Noëlle Renaude
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Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 11
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Cinq pièces originales, diverses, variées tant dans le genre que dans la distribution (de 1 personne pour l'histoire réaliste du prunus à pléthore pour l'arbre généalogique remontant à moult génération des cendres et des lampions).
Mais reste toujours l'écriture vive et efficace de Noëlle Renaude pour servir son esprit ciselé et cynique.
Plaisant.
Afficher en entier1000 à 2000 personnages selon les sources (je n'ai pas compté), 350 pages de scènes éparses, prises ici et là dans le monde de tous les jours, certains revenant, d'autres non, sans que l'on sache les liens entre les uns et les autres ni même sans savoir s'il y en a, bribes de vie grappillées au hasard et présentées de même façon...
Il faut savoir rentrer dedans pour aimer. Cela n'a pas été mon cas - dommage car j'aime en général beaucoup cet auteur...
Afficher en entierUn superbe roman où l’on va faire la connaissance d’une famille pas comme les autres. Un couple avec trois enfants, tous des garçons, le petit dernier semble être le souffre douleur des ses deux grands frères sans que cela n’émeuve personne. Un beau jour le père alcoolique ne rentre pas à la maison. Peu de temps après, Max prendra sa place et agrandira la famille avec un nouvel enfant, Ola une petite fille. J’ai suivi le parcours de notre jeune héros qui malgré un départ plutôt difficile dans la vie semble tirer miraculeusement son épingle du jeu. Ce roman noir surprend par sa construction originale et son phrasé qui sait nous transporter dans la tête de ce jeune homme dont le nom ne sera pas une seule fois prononcé sans que cela ne me gêne ni ne m’empêche de ressentir de l’empathie voir une sorte d’admiration pour lui. On suit ainsi l’évolution de ce jeune homme sans comprendre où cela va nous mener mais faites confiance à l’auteure pour en tirer le meilleur. Trois parties vont se succéder, nommée « les vivants », « Les morts », « les fantômes » et c’est un beau challenge que relève l’auteure car dès la seconde partie, le jeune homme disparait sans que cela n’inquiète personne et c’est à travers les personnages de la première partie que nous allons tenter d’en savoir plus. C’est alors que nous lecteurs sommes capables de faire des recoupements avec les faits et gestes des uns et des autres, alors que les personnages ignorent tous ce que nous savons. En cela le récit et sa narration m’ont vraiment interpellé et donné envie de connaître la suite car, il y a bien des intrigues, des non-dits, des secrets de famille dans un milieu ou le crime n’émeut plus personne et ou la noirceur est devenue couleur habituelle. La troisième partie et celle des révélations et celle-ci est tellement bien vu que l’on en reste abasourdi. Un livre à découvrir pour une expérience de lecture différente et enrichissante. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/03/29/38069994.html
Afficher en entierUn jeune garçon, dont la vie est semé de cadavres, raconte sa vie. Entre pauvreté, frères caïds, mère qui n’attend plus rien de la vie… rien n’est positif dans le quotidien du narrateur et pourtant il s’accroche et tente d’avoir la vie la plus normale possible. Le style est très particulier peut être un peu trop pour moi. Les phrases sont courtes, vont droit au but et sont très factuelles. On a l’impression de lire le compte rendu d’une déposition contenant toute une vie particulièrement sordide mais décrite avec un sentiment de normalité qui fait froid dans le dos. L’histoire oscille entre roman social et roman noir. Le décalage entre le ton et les faits renforce le coté malaisant de ce roman. Il n’est pas à lire quand on n’a pas le moral. Si j’ai trouvé intéressant les sentiments que me faisait vivre cette lecture, autant de malheurs en si peu de pages, c’était trop pour moi. Le ton fait qu’on n’a pas instantanément la sensation de surenchères de galères mais après en y réfléchissant après coup, rien ne lui est épargné. Cette lecture est une lecture mitigée pour moi car si je vois la prouesse pour faire passer autant de sentiments dans une histoire pareil, je n’apprécie pas le fait qu’elle entretient un sentiment déprimant et persistant une fous le livre fermé, ce n’est pas un état d’esprit que j’ai envie d’entretenir.
Afficher en entierOn parle de Noëlle Renaude ici :
2016-02-20T19:45:43+01:00
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Editeurs
Editions Théâtrales : 9 livres
Rivages : 3 livres
Mix Editions : 1 livre
Inculte éditions : 1 livre
Biographie
Noëlle Renaude est née en 1949 à Boulogne-sur-Seine, elle étudie l’histoire de l’art puis le japonais à l’école des Langues orientales. Elle commence à écrire à vingt-sept ans. Ses premiers textes de théâtre sont publiés dix ans plus tard, en 1987, d’abord par Théâtre ouvert, puis par les éditions Théâtrales.
Parallèlement, elle publie pendant 10 ans un certain nombre de romans alimentaires sous des pseudonymes divers et collabore à la revue d'arts plastiques Canal, puis à Théâtre/Public jusqu’au début des années 1990, et devient membre du comité de rédaction des Cahiers de Prospero aux côtés de Michel Azama, Eugène Durif, Didier-Georges Gabily, Roland Fichet, Philippe Minyana et Jean-Marie Piemme, et ce jusqu’en 1997.
En 1993, Théâtre ouvert organise un Gros Plan autour de ses textes.
Robert Cantarella, Éric Elmosnino, Frédéric Fisbach, Florence Giorgetti, Michel Dydim, Frédéric Maragnani, François Gremaud, Philippe Calvario,Renaud-Marie Leblanc, Grégoire Strecker entre autres, ont monté ses pièces.
En 1994, elle commence à écrire pour Christophe Brault Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux, aventure littéraire et théâtrale qui s’étend sur quatre années, à l’occasion de laquelle elle aborde le travail de plateau. L’intégrale du texte a été rééditée aux éditions Théâtrales en 2004.
Son œuvre théâtrale compte aujourd’hui plus de vingt textes, publiés pour l’essentiel aux éditions Théâtrales. Traduits en nombreuses langues, elles sont régulièrement jouées et font l’objet de créations radiophoniques en France et à l’étranger, et tout récemment d’adaptations cinématographiques.
En 2006, elle a été l’auteur invité de Théâtre Ouvert pendant tout un semestre, avec la création de Par les routes, mise en scène par Frédéric Maragnani, (sélectionnée par la Convention européenne du Théâtre comme meilleure pièce française en 2006), publiée dans la collection Enjeux T/O), la reprise de plusieurs autres de ses textes, la mise en espace de Promenades par Marie Rémond, créée dans ce même théâtre en mars 2009.
En 2007 a été publié aux éditions Séguier Archimbaud, Portrait de François Raffinot, in Trace/ecarT de François Raffinot, qui l’invite à participer à des cycles de performances. Elle commence à travailler avec d’autres chorégraphes, Daniel Larrieu, Faizal Zeghoudi
Etats du lieu, texte de court-métrage, commandé par Robert Cantarella, a été tourné en juin 2008, pour et dans les lieux du 104, 104 rue d’Aubervilliers. Un DVD est édité aux Editions Montparnasse in « 104 ».
En juin 2010 paraissent l’Atlas alphabétique d’un nouveau monde , ouvrage critique dirigé par Michel Corvin et Sans équipenent sans carte sans boussole, 8 pièces nouvelles aux éditions Théâtrales. De tant en temps, ouvrage commandé par le FRAC Aquitaine à partir d’une œuvre contemporaine, a été coédité par le FRAC Aquitaine et les éditions MIX et est paru en juillet 2010. En août 2010 a été créé la première partie de Vues d’ici aux Chantiers de Blaye,par Luc Cerutti, Rodolphe Congé, Jean-Paul Dias, dans une mise en scène de Frédéric Maragnani. Le projet se poursuit jusqu'en 2012.
Elle crée en 2009 un binôme acteur/auteur avec Nicolas Maury autour de La Promenade, puis De tant en temps, à ActOral et Théâtre Ouvert, l'aventure nomade se poursuivant, avec des textes inédits. En février/mars 2012, Robert Cantarella crée La Petite Maison, texte publié aux Editions Théâtrales.
Noëlle Renaude est l’auteure de : Rose, la nuit australienne ; L’Entre-deux ; Divertissements touristiques ; Petits rôles ; Blanche Aurore Céleste ; Lunes ; Les Cendres et les lampions ; À tous ceux qui ! ; Le Renard du nord (Prix du Meilleur scénario, Festival de Maubeuge 1990) ; Géo et Claudie (in Petites pièces d’auteurs) ; Le Prunus (in Courtes pièces) ; Ma Solange comment t’écrire mon désastre Alex Roux ; Dix petites histoires d’apparitions et de disparitions (in Saluts, de Guillemette Bonvoisin) ; Fiction d’hiver ; Madame Ka ; La Comédie de Saint-Étienne ; 8 ; Promenades ; Une belle journée ; Topographies ; Des tulipes & Ceux qui partent à l’aventure ; Par les routes (m.e.s. F. Maragnani, Théâtre Ouvert, janvier 2006). La Bonne distance (paru dans la revue Rehauts, 2005) ; Topographies ; La Promenade, Promenades, 8, Comptes (S8à3), Par courtesy, Le Tableau, Bon, Saint Cloud, Racines (in Sans carte sans boussole sans équipement 2010). Théâtrales a édité en 2010 un livre dirigé par Michel Corvin intitulé Noëlle Renaude, Atlas alphabétique d’un nouveau monde...
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