Henri Vincenot

Édition regroupant La pie saoule, Les chevaliers du chaudron, Rempart de la Miséricorde, Les chemins de fer au XIXe siècle, Les voyages du professeur Lorgnon.

À lire par tous ceux qui aiment l'amour du travail. Très beau récit sur la vie du chemin de fer.

De nouvelles histoires regroupaient dans ce roman.

Pas forcément une lecture marquante.

Petit recueil de 7 nouvelles

Histoire d' eau, Claude Michelet

- Les loutres, Henri Vincenot

- Les Mots Interdits, André Dubreuil

- le mystère du bahut de Bagdad, Agatha Christie

- Panier de fruits, Philippe Delerm

- Rigor Mortis, Brigitte Aubert

- le train à destination de..., Martha Grimes

Centaines sont meilleures que d'autres mais on peut se passer dece genre de lecture.

J'aime cette ambiance à l'aube d'une révolution du transport, avec les interrogations qui s'en suivent et ces précurseurs, tel le personnage de ce livre, qui quittent leur milieu pour vivre cette aventure.

Une écriture dynamique et précise, livre très agréable à lire.

Un roman plein de nostalgie qui nous conte la Bourgogne d'autant à travers les yeux du narrateur (qui est aussi l'auteur) alors enfant. Paysages campagnards, courses par monts et par vaux, veillées, personnages truculents refont vivre cette époque révolue.

Truculent, superbe, plein d'une poésie de sagesse, tout cela dans un "petit" pays de France aux personnages attachants.

Je dois avouer que je ne me souviens guère de ce livre lu il y a très longtemps. Juste un souvenir d'époque ancienne.

La campagne bourguignonne début vingtième siècle,une époque révolue.

Quel plaisir de lire Vincenot on voyage dans le temps

Sans être une ode effrénée à la ruralité ni une critique du monde moderne -quoique…-, l’auteur nous entraîne dans une courte mais superbe promenade en Bourgogne. Le jeune héros va y découvrir le monde merveilleux des abeilles, délaissant la drogue et découvrant tout ce qui fait le bonheur et révèle la nostalgie. Magistralement écrit, ce roman nous rend complice d’une merveilleuse évasion. Quel dommage que le décès de l’auteur ne nous permette pas de poursuivre l’aventure qui était prévue avec deux autres volumes à suivre.

Un livre qui se hisse à la hauteur du Walden de Thoreau. Il n'est jamais simple de partager de telles expériences de solitude et de choix de vie si personnelles. Il est encore plus difficile d'en faire un livre et un témoignage sans lasser le lecteur tellement il peut être banal d'expliquer à quel point la solitude est indispensable à la vie d'un honnête homme. Car, à mon sens, ce qui caractérise la solitude, c'est qu'il n'est pas simple d'en parler et encore moins de la partager. La solitude est une affaire de solitaires et il y a autant de solitude qu'il y a d'hommes. Dans ce témoignage, Vincenot se dévoile et le lecteur se voit immerger dans son projet naissant de vivre ce désir de solitude vécu en famille. Il est magnifique de voir un solitaire heureux mais il est encore plus merveilleux de voir un solitaire heureux vivre son projet en famille. La famille Vincenot construit son bonheur sous nos yeux. L'homme et la femme se complètent et vivent leur vie en harmonie. Un équilibre sein se dégage de ce témoignage. Ça fait du bien. Dans cet ouvrage, on voit un Vincenot jeune père, avec toute sa rudesse et sa poésie, son esprit de contemplatif et le travailleur endurci, ses paradoxes où la démesure crée un équilibre. On voit un enraciné qui accepte pleinement sa condition humaine, un homme comblé qui ne cherche pas la fuite mais qui cherche à accomplir son destin en le construisant de ses mains. Vincenot est tout à la fois un écrivain, un poète, un philosophe et un braconnier, un bûcheron et un cultivateur. Il est rare aujourd'hui de voir un homme authentique en terre d'Occident.