Commentaires sur ses livres

Ce livre est le dernier volume de la trilogie que Patrick Rambaud consacre à Napoléon. L' Absent est centré sur l'abdication de l'empereur et son exil sur l'île d'Elbe.
On y découvre un autre Napoléon qui semble plus humain.
Mais la menace du complot plane.....
Moment de lecture très plaisant.

Après la défaite d'Essling, Patrick Rambaud s'attaque à la retraite de Russie avec sa fameuse Bérésina.
L'auteur est très précis quand il s'agit de décrire l'horreur de la campagne de Russie
Le portrait que Patrick Rambaud fait de Napoléon est très peu flatteur. Beaucoup d'hommes et de femmes sont morts pour satisfaire les rêves hégémoniques de l'empereur.
C'est très bien écrit et sans fioritures.

Suite de "La Bataille" ; nous vivons maintenant la retraite de Russie, et le passage dela Bérézina.
L'image de Napoléon est un peu écorné, ce n'est plus le talentueux chef de guerre mais un homme épuisé qui retourne à Paris et laisse ses troupes en Russie.
Encore un merveilleux roman.

Récit de la bataille d'Essling, première défaite écrasante de Napoléon, premier pas vers Waterloo.
Magnifique livre sur Napoléon.

Ce livre est le récit d'une bataille napoléonienne : celle d'Essling. Victoire? Défaite? Difficile à dire....
L'atmosphère y est sombre, funèbre, macabre.
C'est une véritable boucherie qui y est décrite.
Le travail de recherche est impressionnant, il y a beaucoup de détails.
Livre admirablement bien écrit.

Un récit initiatique dans la Chine antique où l'on suit le personnage de Tsouang Tseu.
Raconté comme une fable ou un conte philosophique, "Le Maître" questionne sur le monde des hommes et sur le présent.
En découvrant la servitude, la guerre et le pouvoir politique, Tsouang développera une façon de pensée plus libre et plus sage. Fin observateur à la langue tranchante, il vagabondera parmi les hommes, la nature et influencera son entourage malgré lui. Ayant une forte personnalité, il n'hésitera pas à remettre à sa place les plus fortunés, les fonctionnaires et l'ego des hommes.

Sans être transcendante, la lecture y est enrichissante et intéressante par les nombreuses anecdotes.
J'ai trouvé le livre bien écrit, simple, léger et avec un certain humour. Et bien que le récit soit court, on passe un bon moment de détente.

De la fin de la Convention jusqu'à son mariage avec Rose (qu'il a renommé Joséphine) de Beauharnais : l'ascension de Bonaparte- 1794 -1796.
Un superbe roman historique

Le livre est critiqué, parfois sévèrement jugé.
Il a attiré mon attention parce que Macron est vraiment un Président très atypique.
La lecture en est facile, il est très bien écrit et dès le début on comprend que tout ce qu'il est prend racine dans son enfance et son adolescence ..
Pourquoi "En marche", pourquoi cette épouse? Et tant de choses qui sont éclairées au fil de chaque page. Avec un démarrage de vie pareil il est clair qu'on ne pouvait pas avoir un autre Président. C'est surprenant en première lecture puis en y regardant de plus près on se dit que ce passé n'est finalement pas si surprenant que ça.

Quel curieux livre décomplexé et étonnamment drôle. Il traite du sujet du suicide et des suicidés comme je n’en avais jamais lu avant, et pourtant j’ai une collection de livre sur le sujet. Il m’a intéressé au point de m’en faire acheter un second pour pouvoir annoter et souligner un exemplaire.
Le but n’est pas de donner des conseils sur ce tragique geste, au contraire, il invite à la réflexion et à savoir relativiser plutôt que de passer à l’acte ou alors savoir le faire avec originalité. Humour noir et cynisme sont de rigueur, tout à fait dans mon style, je l’ai adoré. Je ne sais pas si je dois le recommander car il est particulier quand même, il ne plaira pas à tout le monde.
La partie sur l’asticotage m’a le plus plu car c’est typiquement le genre de chose qui me rend dingue, sans aller jusqu’au meurtre non plus, l’histoire de Mrs Peebles est bien racontée et j’ai toujours le doute sur les affaires présentées ici, je me demande si elles sont vraies, fausses ou un peu des deux.

Dernier volume des Chroniques du règne de Nicolas 1er. C'est avec un grand bonheur que je retrouve la plume sarcastique de Patrick Rambaud. C'est brillant et impertinent. Il sait mettre le doigt sur les travers des hommes de/au pouvoir. J'adore son écriture caustique.
A lire absolument.

Je n'ai pas acheté ce livre (Dieu m'en garde ! rires !) je l'ai trouvé dans une chambre d'hôtel !!!
Je suis horrifiée par ce livre ! ce n'est pas de la littérature mais de la propagande sous couvert d'un roman ! Honte à l'auteur (intéressé ?) qui pas ailleurs a écrit fort bon livres...Honte au président de s'être livré a cette mascarade !
J'écris cela du point de vue moral car je ne fais pas de politique et ne m'y intéresse pas !

Un ouvrage remarquable en tous points. Le style de l'auteur confère à cet ouvrage un souffle épique d'une rare qualité où se côtoient des personnages réels et de fiction qui s'avèrent tous très attachants. Les récits de bataille sont bouleversants et prennent aux tripes. Patrick Rambaud parvient à nous faire vivre cette bataille comme ces soldats et officiers la ressentent : cette histoire -hallucinante pour notre époque par l'acharnement des combattants et la façon de mener des hommes au combat- paraît finalement très proche. On se laisse emporter et le roman paraît très court : le récit est prenant et les personnages choisis sont nuancés donc attachants.
Bref, un incontournable qui se lit d'une traite et avec passion.

Bien entendu, il faut s'intéresser un peu à Bonaparte et aux sombres années d'après 1789 pour apprécier ce roman. mais le cas échéant, quel régal, toujours dans ce style vif, précis, rythmé, qui fait de ce roman le plus intéressant des cours d'histoire. Débuts de Bonaparte et l'origine de sa nomination à la tête de l'armée d'Italie. Le climat du Paris de cette époque, où la plus grande misère côtoie des arrivistes qui s'enrichissent sans scrupules,est magistralement restitué.

Comme Fabrice à Waterloo dans la Chartreuse, je me demande si ce que j'ai lu, est-ce une bataille ? et si oui, est-ce une victoire ou une défaite ? Comme le héros de Stendhal, cette lecture refuse l'épopée grandiose et poétique à la Victor Hugo dans "l'Expiation" des Châtiments, ou dans les Misérables.
Non, ici, on est au plus près des soldats, à la manière de l'histoire-bataille défendue par un courant historiographique. Donc rien ne manque, des bourgeois de Vienne observant le spectacle à la lorgnette au tas de jambes sciées, du verre de Chambertin de Napoléon au bouillon à la tête de cheval assaisonné de poudre des mourants. C'est donc un roman incarné, peuplé à la fois de lâches et de héros, de courtisans serviles et prêts à trahir, comme de paysans effrayés.
Tel un réalisateur de cinéma ou un joueur d'échecs surplombant son plateau, l'auteur joue habilement sur les cadrages et les échelles, pour passer du plan d'ensemble donnant une vision stratégique à l'effet de zoom où le pion / le soldat ne comprend rien des événements.
Le dernier chapitre "après l'hécatombe" est glaçant : à l'ère des guerres modernes, cette boucherie n'a servi à rien, les positions n'ont pas bougé, 40 000 morts hantent le champ de bataille qui en annonce un autre, à quelques kilomètres, dans quelques semaines.

Je garde un bon souvenir de ce livre qui est à la fois plaisant et amusant et très didactique puisqu'il aborde les règles grammaticales en les "dédiabolisant" de manière romancée à l'aide de personnifications et autres procédés stylistiques.
C'est un livre trop peu connu malgré son intérêt et que je recommande.