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Mort à crédit



Description ajoutée par x-Key 2011-02-05T20:44:03+01:00

Résumé

Deuxième grand roman de Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, publié en 1936, raconte l'enfance du Bardamu de Voyage au bout de la nuit, paru quatre ans auparavant. Après un prologue situant son présent, médecin dans les années trente, le héros narrateur, Ferdinand, se rappelle ses jeunes années, dans un milieu petit bourgeois, vers 1900. Il est fils unique, élevé dans un passage parisien entre une grand-mère éducatrice fine et intuitive, une mère sacrificielle propriétaire d'un petit magasin de dentelles et objets de curiosité et un père violent et acariâtre, employé dans une compagnie d'assurances. Il grandit maladroitement, sans cesse victime des reproches amers de ses parents, multiplie les apprentissages et les échecs sentimentaux et professionnels, séjourne dans un collège anglais avant de voir son destin basculer avec la rencontre d'un inventeur loufoque, Léonard de Vinci de la fumisterie scientifique, pour vivre des aventures toujours tragi-comiques...

Texte des origines, marqué par le sceau de l'image maternelle, Mort à crédit est un parcours initiatique, tout en violence et en émotion, où les souvenirs s'accompagnent des misères et des révoltes de l'enfance. C'est aussi une formidable évocation de Paris au tournant du siècle, drôle et riche de cocasseries irrésistibles, dans un style propre à Céline, fait d'exclamation, cassant la syntaxe traditionnelle, transposant le parler populaire dru et vert dans le langage écrit.

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Classement en biblio - 209 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2019-10-23T10:43:01+02:00

Nous voici enfin seuls. Tout cela est si lent, si lourd, si triste… Bientôt je serai vieux. Et ce sera fini. Il est venu tant de monde dans ma chambre. Ils ont dit des choses. Ils n'ont pas dit grand chose. Ils sont partis. Ils sont devenus vieux, misérables et lents chacun dans un coin du monde. Les muscles sans l'esprit c'est même pas du cheval. Et l'esprit quand il n'y a plus les muscles, c'est comme de l'électricité sans pile.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par CyrilR 2024-01-14T16:24:36+01:00
Diamant

Si Louis-Ferdinand Céline, l'homme, est un être exécrable, repoussant au possible, l'auteur, en revanche, est un véritable génie. "Mort à crédit", pour moi, dépasse en force "Voyage au bout de la nuit". C'est une ambiance toujours aussi grise, pessimiste, brumeuse, mais dépeinte avec un sens du réalisme, de l'ironie et de la déchéance humaine incomparable.

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Commentaire ajouté par Mikoian 2019-10-19T20:05:05+02:00
Or

J'ai aimé ce livre, même si ça pourrait être, pour moi, un peu une mélancolie de la vie ...

Tout est sale, rien ne marche, pas presque un brin d'optimisme, c'est un second voyage au bout de la nuit !

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Commentaire ajouté par omireo 2019-07-23T18:22:21+02:00
Or

La jeunesse de Céline , ce serait l'ante " voyage au bout de la nuit" , une galerie de personnages incroyable , le héros parle peu et les adultes lui prêtent les pires bassesses qu'ils accomplissent eux mêmes , la noirceur de l'auteur vis à vis du genre humain et de ses faiblesses est contrebalancée par un humour jubilatoire , le genre de livre que l'on ne lache plus , si on aime Houellebecq, Ellroy par exemple.

Les opinions politiques de l'auteur n'entrent pas en jeu dans cet ouvrage donc il faut essayer de prendre du recul et ne pas juger à l'aune de son fourvoiement dans l'antisémitisme.

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Commentaire ajouté par NateRiver 2019-06-17T20:49:06+02:00
Argent

Céline montre que la vie semble être une fleur fané agonisant sous un tas d'excréments d'une puanteur abominable, cette abomination c'est la nature humaine. Radical, marquant, dévastateur, le pessimisme de cette oeuvre ravage tout, une galerie de personnages fascinants et un style d'écriture d'une radicalité absolu qui semble même que la beauté de l'art n'a pas sa place ici et quelle est écrasée par la vérité. Une vérité dérangeante et malheureusement réaliste de la face obscure de l'être humain.

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Commentaire ajouté par FH78 2014-07-23T22:01:57+02:00
Pas apprécié

Deuxième tentative de lecture de Louis Ferdinand Céline

Je n'ai pas dépassé le tiers du livre

Style argotique, méchanceté, racisme, mépris transpirent trop de cette œuvre pour que je puisse accrocher

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Commentaire ajouté par Phael 2014-07-20T11:45:22+02:00
Or

Vaut d'être lu, ne serait-ce que pour la scène de traversée entre Dieppe et new Haven!

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Commentaire ajouté par BenoitD67 2012-11-07T09:47:22+01:00
Diamant

Bon, il est évident que pour cette chronique, je ne serais pas du tout objectif. Je suis fan de Louis-Ferdinand Céline et j’assume totalement. Je ne parlerais pas ici du personnage sujet à controverse mais de ses écrits et tout particulièrement de « Mort à crédit » publié aux éditions Gallimard/Futuropolis avec les illustrations sublissimes de Tardi.

D’abord, il faut s’habituer à l’écriture tellement différente de celle rencontrée aujourd’hui. Céline écrit comme il parle, ou plutôt comme il pense. Des phrases très courtes séparées entre elles par des points de suspension comme on passe d’une idée à une autre sans attendre, sans presque respirer. Il faut lire Céline ou non, il faut le lire mais à voix haute. Ou alors écoutez-le…

L’histoire de « Mort à crédit » peut se résumer en trois parties :

L’enfance de Bardamu (le double de Céline, bien qu’il s’agit essentiellement d’une fiction). Ses parents sont des modestes commerçants petit-bourgeois qui survivent de crédit en crédit ; ce qui donnera le titre au roman. La mère est handicapée mais toujours prête à aider son fils et voudrait pour lui un avenir plus rose. Le père, simple employé de bureau est beaucoup moins tendre avec son rejeton, l’enjoignant au plus vite d’entrer dans la vraie vie celle du travail. Le travail du père, lui, ressemble fort à celui d’aujourd’hui avec ses querelles intestines, l’ambition, les restructurations…

Cette première partie est dure, noire, on y ressent l’ambiance de la Belle Epoque (qui n’est « belle » que par son nom), savoureux contraste entre les avancées technologiques (L’exposition universelle de 1900 y est superbement décrite), les inventions multiples (on en reparlera plus tard), la montée artistique et d’un autre côté, les différences sociales où la fracture entre bourgeoisie dominante et monde ouvrier est importante. Cette montée technologique sonnera, on le constatera ici, le début de la fin du petit commerce tel que pratiqué par la mère de Bardamu.

L’exil en Angleterre au collège à Rochester est décidé par le père de Bardamu suite aux nombreux échecs, déboires et débauches de Bardamu. L’oncle Edouard joue déjà ici le rôle de père de substitution, le seul qui croira à l’avenir de Ferdinand.

Ah l’Angleterre ! Bardamu y est pour y apprendre la langue, indispensable sésame au commerce auquel son père voue. Ce sera, vous le pensez bien, un énorme échec. Ferdinand n’ouvrira pas la bouche, n’apprendra finalement que quelques mots. Par contre, il goûtera aux plaisirs de la chair (pas la bonne chère par contre) et de la boisson. Jusqu’à la fin du collège, contraint de fermer ruiné face aux promoteurs d‘un autre établissement concurrent et flambant neuf. Notre héros rentrera finalement chez lui retrouver sa misère et ses parents déconfits.

Retour qui ne sera pas long. Après une très violente dispute avec son père qu’il arrive presqu’à tuer, l’oncle Edouard, de nouveau en bon samaritain, lui trouve un job chez le fantastique Courtial des Pereires, génial inventeur, aérostier, visionnaire.

Cette troisième partie est plus savoureuse, plus drôle (même si il s’agit d’un humour ironique), plus calme aussi dans l’écriture. Mais de nouveau, très vite, l’argent (qui manque encore et toujours) sera le maître du jeu, forçant Bardamu à magouiller tant et plus. L’épisode sur la nouvelle agriculture assistée (on est en pleine révolution technologique) est dramatique aussi bien au niveau des cultures (le champ de pommes de terre cultivée au milieu de courants électriques…), que des protagonistes.

Finalement Ferdinand retrouvera l’oncle Edouard, le sauveur qui malgré tout se force à croire en lui, en son avenir. Mais pour faire quoi ? Finira-t-il au régiment comme le souhaite Bardamu, comme son propre père le suggérait dès les premières déconvenues… Allez savoir… Ou plutôt lisez « Le voyage au bout de la nuit », le chef-d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline.

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Commentaire ajouté par Biquet 2011-08-12T10:13:48+02:00
Or

La tâche n'est pas simple. Il faut louanger un écrivain maudit aujourd'hui alors que l'actuel ministre français de la culture y a échoué. En outre il faut réaliser ce pensum de commentaire 40 ans après la lecture dudit livre.

Séparant l'honneur de l'écrivain de l'indignité de la figure politique, je ne veux que restituer l'émotion qui m'a pris à la lecture de ce livre.

La lecture fut ardue, je le confesse, une ou deux dizaines de pages par jour. Je découvris une richesse de vocabulaire prodigieuse, un style inimitable pour rendre le glauque et le sordide.

Je me disais que je n'allais plus lire de Céline mais le commentaire de mon collègue "Joyce" ci-dessous m'a vraisemblablement dissuadé.

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Commentaire ajouté par Joyce 2011-02-16T23:41:24+01:00

J'adore Céline, mais je n'ai lu que Voyage au bout de la Nuit, quant j'aurais avancé dans ma PAL, il faudra vraiment que je m'y mette!

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Date de sortie

Mort à crédit

  • France : 1991-10-24 - Poche (Français)

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