Jose-Maria Eca de Queiroz
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Note moyenne : 7.2/10Nombre d'évaluations : 5
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J’ai eu un petit coup de cœur pour ce roman portugais du 19° siècle, roman-souvenir de mon séjour à Porto. N'ayant jamais lu de littérature portugaise, classique ou contemporaine, j'étais ravie de saisir cette occasion !
Luiza est une jeune bourgeoise qui se laisse séduire par son amour de jeunesse, son cousin Bazilio. Ce dernier est un dandy qui veut juste passer du bon temps tant qu'il est à Lisbonne, je cite : « cette histoire d'amour était agréable et très excitante, parce qu'elle était on ne peut plus complète ! Il y avait un petit adultère, un petit inceste ». Cela vous donne le ton, mais ce n'est pas fini : reste encore la servante Juliana, frustrée et humiliée de sa condition, qui rêve de grandeur et hait ses maîtresses...
Ce roman promettait une tragique histoire d'adultère et de chantage – en promettait même un peu trop puisque la 4ème de couverture spoile la fin du roman… On sait donc que le roman finira mal, mais heureusement le suspense et la tension m’ont largement tenue en haleine.
On retrouve dans ce roman tout ce qui fait les classiques, l'écriture travaillée, une psychologie étudiée à fond, mais avec une modernité de ton et de rythme qui fait que je l’ai dévoré.
Mon seul regret, c’est la fin, peut-être un peu trop « facile » Spoiler(cliquez pour révéler)avec la maladie de Luiza comme par hasard, qui fait qu’au final il n’y a pas vraiment de « complications » dans ses relations avec son mari.
Grâce à la narration omnisciente, le roman est très dynamique, la tension monte et descend au gré des chapitres. On connaît l’état d’esprit de Luiza, on devine celui de Bazilio et les intentions de Juliana sont très claires : jusqu’où cela va-t-il nous mener ?
Juliana, est un personnage passionnant. On la déteste pour ce qu'elle ressent pour Luiza et lui fait subir, tout en comprenant sa terrible frustration, d'autant qu'en un sens c'est une manière de combattre l'injustice sociale…
J'ai adoré me plonger dans ce roman et son atmosphère ! C'est une superbe surprise que je vous recommande !
Afficher en entierPas le plus connu des écrivains portugais, déjà pas forcément les plus médiatisés, à part Paulo Coelho bien entendu. En deux mots, il s'agit de la brillante chronique de l'ascension d'un homme politique opportuniste, évidemment. Elle prend la forme d'un panégyrique ironique où, un peu comme chez Patrick Rambaud dans un contexte différent (le personnage d'Eça de Queiroz n'est pas réel), le roi est nu. Moins prolixe et documenté que "Son Excellence Eugène Rougon", le roman d'Eça de Queiroz est aussi plus désespéré, plus sévère. Aujourd'hui, alors que je l'ai lu depuis bien longtemps, à sa lumière, je vois différemment par exemple la crise grecque, qui désespère tant de commentateurs, notamment américains. Quand on le referme, il ne reste qu'un soupir. On n'est cependant pas près de faire mieux...
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Editeurs
Chandeigne : 5 livres
Editions de La Différence : 1 livre
Gallimard : 1 livre
La Différence : 1 livre
10/18 : 1 livre
Biographie
Le grand romancier portugais du XIXe siècle (1845-1900)
On le présente souvent comme le Balzac ou le Flaubert portugais, toujours est-il que Borges le tenait comme « l'un des plus grands écrivains de tous les temps ».
Né à Povoa de Varzim, petite ville du Nord du Portugal, en 1845, José Maria Eça de Queiroz (ou Queirós) est le fils illégitime d’un magistrat, élevé par ses grands-parents. Il ne sera reconnu par ses parents qu’à l’occasion de son mariage en 1886.
Il étudie le droit à l’université de Coïmbre, puis est brièvement sous-préfet de Leiria. Un voyage en Orient (octobre 1869 - janvier 1870), Malte, Égypte et Terre Sainte, lui permet d’assister à l’inauguration du Canal de Suez et introduit dans ses horizons culturels, encore romantiques, de nouvelles réalités qui changeront plus tard son écriture. Adversaire du romantisme, il est l'initiateur du réalisme littéraire au Portugal.
En 1872, il entre dans la diplomatie et est nommé consul à Cuba l’année suivante. En 1874, il est en poste à Newcastle et à Bristol jusqu’en 1888, année où il devient consul à Paris. Il vit en France jusqu'à sa mort, en 1900, à Neuilly-sur-Seine, au 38, avenue du Roule.
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