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Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit
Cet été, je me suis enfin décidée à lire le classique Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-Ferdinand Céline. Je l'ai dans ma bibliothèque depuis la première (j'ai étudié quelques passages pour le bac) mais je n'ai jamais pris le temps de le lire avant. En même temps j'ai tellement de livre à lire, et je vais avouer que Voyage au bout de la nuit n'était pas celui qui me bottait le plus mais je voulais le lire. J'ai donc attendu les vacances pour pouvoir complètement me plonger dedans. Depuis le début j'étais partagé entre le fait qu'il semblait intéressant (mais je ne pouvais pas non plus me fier au peu que j'avais étudié) et le fait qu'il avait l'air ennuyant à mourir et 623 pages quand tu n'accroches pas c'est très long !
J'avoue que j'ai eu énormément de mal au début, j'ai lu 10 pages et dans ma tête c'était "oh mon Dieu ce sera chiant comme ça tout du long" ? Mais je ne peux pas laisser tomber un livre, si je le commence je dois le finir. J'ai donc décidé de le lire le plus vite possible pour lire autre chose après. Et puis Andréa m'a dit qu'elle le lisait aussi, elle m'a dit qu'elle aimait vraiment beaucoup et que ça devenait bien surtout au milieu du roman. Dès le lendemain j'ai continué à le lire et au fil des pages je me suis rendu compte que je commençais à rentrer dans l'histoire. Finalement il n'est pas si mal, l'auteur nous décrit une société méchante voire lâche où malgré les difficultés notre Bardamu essaie de s'en sortir et de vivre. Toute l'histoire repose sur cela : vivre. Dès les premières pages on suit un Bardamu en danger, il est à la guerre, lui qui se pensait vrai patriote ne pense plus qu'à une seule chose : partir. Et c'est à la suite de tout cela qu'il va se retrouver en Afrique au milieu des colonies puis aux Etats-Unis où il est finalement déçu (on l'avait prévenu), il décide de rentrer en France pour côtoyer la misère humaine, ce qu'il a en quelque sorte toujours fait.
la suite de ma critique ici : http://allaroundthecorner.blogspot.fr/
Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit
Peut-être qu'après l'étude de certains passages en classe, je me réconcilierai avec ce livre.
Voyage au bout de la nuit
Je regrette vraiment de ne pas arriver à apprécier.
Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit
Malheureusement,c'est le même auteur qui a vomi les infectes autant qu'illisibles "Bagatelles pour un Massacre".
Voyage au bout de la nuit
D’abord, il faut s’habituer à l’écriture tellement différente de celle rencontrée aujourd’hui. Céline écrit comme il parle, ou plutôt comme il pense. Des phrases très courtes séparées entre elles par des points de suspension comme on passe d’une idée à une autre sans attendre, sans presque respirer. Il faut lire Céline ou non, il faut le lire mais à voix haute. Ou alors écoutez-le…
L’histoire de « Mort à crédit » peut se résumer en trois parties :
L’enfance de Bardamu (le double de Céline, bien qu’il s’agit essentiellement d’une fiction). Ses parents sont des modestes commerçants petit-bourgeois qui survivent de crédit en crédit ; ce qui donnera le titre au roman. La mère est handicapée mais toujours prête à aider son fils et voudrait pour lui un avenir plus rose. Le père, simple employé de bureau est beaucoup moins tendre avec son rejeton, l’enjoignant au plus vite d’entrer dans la vraie vie celle du travail. Le travail du père, lui, ressemble fort à celui d’aujourd’hui avec ses querelles intestines, l’ambition, les restructurations…
Cette première partie est dure, noire, on y ressent l’ambiance de la Belle Epoque (qui n’est « belle » que par son nom), savoureux contraste entre les avancées technologiques (L’exposition universelle de 1900 y est superbement décrite), les inventions multiples (on en reparlera plus tard), la montée artistique et d’un autre côté, les différences sociales où la fracture entre bourgeoisie dominante et monde ouvrier est importante. Cette montée technologique sonnera, on le constatera ici, le début de la fin du petit commerce tel que pratiqué par la mère de Bardamu.
L’exil en Angleterre au collège à Rochester est décidé par le père de Bardamu suite aux nombreux échecs, déboires et débauches de Bardamu. L’oncle Edouard joue déjà ici le rôle de père de substitution, le seul qui croira à l’avenir de Ferdinand.
Ah l’Angleterre ! Bardamu y est pour y apprendre la langue, indispensable sésame au commerce auquel son père voue. Ce sera, vous le pensez bien, un énorme échec. Ferdinand n’ouvrira pas la bouche, n’apprendra finalement que quelques mots. Par contre, il goûtera aux plaisirs de la chair (pas la bonne chère par contre) et de la boisson. Jusqu’à la fin du collège, contraint de fermer ruiné face aux promoteurs d‘un autre établissement concurrent et flambant neuf. Notre héros rentrera finalement chez lui retrouver sa misère et ses parents déconfits.
Retour qui ne sera pas long. Après une très violente dispute avec son père qu’il arrive presqu’à tuer, l’oncle Edouard, de nouveau en bon samaritain, lui trouve un job chez le fantastique Courtial des Pereires, génial inventeur, aérostier, visionnaire.
Cette troisième partie est plus savoureuse, plus drôle (même si il s’agit d’un humour ironique), plus calme aussi dans l’écriture. Mais de nouveau, très vite, l’argent (qui manque encore et toujours) sera le maître du jeu, forçant Bardamu à magouiller tant et plus. L’épisode sur la nouvelle agriculture assistée (on est en pleine révolution technologique) est dramatique aussi bien au niveau des cultures (le champ de pommes de terre cultivée au milieu de courants électriques…), que des protagonistes.
Finalement Ferdinand retrouvera l’oncle Edouard, le sauveur qui malgré tout se force à croire en lui, en son avenir. Mais pour faire quoi ? Finira-t-il au régiment comme le souhaite Bardamu, comme son propre père le suggérait dès les premières déconvenues… Allez savoir… Ou plutôt lisez « Le voyage au bout de la nuit », le chef-d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline.
Mort à crédit
Cet oeuvre a marqué ma vie... et maintenant que je connais l'histoire de cet auteur, je sais avec certitude qu'il n'y a pas de morale au génie.
Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit
Une ordure certes, cela ne se discute pas (a moins qu'on porte une petite moustache et le petit nom d'Adolphe) mais un génie aussi, un génie dans son œuvre révolutionnaire qu'est le voyage au bout de la nuit, œuvre majeur qui reste un incontournable et dont on ne saurait contourner la lecture
Un ouvrage charge d'un grand pessimisme l'incipit en est la preuve, en quelque phrase, il passe a la moulinette les gens l’Époque, la jeunesse le gouvernement, le patriotisme, toutes les valeurs auquel on adhère si pleinement, et jette a bas l'amour par une phrase assassine, "l'amour c'est l'infini mit a portée des caniche"
Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit
Mort à crédit
Voyage au bout de la nuit
Mea Culpa