Commentaires sur ses livres

Livre simple en apparence, qui témoigne des "défigurés" de la guerre. Une histoire sans foi ni loi, où les plus accablés parviennent malgré tout à vivre une vie heureuse, dans la gaîeté. Une incroyable leçon de morale... A lire une fois dans sa vie.

Excellent livre que m'a conseillé mon père... Les gueules brisées, la douleur, la guerre, la souffrance où comment tout perdre avant même d'avoir commencé à se battre. Le destin d'Adrien, officier, qui reçoit un éclat d'obus et est défiguré au tout début de la guerre. Transféré au Val de Grâce, il y restera 5 ans... Ames sensibles s'abstenir, les mots sont réels, explicites et durs

Magnifique ! Après avoir vu le film, j'ai décidé de lire le livre et vraiment c'est une petite merveille ! Vraiment incontournable pour comprendre pourquoi tant de gens ont été traumatisés après cette guerre! Et puis aussi la dernière phrase, splendide, elle m'a fait tellement frissonner ! Je terminerai enfin mon commentaire par une question envers les personnes qui ont évélués l'humour de l'auteur et qui lui ont mis 4,5 : vous vous attendiez à quoi ?

Un très bon livre que j'avais eu à lire au collège. L'histoire m'avait vraiment marquée. Je le conseille vivement ! A lire !

J'ai bien aimé tout le livre mais je n'ai pas compris les trois derniers chapitres.
je ne vous conseille pas ce livre si vous étes trop sensible.

J'ai vu le film alors je vais me mettre au livre. C'était un film dramatique, on voit les horreurs et les souffrances que ces gens ont subis...

Ce livre m'a mis mal a l'aise avec les descriptions mais l'amitié qui soude les personnage dans leur misère commune est extraodinaire !!!

J'ai beaucoup apprécié ce livre. Bien que très dur, il est très réaliste et poignant. J'ai aimé suivre l'évolution du processus de reconstruction (psychologique et physique) d'Adrien et des autres "gueules cassées"

Ce livre m'a fait découvrir une autre facette de la guerre, de quoi nous rappeler qu'il n'y a pas qu'au front que l'on a souffert.
Le style de Marc Dugain est très subtile, j'ai bien apprécié le fait qu'il montre toute l'horreur de leur défiguration à travers les yeux des autres.

J'ai du lire ce livre pour le Français au collège et j'avoue qu'au début j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, mais au final j'ai vraiment beaucoup apprécié :)

Un livre vraiment parfais !
Il m'a subjugé ! Vraiment. J'aime me renseigné sur les guerres et du coup mon père me la pretté et franchement je ne le regrette pas ! Je le remercie car c'est grace a lui que j'ai fait un fabuleux voyage certe il est un peu dur mais... C'est la guerre ! Et les guerres ne sont pas marrante et facile.
j'ai Adoré l'écriture, comment les personnages vivait cela de l'intérieur, de leur point de vue, la peur de sortir et du regard des autres.
A un moment j'était tellement dedans que j'avais l'impression d'être moi même une gueule cassé ! :)
Un mot : Génial !!!! :)

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, et j'en attendais peut être trop. Donc légère déception à la lecture, mais tout de même un bon livre, une histoire prenante où l'on passe du côté du tueur, jusqu'à parfois ressentir une sorte de compassion un peu dérangeante.

J'ai adoré ce livre...... Cet homme énigmatique qui connaissait tout sur tout et tout le monde. A la fois attachant et répugnant, l'auteur nous entraine dans l'
Amérique de Kennedy, avec ses intrigues et ses magouilles..
Je le recommande fortement

Ce roman est bien mais je n'ai cependant pas été exaltée en le lisant comme avec d'autres romans. Je trouve que l'énigme est démantelée vraiment trop rapidement et sans preuves irréfutables. Dommage que l'histoire n'est pas été plus approfondie parce que l'histoire est intéressante.

Moi, Al Kenner, tueur en série : ma vie, mon œuvre

Le nouveau roman de Marc Dugain, l'auteur de "La chambre des officiers", est une descente aux enfers. Cet auteur français d'un cinquantaine d'années nous conte ici l'histoire d'un tueur en série américain, qui a assassiné, dans d'horribles circonstances, sa mère et ses grands-parents ainsi que sept femmes. Inspiré d’une histoire vraie qui défraya la chronique entre le milieu des années 60 et la fin des années 70, Avenue des Géants raconte le terrible destin de Edmund Kemper, ici appelé Al Kenner. Cet homme, condamné à la perpétuité conditionnelle a troublé l'écrivain qui s'est glissé dans sa peau pour tenter de le comprendre.

Kenner connaît une enfance particulièrement difficile. Fils de parents divorcés, dès son plus jeune âge il décapite les chats de sa mère et joue à la chaise électrique avec sa sœur. Il ne s'entend pas avec sa mère, une femme caractérielle et impulsive. De plus son père refuse de l'élever, car il en a peur. À l’adolescence, il est envoyé chez ses grands-parents paternels, qui habitent une ferme en Californie. Il subit alors la tyrannie de sa grand-mère, copie conforme de sa mère… en pire. Le jour de l'assassinat du président Kennedy , il tue ses grands-parents avec l'arme offerte par son grand-père lui-même. Aux policiers, il explique : « Je voulais juste voir ce que ça ferait de tuer grand-maman ». Il leur vole de l'argent et s'achète une moto. Après quelques jours, las il décide de se dénoncer. Il fera cinq années d'hôpital psychiatrique, avant d'être déclaré mis en liberté conditionnelle à l'âge de 21 ans. Puis son casier judiciaire sera totalement blanchi . Malheureusement, sa carrière de meurtrier de ce jeune homme devenu un géant de 2,10 m est loin d'être terminée...

Dans ce roman puissant et captivant, Marc Dugain s’applique à décrire la figure du mal quand elle s’incarne dans un tueur en série. Il conjugue ici sa passion pour les États-Unis avec son intérêt toujours vif pour les personnages décalés, marginaux, voire fous, mais qui permettent de saisir l’humanité dans ses contradictions et ses excès. L'enquête est formidablement bien construite. Il distribue des fragments de l'histoire au compte-goutte, en alternant passé/présent, et ce n'est qu'à la fin du livre, en posant la dernière pièce du puzzle, que nous prenons conscience de toute la dimension de l'horreur. Pour ce qui est de l'écriture, ce livre est en deux temps, comme rythmée par la respiration de deux personnes différentes dans un même corps... Quand au style, aucune fioriture, les faits se suffisent à eux-mêmes. Certaines pages donnent froid dans le dos mais il faut reconnaître que l'auteur s'en sort magistralement , jamais de détails sordides : c'est l'imagination qui est mise à rude épreuve. L'auteur évoque les faits de façon clinique. Ce livre arrive avec délicatesse à suggérer l'insoutenable tout à la fin du livre, comme une plongée dans ce qu'il y a de pire dans l'humanité. Glaçant.
Belle écriture , beau bouquin , bon moment !

« Avenue des Géants » de Marc Dugain, Editions Gallimard, 363 p., 21,50 €.