier dans une usine ordinaire, puis dans une usine modèle, où il ne s'adapte pas plus, tant la déhumanisation est extrême... Ce roman rassemble les thèmes chers à Vincennot: amoureux de la liberté, en conflit avec l'ordre établi, pourfoudeur inlassable d'un prétendu progrès qui ne se soucie jamis du bien être de l'homme.

Henri Vincenot met la truculence de sa langue au service de sa région, la Bourgogne.

Voici réunis les grands livres qu'Henri Vincenot consacra à la Bourgogne, à la fois berceau, sépulture et terre de renaissance dans sa vie comme dans son œuvre.

On y retrouvera la Gazette, prophète et mendiant, Gilbert le sculpteur, le grand-père Tremblot, Glaude Bourguignon et tous ceux de Montfranc-le-Haut. On s'y perdra dans les taillis et les forêts, on y verra venir la nuit, sans crainte, à la façon d'autrefois. On y croisera des Bourguignons très divers, ceux de l'herbe et ceux du vin, ceux de la pierre et ceux du bois, beaucoup d'esprits paradoxaux et beaucoup d'insolent bon sens. On y puisera à ses innombrables sources des leçons de vie, enracinées dans l'éternité et contées dans une langue truculente et sonore que Vincenot eut plaisir à vivifier.

Petit-fils de vigneron, fils de notaire, François Queuillot quitte sa Bourgogne, sa famille et ses études pour s’enrôler dans une troupe de théâtre itinérante, à l’instar de Molière, son idole. Un genre de vie qui n’est guère prisé dans la France profonde de la première moitié du XXe siècle, où bourgeois et curés maudissent encore saltimbanques et comédiennes…

Bien des aventures picaresques l’attendent. Cependant, entre deux spectacles, il se fait embaucher dans les fermes, le temps des travaux saisonniers. Il épousera Annie, la jeune veuve du chef de la troupe, puis, bien longtemps après, sa fille, Christine. Mais avec l’âge, taraudé par l’amour de la terre, il regagnera pour toujours le domaine familial afin de cultiver ses vignes.

L’amour de la vie campagnarde, le rejet des conformismes sociaux et le goût d’une vie joyeusement anarchiste, tous les thèmes qu’il développera tout au long de son œuvre, sont présents dans ce roman qu’Henri Vincenot écrivit peu après ses trente ans et qui était demeuré inédit jusqu’en 2000.

De très grands écrivains racontent de façon très libre dans chacun des livres de cette collection les souvenirs qu’ils ont de leurs terres d’enfance et de leurs racines, en ce qu’ils ont compté pour la création de leur personnalité et de leur œuvre.

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