Hervé Kempf
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 12
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une lecture très intéressante avec de nombreux exemples concrets.
Afficher en entierPour sortir de toutes ces théories capitalistes l'auteur nous propose une autre voie, mais sommes nous prets à sortir du capitalisme ?!
Afficher en entierTrès intéressant, concret, et pas compliqué à aborder. Malheureusement, ça n'intéresse que peu de personnes de mon entourage. A lire d'urgence.
Afficher en entierQue s'est-il passé à Notre Dame des Landes ? Qu'en était-il réellement de ce projet controversé ? Cet aéroport nantais supplémentaire était-il vraiment nécessaire ? Et qui étaient ces opposants qui ont forcé le pouvoir socialiste à suspendre provisoirement la pression après s'être déconsidéré par une absence de concertation et des violences policières indignes d'une démocratie apaisée ?
Ce livre propose toute une enquête bien documentée, bien écrite, qui n'a pas grand chose à voir avec le traitement présenté par les médias « mainstream ». Notre Dame des Landes est en fait un très vieux projet datant des années 70, reposant sur des expertises erronées ou obsolètes. On croyait par exemple qu'avec 1 million de voyageurs, l'ancien aéroport serait saturé. On en était en 2012 à 3,6 millions et certaines infrastructures étrangères de même envergure arrivent à en accueillir 10. Plus inquiétant encore, le projet a été concédé à la société Vinci qui a obtenu en prime la gestion de l'autre aéroport de Nantes et qui lorgne sur la privatisation d'Aéroports de Paris. Quand on se rappelle que cette société s'est vue attribuée la gestion des autoroutes pour des sommes ridicules (ASF acquis pour 6 milliards d'euros alors qu'elle en rapporte 1 par an !), quand on découvre que le Qatar est le principal actionnaire de ladite société et que le préfet qui fut en première ligne pour soutenir le projet et tenter de déloger les squatters, après un court séjour à la Cour des Comptes s'est retrouvé Conseiller du Président de Vinci, quand on imagine la mine de pots de vin que peut représenter cette affaire, il est difficile de ne pas avoir de doutes sur la pertinence de ce projet et sur la sincérité du pouvoir.
Un très bon travail d'investigation, une enquête sérieuse menée par un journaliste qui fut dessaisi de l'affaire par le journal Le Monde. Toute l'histoire d'un soulèvement populaire (d'une cinquantaine au début, les opposants se retrouvèrent 40 000 sur le site après la brutale répression policière) vue du côté des « Zadistes » (néologisme bâti sur l'acronyme « ZAD, détourné en Zone à Défendre) avec beaucoup d'empathie assumée pour les opposants. Dans ce bocage boueux, deux mondes s'affrontent, deux visions de l'avenir et deux conceptions de la démocratie. Oligarques puissants et corrompus contre petites gens sans grands moyens. Conservateurs progressistes et mondialistes contre paysans, anarchistes, écologistes, ou décroissants. Démocratie « représentative », autiste et hautaine contre démocratie participative, auto-gestionnaire et autarcique... Un livre qui va bien au-delà de cette lutte locale pour atteindre à l'universel, aux enjeux majeurs de notre époque. A lire absolument.
Afficher en entierUn bouquin qui mène à certaines réflexion mais qui reste difficile d'accès pour les non spécialistes et qui est un brin pessimiste. Je salue tout de même l'intention de l'auteur.
Afficher en entierUn livre intéressant. L'auteur développe des idées et des théories qui font réfléchir tout en restant accessible.
Le livre a déjà 10 ans mais reste terriblement d'actualité.
Afficher en entierLa combinaison de fragilité technique du projet et de violence avec laquelle on tente de l’imposer à des citoyens reticifs est symptomatique de l’actuelle maladie du régime démocratique
Afficher en entierLivre avec un sujet toujours d’actualité. Cette lecture très bien écrite, nous aide à mieux comprendre la ZAD.
Très intéressant
Afficher en entierCe livre permet d'appronfondir un peu cette nouvelle tendance qui va au-delà de l'écologie. La collapsologie. Et surtout l'idée que l'homme est responsable de tout : effondrement, perte de la biodiversité, disparition des espèces animales. L'homme mais surtout l'argent, le capitalisme en général.
On peut retenir certains avis intéressants, mais malheureusement ce livre prend en compte aussi l'avis de personnes désabusées, et aussi terriblement négatives et extrémistes.
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Biographie
D'abord journaliste à Radio Alligator, à Montpellier, il entre en 1985 à Science et Vie Micro. Le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques . Après avoir fondé Reporterre, le magazine de l'environnement en 1989, il travaille à l'émission télévisée Sauve qui Veut (France 2) au sein de l'Agence Capa (1991-1992), puis assure la rubrique « Sciences » de Courrier International (1992-1995), et les rubriques « Technologie » et « Écologie » dans le magazine La Recherche (1995-1998). Il entre en 1998 au quotidien Le Monde pour couvrir le domaine environnemental. Il y a notamment couvert les sujets relatifs aux négociations climatiques et aux organismes génétiquement modifiés. Il s'est défini en 2009 comme « objecteur de croissance »[1].
Au moment de la crise suscitée en 2003 dans ce quotidien par la parution du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, il a considéré cette attaque comme un symptôme de la crise d'une presse détachée des intérêts du peuple [2]. Il a alors été élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde entre 2003 et 2006 (SRM)[3], sur la base d'une position critique à l'égard de la direction de l'époque. Il assure depuis sa création en janvier 2009 la rédaction de la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien du soir.
Dans Comment les riches détruisent la planète, Hervé Kempf explique l'articulation entre l'actuelle crise sociale et la crise écologique en s'appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l'économiste Thorstein Veblen. Selon lui, l'absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique. Ce livre a été recommandé par Hugo Chávez lors de la séance plénière de COP15 du 16 décembre 2009[4],[5].
Suite au succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, portugais), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme. Estimant que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure, il considère que l'exacerbation de l'individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la culture capitaliste. Ce livre a rencontré lui aussi le succès et a été traduit en italien, en espagnol et en portugais. Il a reçu le Prix du Livre Environnement 2009, décerné par la Maison de la nature et de l’environnement de l’Isère et la FNAC Grenoble [6].
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