Nicolas Fructus
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Note moyenne : 7.38/10Nombre d'évaluations : 13
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

une BD surprenante... l'histoire est parfois aux portes du délire mais ça passe avec de sublimes dessins.
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Magnifique ouvrage avec de belles illustrations de Nicolas Fructus, et les 4 plumes mêlées de Charlotte Bousquet, Mathieu Gaborit, Raphaël Granier de Cassagnac et Régis Antoine Jaulin. Récit de fantasy très dense qui tient en haleine. Voyage, complot, maîtrise de sa destinée.
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J'aime les beaux livres.
Mais celui là cumule l'univers de Lovecraft, des écrivains et un dessinateur qui connaissent leur sujet.
La première fois ou j'ai posé les yeux sur lui je me suis dit "C'est bon Kadath je connais déjà"; puis par curiosité j'ai tout de même plongé dans ce guide horrifique, aventureux, onirique, merveilleux.
De l’Innommable à la pur Aliénor les narrateurs nous envoient exploré les bas fond de Kadath, ces merveilles et son ignominie.
Lorsqu'on referme ce fabuleux livre, les rêves prennent naturellement la suite des histoires.
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Un guide touristique étonnant, sur une ville "rêvée", imaginée par Lovecraft. Pour cet ouvrage, Nicolas Fructus a illustré les différents éléments de la ville et des nouvelles des 4 auteurs présents. C'est très original, vraiment réussi, un très beau livre qui a mérité son prix Imaginales. Les 4 histoires permettent de se plonger dans l'ambiance et d'avoir une vision globale de Kadath. Une très bonne idée et un vrai beau livre.
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Un ouvrage vraiment beau, regroupant trois nouvelles (deux de Nicolas Fructus et une de Tomas Day) sur des thèmes lovecraftiens. Cet aspect est réussi, même si j'aurais aimé que les nouvelles aillent plus loin, ou qu'il y en ait plus. L'hommage en tout cas est net, et réussi. Ce que j'ai préféré restent les illustrations de Nicolas Fructus, à la fois belles et effrayantes, glaçantes, qui plongent immédiatement dans une ambiance malsaine et étrange. J'ai souvent été surprise et fascinée par ce que je voyais, à la fois pour la justesse du trait, la grandeur des dessins, et l'imagination que ça démontrait. J'avais déjà beaucoup apprécié Kadath Le guide de la cité inconnue, et j'ai été contente de retrouver cet univers, ce style si particulier.
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Un premier tome intriguant, l'histoire se met en place rapidement, tout s'enchaîne, de l'action, du rebondissement, beaucoup de violence aussi. Je vais continuer cette série avec plaisir.
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J'aime beaucoup les dessins de cette BD, je trouve qu'ils s'accordent très bien à l'histoire. Cette dernière avance très vite, pas de temps mort, elle nous prépare déjà au troisième et dernier tome de cette série.
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Les dessins de Nicolas Fructus sont magnifiques et valent à eux seuls le détour. Malheureusement, je n'ai pas été emballée par l'histoire, avec ce personnage à la recherche de sa femme, ni par les personnages, un peu trop caricaturaux. J'ai surtout été surprise par le changement de ton entre le prologue qui décrit l'origine des lieux, que j'ai trouvé très sombre et fascinant, et la suite de l'histoire, nettement plus "légère" dans son ambiance, et plus bon enfant. J'aurais aimé que ça garde l'ambiance angoissante du départ... C'est surtout pour ça que j'ai eu du mal à être emballée.
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« Il n'y a pas de silence dans le système nerveux vivant.
Une symphonie électrique de flux d'information court dans nos neurones à chaque instant de notre existence.
Nous sommes conçus pour la communication.
Seule la mort apporte le silence. »
Les pieuvres sont des animaux étonnants, énigmatiques, incroyablement fascinants. Incarnant les monstres des légendes d'autrefois, elles ont autant fasciné qu'effrayé les marins. Aujourd'hui, elles se distinguent des autres espèces animales par leurs incroyables capacités de cognition, d'individuation, d'analyse de son environnement, d'apprentissage, de mémorisation, de créativité, d'orientation et d'adaptation.
Certains scientifiques prédisent même que si les hommes venaient à disparaître, les poulpes pourraient devenir l'espèce dominante sur terre.
Ce roman de science-fiction, lauréat du prestigieux prix Locus, nous entraîne sur les traces de cet animal prodigieux. Mais c'est aussi un surprenant pas de côté que réalise l'auteur, car en définitive, il nous parle d'humanité. Il pose énormément de questions sur les thèmes de l'identité, de la conscience et de la pensée, de la communication et du langage, de notre rapport aux autres, de la place de l'intelligence artificielle.
*
Dans un futur proche, la vie dans les océans a quasiment disparu. La pêche illégale à l'arsenic et à la dynamite, la pêche à l'échelle industrielle où les fonds marins sont ratissés par d'immenses navires-usines ont eu raison des océans. Ils ne restent plus que quelques endroits disséminés sur la planète et leur survie ne tient qu'à un fil. L'archipel vietnamien de Côn Dâo en fait partie.
DIANIMA, une multinationale spécialisée dans l'intelligence artificielle, a acheté l'archipel en vue de protéger son fragile écosystème et d'en faire un sanctuaire marin. Pour cela, elle a expulsé la population locale. Ultra protégé, cet endroit attire les regards car des bruits se répandent sur l'existence d'un monstre marin, une espèce de pieuvre très intelligente et dangereuse, qui se dresserait et s'attaquerait aux hommes en se servant d'outils.
Nous suivons trois fils narratifs parallèles qui ne se rejoignent que dans les dernières pages.
Le premier suit le Dr Ha Nguyen, biologiste marine et experte dans la communication des céphalopodes. Elle est invitée à étudier les pieuvres de Con Dao et retrouve sur place l'androïde Evrim créé par Dianima, le seul à exister à ce jour.
L'autre fil suit un pirate informatique engagé pour pénétrer à l'intérieur d'une IA et la détruire.
Le dernier raconte l'histoire d'un ancien guide de plongée de Côn Dâo, kidnappé et réduit en esclavage sur l'un des gigantesques navires de pêche automatisés qui sillonne les océans du monde.
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Le premiers tiers du roman centré sur les pieuvres m'a littéralement passionnée : au centre de l'intrigue, elles portent l'intrigue et amènent une tension qui rend la lecture prenante et addictive. J'ai trouvé passionnante leur façon de communiquer et de s'adapter à leur environnement en pleine évolution.
Les chapitres courts apportaient aussi un rythme rapide et maintenaient l'intérêt.
Mais malheureusement, les trois histoires avancent lentement et peinent à se rencontrer. Et l'auteur qui me tenait par un texte singulier, captivant et instructif s'est, petit à petit, écarté du sujet principal pour embrasser de trop nombreuses thématiques.
C'est dommage, car l'étude des céphalopodes était déjà riche de questionnements sur la communication inter-espèce, le langage et la conscience, la culture et la transmission.
« Aucun animal intelligent n'est aussi antisocial que la pieuvre. Elle parcourt seule les océans, plus encline à dévorer des individus de sa propre espèce qu'à se joindre à eux, condamnée à une mort sénescente après une rencontre sexuelle hasardeuse.
La pieuvre est la créature « sans tribu, sans loi, sans coeur» dénoncée par Homère. Cette solitude, ainsi que son existence tragiquement courte, dressent une barrière insurmontable qui empêche la pieuvre d'acquérir une culture.
Mais ce livre pose la question : Et si ? Et si une espèce de pieuvre disposait de la longévité, des échanges intergénérationnels, de la sociabilité ? Et si une espèce, inconnue de nous, en profitait déjà ? Que se passerait-il alors ? »
Dr Ha Nguyen, Comment pensent les océans
Mais, de fil en aiguille, les émotions et le suspense se sont dilués au profit de réflexions concernant la philosophie sur la conscience, la politique et le capitalisme, l'environnement et l'écologie, la société et l'individu, la déracinement et la servitude, les technologies du futur et l'IA, l'avenir, …, certes intéressantes, mais trop présentes au détriment de la narration.
Dans ce contexte, les pieuvres et les personnages ont pour moi servi de prétexte à incarner des idées et développer des axes de réflexion.
L'écriture est d'une grande poésie et d'une belle sensibilité pour parler du monde de la mer et ses habitants. Elle devient plus lourde et redondante lorsqu'elle s'en éloigne.
« Dans son rêve, Ha ne voyait jamais les seiches en pleine maturité - claires et lumineuses, offrant un tableau changeant de couleurs kaléidoscopiques, signalant le danger ou la curiosité en usant de leurs bras comme de sémaphores. Non. Dans son rêve, elle descendait, prisonnière du bruit blanc de son masque. Elle s'enfonçait dans l'eau brouillée, d'un gris calcite. Dans I'eau troublée par l'encre, souillée par des fils d'obscurité dérivants. Elle plongeait vers un fond boueux parsemé de pierres. »
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« La montagne dans la mer » est un roman soigneusement documenté, réfléchi et pertinent, qui questionne sur l'intelligence et la conscience en faisant des parallèles entre l'homme, la pieuvre et l'androïde.
Passionnée par cet animal si gracieux dans ses déplacements, à la beauté si délicate, au regard si expressif, j'ai secrètement espéré être sélectionnée pour recevoir ce livre proposé lors de la dernière masse critique d'octobre. Je remercie Babelio et les éditions le Bélial' pour ce beau cadeau même si je fais partie de la minorité de personnes à avoir trouvé que la narration n'était pas assez présente dans ce livre. Je suis désolée, j'aurais tellement voulu aimer toutes les facettes de ce roman.
Ce n'est bien sûr qu'un avis parmi d'autres. Si les thématiques vous plaisent, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis. Je suis pour l'instant la seule à ne pas avoir eu le coup de coeur tant espéré.
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"Ne pas juger un livre à sa couverture" est une expression certes connue, mais qui n'en demeure pas moins fausse dans ce cas, car c'est bien la couverture, et surtout la présence du poulpe, qui m'a intrigué et poussé à lire le résumé de La Montagne dans la Mer.
Tout d'abord, c'est une lecture intéressante avec une plume assez fluide et des personnages très intéressants et différents les uns des autres. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'approche de la culture, de la communication, de la langue et comment le tout est intrinsèquement lié. Ce sont donc les chapitres du point de vue du Dr Ha Nguyen qui m'ont le plus intéressé. Les deux autres, ceux de Rustem et Eiko étaient intéressants, certes, mais pour le premier, si j'ai compris ce dont il était question plutôt rapidement, celui d'Eiko reste assez nébuleux. Enfin, surtout son utilité. D'autant plus que ça rend l'histoire moins fidèle à ce que la quatrième de couverture promet.
Sur ce point-là, j'ai été plutôt déçue. Je pense que le résumé, ce qui m'a donné envie de lire ce livre, n'a pas été bien construit. Un peu comme lorsqu'on voit une bande-annonce d'un film et qu'une fois dans la salle, le film qui se déroule sous nos yeux n'a rien à voir ce que l'on pensait voir. Ça passe ou ça casse. Ici, ça me laisse un sentiment mitigé, entre déception et curiosité. Je termine ce roman en restant sur ma faim.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Nicolas Fructus
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Delcourt : 2 livres
les Humanoïdes Associés : 1 livre
La Volte : 1 livre
Le Bélial' : 1 livre
MCD Books : 1 livre
Mnémos : 1 livre
Biographie
Né le 24 juin 1970 à Lyon.
Diplômé de l’École Émile Cohl de Lyon en 1991, Nicolas Fructus réalise des couvertures entre autres pour le Livre de Poche et la collection Notre Temps des Éditions Fleurus-Mame. Il poursuit d’ailleurs encore cette activité d’illustrateur, en livrant par exemple des « unes » à la revue de science-fiction Bifrost.
De 1994 à 1995, Fructus œuvre pour le dessin animé : chez Marina Productions, il travaille sur "Dog Tracer" (posing, lay-out, storyboard...) ; pour France Animation, il assure le story-board et conçoit les décors d’"Ivanhoé".
Puis en 1996, Fructus se tourne vers le jeu vidéo. Nommé directeur artistique de la société Arxel Tribe, il est amené à collaborer avec des dessinateurs comme Moebius (sur "Pilgrim") et Philippe Druillet (sur "Ring"). Il définit également la charte graphique de jeux comme "Faust", "Louvre", "Pompei".
En 2001, Fructus sort son premier album "Le Fou sans nom" qui ouvre "Thorinth", une série dont il assure aussi le scénario.
Nicolas Fructus a par ailleurs co-réalisé les couleurs du "Bouncer" de François Boucq
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