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"- Oh! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand! Vous êtes répugnant comme un rat...
- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tord, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux: je ne veux pas mourir."
Autant pas se faire d'illusions, les gens n'ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c'est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous.
Que dire de « Voyage au bout de la nuit » ? Que dire de cette épopée autobiographique ?
Seulement que nous pouvons tous rejoindre aisément les vérités du narrateur car il nous fait part de son expérience, il nous mène sans détour vers un réalisme du monde dans lequel nous vivons.
Oui, j'aime la vie et je pense qu'elle nous donne si nous nous laissons aller à plus d'humanité.
Oui, j'aime l'amour et je pense qu'il est le seul à pouvoir sauver le monde, l'esprit de l'homme et son cheminement.
Seulement, je ne peux penser autrement que CELINE lorsqu'il écrit que « la guerre est le révélateur de la bêtise humaine » ou qu'elle est le « spectacle absurde de cette boucherie héroïque ». Car le ton est donné rapidement, pessimiste devant le monde qui s'ouvre à ses yeux.
Le voyage idéalisé en règle générale dans les romans, ici laisse rapidement place à l'écœurement, à la révolte.
On y découvre avec lui l'Afrique et le colonialisme hideux. Ce colonialisme qui nourrit toujours les pays riches de manière différente aujourd'hui, mais continue à appauvrir, à assécher, à écraser les pays du Sud du globe.
Puis, la découverte de l'Amérique nous relate une grande déshumanisation par la machine capitaliste : asservissement des hommes par les hommes, encore et toujours, comme la vomissure du désir de pouvoir infini.
Nous terminons le voyage en revenant vers l'Europe et sa misère, ses rues remplies de nuit TROP sombre, omniprésente dans tout le roman comme une peur personnifiée.
La critique est acerbe contre ce monde contemporain des années « entre deux guerres », car sur les 3 continents, malgré l'ouverture qu'est le voyage en tant que tel, rien ne changent, tout est obscénité humaine. Le ton d'écriture est très familier, populaire, grossier, d'une franche brutalité pour mieux choquer, interpeller, renverser l'esprit, enseigner. Pour clôturer cet avis, même les réflexions sur l'amour et la vérité foncent droit dans un mur de lamentations. Peut être pour démontrer que nous sommes tous des fine-fleurs, « puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté ».
Ce roman est superbe dans l'arrogance tragique, dans le talent d'écriture, dans les vagues de mépris et les flots de dérision. J'aime les ouvrages qui ne ressemblent à aucun autre. Celui-ci est pur. Pessimiste mais « pur » !
Je ne me considère pas « bon conseiller », mais ce livre là est à lire absolument ! A chacun d'y trouver ce qu'il veut bien en extraire...
C'est un livre réaliste qui devait être écrit. Mais pas simple d'apprécié un livre où tout les personnages sont détestable et où tout est vu d'un mauvais œil.
Il est dur de juger ce livre, j'ai l'impression de passer à côté, de ne pas être en mesure de l'apprécier à sa juste valeur. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'écriture, à l'univers, aux personnages. Je pense avoir été influencée par les critiques encenseuses et sa place de chef d'oeuvre, me valant une petite déception concernant ma lecture. Mais cela reste un ouvrage mythique et percurtant, aux propos réalistes et engagés.
Céline est un grand auteur dont le courage intellectuel est prouvé dans ses écrits. Ce roman est une critique de la guerre et de la société moderne, mercantile et inhumaine. Le langage direct et parfois cru de l'auteur rend ses propos encore plus percutants.
Les descriptions de la société de l'époque sont intéressantes et très crues. La façon de parler du narrateur avec son argot est plutôt sympathique et originale. Mais je trouve Bardamu pénible, avec ses critiques incessantes, il est déprimé et déprimant, malgré un certain humour, il faut le reconnaître.
Parfois il y a des classiques, des incontournables, que l'on lit parce qu'il faut les lire. Rarement déçue, ici, profondément. Là encore, peut-être étais-je trop jeune lorsque je l'ai lu...
Livre très étrange, la simplicité de l'histoire et honnêtement l'intérêt moindre de l'intrigue ont fait que j'ai faillit plusieurs fois abandonné la lecture. Mais je l'ai lu il y a plusieurs années et je le surprends encore à en avoir un souvenir marquant. Étrange
Je mis suis prise à plusieurs reprise pour lire ce livre. Peut être un manque de contexte et de maturité qu'il m'a fallut pour prendre le temps d'apprécier l’ouvre dans la globalité et de voir toute la noirceur et la profondeur qu'il en émane.
Voilà une paye, mais je n'ai lu nulle part de telles descriptions, aussi bien de la "banlieue" parisienne que de l'Afrique Noire ou de New-York. Rythme et plume mordante et acérée comme une scie. A relire.
Résumé
"- Oh! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand! Vous êtes répugnant comme un rat...
- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tord, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux: je ne veux pas mourir."
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